1
cembre 1926)a b Une mauvaise humeur qui flotte
dans
l’air nous proposerait de débuter par l’inévitable discours sur les d
2
parce que nécessaire — ce qu’il y a de déplaisant
dans
l’effort d’un esprit pour se dégager de confusions aussi perfides et
3
rences. Il résulte de semblables considérations,
dans
le domaine de la morale, que le meilleur moyen de se livrer à ses dét
4
n disant qu’il révèle ce qu’il y a de plus secret
dans
la personnalité. Ce serait un moyen de connaissance plus intégrale de
5
s l’élan pur que je décris : c’est un élan freiné
dans
mon esprit, c’est le frein lui-même, bientôt — par un mouvement norma
6
indéfinies (telle sensation physique de bonheur,
dans
une rue au coucher du soleil, des phares d’automobiles étoilent le br
7
es étoilent le brouillard, les visages se cachent
dans
des fourrures, personne ne sait la richesse de ta vie…). J’écris ces
8
a richesse de ta vie…). J’écris ces choses. Puis,
dans
un ancien carnet de notes, je retrouve un être si différent. Les gest
9
té sur soi » en se servant de la méthode indiquée
dans
le premier exemple. C’est un cas-limite, j’en conviens. Pourtant, n’e
10
une agitation accélérée et folle, puis tout finit
dans
un râle, brusquement c’est le vide. Centre de soi, l’aspiration du né
11
ue que je connaisse de ces ravages du sincérisme.
Dans
la solitude qu’il s’acharne à approfondir — il était venu y chercher
12
el — générateur de l’incurable tristesse qui rôde
dans
certaine littérature d’aujourd’hui. J’ai dit : ravages du sincérisme.
13
pour créer son âme telle qu’elle est ». Il voyait
dans
cet effort sur soi le gage d’un enrichissement, d’une consolidation d
14
il faut penser2. Il ne s’en suit pas que contenue
dans
des limites assez étroites empiriquement fournies par le sens de son
15
la sincérité du noli me tangere fait courir, tant
dans
le domaine littéraire que dans celui de l’action. En littérature : re
16
fait courir, tant dans le domaine littéraire que
dans
celui de l’action. En littérature : refus de construire, de composer
17
fficacement. (Il faut, pour sauter, une confiance
dans
l’élan qui échappe à toute analyse préalable et sans quoi le saut par
18
pensées » (Rivière). Mais on ne peut se maintenir
dans
cet état. Ce « mensonge », ce choix faux mais bon, nécessaire à la vi
19
a sincérité véritable vous pousse à faire le saut
dans
le vide qu’exige toute foi ; c’est la volonté de sincérité, c’est-à-d
20
: Éloge de l’hypocrisie Non, non !… Debout
dans
l’ère successive ! Brisez, mon corps, brisez cette forme pensive ! ..
21
lèvre, un peu sceptique, quand mon esprit partait
dans
le rêve d’un idéal de fortune, idole naïve de ma jeune angoisse… Je t
22
ulgaire que cette agilité offensive qu’on appelle
dans
la vie publique arrivisme, et séduction dans les salons. Constater u
23
elle dans la vie publique arrivisme, et séduction
dans
les salons. Constater une faiblesse, c’est toujours un peu en prendr
24
1. La véritable description de l’élan supposé
dans
le premier exemple, ce serait le récit des gestes qu’il m’aurait fait
25
mpossibilité de traduire un dynamisme directement
dans
notre langage statique. 3. « Et certes quand il s’agit de parole ou
26
chant sans plus d’hésitation, se mit à pérégriner
dans
les régions de chasse gardée du ci-devant soleil. C’est là qu’Urbain,
27
devant soleil. C’est là qu’Urbain, premier du nom
dans
sa famille, laquelle n’avait compté jusqu’alors que d’authentiques av
28
ue les étoiles s’étaient décrochées de leur poste
dans
l’éternité. « Éternité désaffectée, c’est bien dommage, dit-il en s’é
29
rendra le ciel plus pâle, et nous irons chercher
dans
le souvenir les vent-coulis de la mort. Garçon, un café, un ! » Mais
30
t. Garçon, un café, un ! » Mais l’étoile chantait
dans
l’axe de sa vie normale et s’approchait en faisant la roue — celle à
31
nts qu’il jeta, puis, après un grand coup de pied
dans
le vide symbolique des systèmes, sortit, c’est-à-dire qu’il fit un pa
32
s systèmes, sortit, c’est-à-dire qu’il fit un pas
dans
une direction quelconque. L’étoile pleurait, sentimentale. f. Roug
34
24… … y compris la Suède et la Norvège.) On lit
dans
les Nouvelles littéraires , du 8 janvier 1927, l’information suivant
35
ministre de Roumanie à Paris. C’est encore mieux
dans
le style. h. Rougemont Denis de, « Dans le style », Revue de Belle
36
mieux dans le style. h. Rougemont Denis de, «
Dans
le style », Revue de Belles-Lettres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribou
37
faut aussi que je vous dise qu’il fait très froid
dans
ma chambre : le feu n’a pas pris, et d’ailleurs cela n’en vaut plus l
38
la n’en vaut plus la peine. (Veuillez ne pas voir
dans
cette phrase quelque allusion de mauvais goût.) Je vous ai rencontrée
39
goût.) Je vous ai rencontrée quatre ou cinq fois
dans
des lieux de plaisir, comme on dit, sans doute parce que c’est là que
40
trocement inutiles. La première fois, au théâtre.
Dans
l’ombre, j’ai suivi le drame sur vos traits seulement ; l’écho n’en f
41
s seulement ; l’écho n’en fut que plus douloureux
dans
mon cœur. Puis je vous ai oubliée. Puis je vous ai revue, aux courses
42
et les couples charlestonnaient plus furieusement
dans
l’ombre livide, aux cris fêlés et déchirants des saxophones. Sortie d
43
x cris fêlés et déchirants des saxophones. Sortie
dans
un matin sourd, frileux, qui avait la nausée. Je rentrai seul. Voici
44
En ma tête rôde ton souvenir, comme une femme nue
dans
une chambre étroite… J’ai dormi quelques heures, d’un sommeil triste,
45
vré par la crainte du réveil. Puis je suis revenu
dans
ces rues où je vous rencontrais parfois, du temps que j’ignorais vous
46
ner un rendez-vous au thé du Printemps. J’ai rôdé
dans
la joie féminine des grands magasins, n’osant pas repasser trop souve
47
fois qu’un paquet de dix personnes s’engouffrait
dans
la cage rouge et or et s’élevait, j’éprouvais un petit arrachement, c
48
prends cet ascenseur et que je la croise en route
dans
l’ascenseur descendant… Il aurait fallu monter, mais l’idée de vous t
49
ures, je suis sorti. Il y avait beaucoup de monde
dans
les rues, sous la pluie. Les autobus passaient par groupes. Plusieurs
50
roupes. Plusieurs fois, j’ai cru vous reconnaître
dans
la foule qui se précipitait, mais je n’avais pas pris de numéro, je n
51
ent des reflets sur l’asphalte mouillé. Les pieds
dans
l’eau, les jambes fatiguées, les paupières lourdes, et ce chant déses
52
rsonnages des affiches, tout en marchant sans fin
dans
les couloirs implacablement brillants, je me pris à parler à haute vo
53
a de force sur un trottoir roulant qui me remonta
dans
la rue. La fraîcheur de la brume m’apaisa. Sur la promesse que je fis
54
tenant 5 heures du matin. Premiers appels d’autos
dans
la ville, mais il me semble que toutes choses s’éloignent de moi vert
55
Cette constatation machinale ne correspond à rien
dans
mon esprit. Peut-être que j’ai perdu la notion du temps. Je ne me sou
56
est jamais prévu par l’auteur », écrivait Cocteau
dans
la préface des Mariés de la tour Eiffel. Et une note d’Orphée précise
57
« Inutile de dire qu’il n’y a pas un seul symbole
dans
la pièce. » Ce qui me gêne pourtant, c’est d’y découvrir possibles de
58
e répliques ; enfin, un style parfaitement pauvre
dans
le détail, un vrai style de théâtre, d’une netteté qui pourtant n’est
59
organisateur », disait le photographe des Mariés.
Dans
Orphée, le mystère ne peut plus dépasser l’auteur : il l’a trop bien
60
de plus, Cocteau a comprimé des pétales de roses
dans
du cristal taillé, selon toutes les règles de l’art, mais que l’essen
61
poète : j’en verrais une preuve, pour mon compte,
dans
le fait que je ne sais parler de lui autrement que par métaphores.)
62
ui autrement que par métaphores.) 5. M. Zimmer,
dans
la Gazette de Lausanne . Et même il appelait Orphée « une tragédie d
63
t… Mais la vision, rapidement entrevue par chacun
dans
son for le plus intérieur, d’une fuite en auto, nous rassure provisoi
64
uit. Elle parla par la bouche de Lugin, sa langue
dans
la langue de Lugin : « Le rideau se lève sur un miroir qui occupe tou
65
fort ingénieuse qui permit à Mossoul de se perdre
dans
des jupons autrement que par métaphore. À La Chaux-de-Fonds, il y eut
66
-de-Fonds, il y eut trente membres et cent doigts
dans
deux lits. Combien cela fait-il de pieds et d’oreillles ? À signaler
67
ignaler la fuite de Bec-de-Gaz, lequel s’éteignit
dans
les neiges. Un jour, on s’aperçut que cette chose avait recommencé, q
68
troupe de province s’agitent incompréhensiblement
dans
un décor très pauvre, légèrement coloré. Le principe est simple : « J
69
ographiée. C’est le film du type « Jeux de soleil
dans
les jardins, complets variés, ça fait toujours plaisir de voir des ge
70
ude sur le Monde des Rêves ». Rondes de cheminées
dans
le ciel où des pressentiments clignent de l’œil. Des poupées en baudr
71
sous. Quelques miracles qui suivent sont embrumés
dans
mon souvenir par le rayonnement de la robe, fleur qui s’ouvre pour dé
72
e pas la vision du mort.) Enfin le cercueil roule
dans
les marguerites, il en sort un chef d’orchestre dont la baguette étei
73
s. Et c’est heureux. Nous manquons d’entraînement
dans
le domaine du merveilleux moderne. Un peu plus et nous demandions grâ
74
es scènes (l’enterrement). Cela fait bizarre. Or,
dans
le monde où le cinéma doit nous « transplanter », un certain naturel
75
Mais de pareils défauts sont presque inévitables
dans
une production de début, et Entr’acte mérite d’être ainsi qualifié :
76
itiques de style. D’ores et déjà, il faut admirer
dans
les films de René Clair un sens du miracle assez bouleversant. Et je
77
tographie d’une chose qui ne serait étonnante que
dans
le réel ; ce n’est pas encore un miracle de ciné. Et les fées paraiss
78
nces de mouvements… C’est une réalité quotidienne
dans
une lumière qui la métamorphose ; c’est un temps nouveau, et l’espace
79
issante. Nous faisons nos premiers pas, étourdis,
dans
un pays d’illuminations vertigineuses, et nous en sommes encore à nou
80
enche René Clair, verrons-nous, pris par surprise
dans
l’exploration ivre d’un projecteur, des signes fatidiques, le visage
81
e ma révolte ? Aragon sarcastique se tient là-bas
dans
un rayon échappé des Enfers — auxquels je crois encore, et pas seulem
82
llent parmi les éclairs nos premiers pas. Aragon,
dans
ces tempêtes de nuits filantes où s’enfuient, souffles à peine parfum
83
nément heureux de nos contemporains qui ont puisé
dans
Auguste Comte cette tranquillité de rejeter définitivement les problè
84
Nous naissons à quelque chose qui imite la vie
dans
une époque d’inconcevables compromissions où triomphe sous tous les d
85
ez beau rire, pharisiens, et dire qu’elle est née
dans
un café de Paris. « Je n’attends rien du monde, je n’attends rien de
86
e, pour un autre, que c’est arrivé, ajoutant foi,
dans
tous les sens qu’admet ce terme, à des exaltations que leur lyrisme r
87
nfin, c’est encore un Musset, seulement transposé
dans
notre siècle et chez qui tout est devenu de quelques degrés plus viol
88
lutôt une sorte de donquichottisme assez fréquent
dans
les cafés littéraires et dont il serait le premier à s’amuser ? Fév
89
reux et affamé est le contrecoup du christianisme
dans
les âmes profondes ou délicates qui ne sont pas devenues chrétiennes.
90
n’est pas là, ou là, à Rome, à Athènes, à Moscou,
dans
cette doctrine, dans ces œuvres, à droite, à gauche, — nulle part sur
91
à Rome, à Athènes, à Moscou, dans cette doctrine,
dans
ces œuvres, à droite, à gauche, — nulle part sur cette terre où l’org
92
bien plus étendus qu’on n’osait le craindre11. Si
dans
un essai sur la sincérité j’ai soutenu qu’une introspection immobile
93
l’esprit celui de Révolution. Et j’entends ce mot
dans
son sens le plus vaste. Il y a eu quatre-vingt-treize, la Réforme, Ka
94
it pas de refaire notre petite révolution à nous,
dans
tel domaine. Et c’est même ceci que je ne puis pardonner aux surréali
95
r, Voltaire, etc., et tout ce qui leur correspond
dans
l’ordre politique par exemple. Parce que c’est très beau, ridiculemen
96
faire le jeu de vos ennemis de discuter avec eux
dans
leur langue et de crier rouge pour la simple raison qu’ils ont dit bl
97
iolence commandait à nos mœurs. … et nous portant
dans
nos actions à la limite de nos forces, notre joie parmi vous fut une
98
vre était devenu synonyme de magnifique perdition
dans
des choses plus grandes que nous. Nous nous connaissions dans les coi
99
ses plus grandes que nous. Nous nous connaissions
dans
les coins et nous mourions d’ennui avec les aspects irrévocablement p
100
ns la Révolution qui nous perdrait corps et biens
dans
sa grandeur comme une femme merveilleuse nous perdrait corps et âme d
101
une femme merveilleuse nous perdrait corps et âme
dans
l’ivresse amoureuse ; nous cherchions cette Révolution de toutes nos
102
ense que c’est bien jeune. Et : encore un qui rue
dans
les brancards, c’est très bellettrien. Un disque de gramo comme par h
103
tes de l’anarchie sont : chanter l’Internationale
dans
les rues, faire la noce, écrire un livre de tendances très modernes.
104
prêts à les accueillir. 7. Une vague de rêves (
dans
Commerce). 8. Et malgré certaines théories bien superficielles et hâ
105
presque un non-sens de chercher l’absolue liberté
dans
le rêve. Le rêve, c’est la tyrannie des souvenirs ; et ce n’est pas s
106
s France et des Bordeaux. 12. Proust excepté, et
dans
un domaine plus étroit, quelques esthètes du machinisme. 13. Le Pays
107
e une joue, École errait, École suivait une femme
dans
les rues tant soit peu métaphysiques d’une capitale de mes songes. On
108
se fussent évanouis des arcs-en-ciel de névroses
dans
tous les poèmes où détresse rimait avec maîtresse. École savait le my
109
parmi les éclairs d’un luxe mécanique, le visage
dans
sa fourrure. Elle découvre en passant près de lui le sourire d’amitié
110
Une étoile à la boutonnière, le marquis pénétra
dans
le salon de la duchesse, lui baisa la main et l’abattit d’un coup de
111
n cruelle… et quitta le bal au matin. Il neigeait
dans
les rues sourdes comme un songe de son enfance. Aux fenêtres du palai
112
aux fuyantes chansons, et des violons déchirants
dans
sa tête… Mais le sommeil s’évaporait aux caresses des flocons, plus p
113
des murmures d’adieu. Il tomba parmi les statues,
dans
l’amitié pensive des jardins. Une fenêtre s’était ouverte et des acco
114
fort… En un quart d’heure, je connaissais l’amour
dans
ce qu’il a de plus étrangement prosaïque à la fois et bêtement heureu
115
u printemps. Les rues riaient. Le ciel descendait
dans
la ville, on marchait dans le bleu. Je sortis avec cette femme, qui m
116
nt. Le ciel descendait dans la ville, on marchait
dans
le bleu. Je sortis avec cette femme, qui m’aimait, et nous étions trè
117
ous étions très jolis de bonheur et d’insouciance
dans
le bonheur de la saison. — Au soir, mon père savait tout. Il effleura
118
er, je criai un juron, claquai la porte et courus
dans
ma chambre. Une demi-heure plus tard, j’étais à la gare, j’écrivais u
119
t d’adieu à ma maîtresse d’une nuit et je partais
dans
une direction quelconque. Il advint que ce fut celle de l’Italie. La
120
ientôt je ne pus me tenir de chantonner. J’entrai
dans
un établissement luxueux d’où sortaient à chaque tour du tambour des
121
lafond. Après deux tangos, nous montions ensemble
dans
une chambre d’hôtel où l’on ne voyait d’abord qu’un bouquet transfigu
122
ie, je me rhabillai. Je ne trouvai que 100 francs
dans
son sac à main : c’était assez pour me permettre d’entreprendre quelq
123
lors, je vécus, comme vous me voyez vivre encore,
dans
un état de sincérité perpétuelle envers tous mes élans, accueillant a
124
sard, ce poète immoral et malicieux. » Je ne sais
dans
quel rapide de l’Europe centrale — région où l’on est forcé de prendr
125
Je sentais bien que le ressort secret de la vertu
dans
laquelle on m’avait emprisonné c’était un bas opportunisme social, ré
126
r les modalités de ma vengeance. Veuillez ne voir
dans
la confusion où je parais être engagé, du plan moral avec l’économiqu
127
e vie, la moindre farce, le moindre geste convenu
dans
le genre « révolté » prend une saveur de raillerie assez amère. Et pe
128
ue : « La rédaction rappelle que les idées émises
dans
la Revue de Belles-Lettres sont propres à leur auteur et qu’elles n’e
129
? Si le mal du siècle consistait véritablement
dans
ces quelques effets, nous donnerions peut-être raison à M. Y. Z., qui
130
nous donnerions peut-être raison à M. Y. Z., qui,
dans
un petit article du Journal de Genève sur « La maladie du siècle »,
131
miroir de son monocle. Au petit matin, il se noie
dans
un verre à liqueur. Poisson dans l’eau, plumes dans le vent, poète au
132
atin, il se noie dans un verre à liqueur. Poisson
dans
l’eau, plumes dans le vent, poète au bar, le paradis n’est pas si che
133
ns un verre à liqueur. Poisson dans l’eau, plumes
dans
le vent, poète au bar, le paradis n’est pas si cher. Il y en a aussi
134
i qui posent pour le diable et ne se baignent que
dans
des bénitiers : on voit trop qu’ils trouvent ça pittoresque. Et le pl
135
odore et sans saveur. Mais fraîche. Ainsi, jusque
dans
votre mépris pour le pittoresque, vous témoignez d’un goût du bizarre
136
ment intenses que tout se fond catastrophiquement
dans
l’infini de la seconde. Des peurs sans cause, plus vides que la mort.
137
pure écrite est inconcevable : cela consisterait
dans
l’expression directe de la réalité individuelle. Elle serait tellemen
138
e, on ne s’en apercevrait pas. Je pressens encore
dans
vos poèmes les plus obscurs des allusions furtives à certains états d
139
oin organique, un peu anormal, que l’on satisfait
dans
certains états de crise afin de retrouver son équilibre — et dont on
140
it un merveilleux sujet de conversation, au café.
Dans
un salon, par contre, c’est d’un ridicule écrasant : mais rien n’est
141
e, il a toujours l’air de mettre un peu les pieds
dans
le plat, de dire de ces choses qu’entre gens du métier l’on a convenu
142
publié place également un appel de note plus bas
dans
le paragraphe, après « Narcisse », sans qu’on sache s’il s’agit d’une
143
elques phrases de Drieu : « On voit déjà éclater
dans
les singuliers mouvements de sympathie qu’a provoqués l’infortune de
144
-phénix s’élance avec une ardeur rajeunie d’un an
dans
une direction absolument imprévisible. Que nous apportera le Central
145
lles-Lettres n’est compréhensible et légitime que
dans
la mesure où la poésie est compréhensible et légitime. 4. Je suis de
146
’ils sont foncièrement mauvais.) 6. Peu de choses
dans
le monde moderne ont encore une « essence ». Celle de Belles-Lettres
147
de la nuit mais plus libre qu’un ange prisonnier
dans
ta tête mais libre comme avant cette naissance aux lents vertiges Qua
148
miroir d’une absence mais le signe de sa grâce
Dans
l’or vert évanouie au cœur éclatant du jour scintillera l’invisible g
149
ec un air fin mais un ton convaincu l’on a répété
dans
une ballade fameuse « Que voulez-vous, je suis bourgeois ! », l’on pe
150
a poésie, bien sûr. Mais on n’en demande pas tant
dans
les familles. Et qu’importe si la perspective manque souvent à ces ré
151
proposez à notre bonne volonté gémissante ! Dieu,
dans
sa pitié, leur envoya un ange porteur d’une solution fort simple qui
152
lui fît un mauvais parti, l’ange trouva son salut
dans
un subterfuge : il insinua qu’il parlait au nom d’une secte orientale
153
is sans espoir. Il lui écrivit, en sortant de là,
dans
une crèmerie pleine de couples à la mode. Mais en écrivant il pensait
154
, il écrivit une adresse réelle, et mit la lettre
dans
la première boîte venue. Le lendemain, il reçut une réponse : « Vous
155
ète en état, sans doute, d’inspiration. Je trouve
dans
une enveloppe qu’hier vous m’adressâtes une déclaration d’amour desti
156
istoires et nous avons durant la journée bouquiné
dans
les mêmes boîtes sous les arcades. (Nous ne touchons l’un et l’autre
157
; mais moi je me méfie ; se promener seul la nuit
dans
une ville étrangère, n’est-ce point la définition même de la luxure ?
158
rit qui se dégrade assez rapidement et se dissout
dans
une sentimentalité exquise, navrante. Il reste de s’asseoir à quelque
159
négligeable que possible, pratiquement invisible,
dans
cette minuscule voiture. Déjà nous traversons la nuit rose et violett
160
drars, son voisin de table, l’arrivée des Mongols
dans
Paris et leurs établissements Place de la Concorde. Notre conteur est
161
t émouvantes, monotones et aiguës, comme la pluie
dans
les campagnes au printemps. Ou encore : comme la lecture des romans a
162
travail jusqu’à l’aube, la naissance d’un visage
dans
ma mémoire (d’heure en heure ces yeux plus vivants…) De là, je le sup
163
levons un sophisme à la mode, qui vient trébucher
dans
les méandres de notre chemin : « Il faut se perdre pour se retrouver
164
toujours méprisé le geste de l’homme qui, le soir
dans
sa chambre d’hôtel, ferme sa porte à double tour. Ah ! qu’une nuit en
165
des murs sans yeux dominent des baraques éparses
dans
une brousse où s’engage délibérément notre fantôme. Il avance sans bo
166
à Genève, reprend aussitôt de la consistance, et
dans
son trouble apparaît toute parcourue d’adorables roseurs boréales. Ho
167
re une de ces parenthèses dont il a le secret, et
dans
laquelle la rédaction s’empresse de faire rentrer la partie la plus i
168
it alors, abandonnant sa femme, et se mit à errer
dans
les campagnes, en quête de l’inspiration qui le fuyait. Il buvait, rê
169
. Puis envahi par un dernier feu, il se précipita
dans
sa chambre où il s’enferma, écrivit dans une grande fièvre tout le St
170
récipita dans sa chambre où il s’enferma, écrivit
dans
une grande fièvre tout le Stabat Mater, sa plus belle œuvre, sur le t
171
voyez bien que j’ai quitté cette table écroulée,
dans
la fumée et les évocations, sous les bouteilles, — et les lampes meur
172
lle de l’Allemagne du Sud, un soir de mai. Il y a
dans
les marronniers noirs des lampions et des touffes de gamins qui regar
173
ujours les mêmes notes fêlées et l’accompagnement
dans
les feuillages de voix fausses mais aériennes, des chansons populaire
174
st donc la plus jolie ? Sans doute celle qui dort
dans
la mansarde, et qui n’a pas peur… ⁂ Le reste de la vie, c’est toujour
175
x voyages d’Allemagne. Cela se passe actuellement
dans
un hôtel tragi-comique en cinq étages et un prologue ou vestibule, pl
176
le par la bouche, des formes aériennes qui volent
dans
les Limbes, tout cela prend dans ces gravures une réalité si touchant
177
ennes qui volent dans les Limbes, tout cela prend
dans
ces gravures une réalité si touchante et si naturelle qu’on ne peut s
178
es, pages farceurs et « mélancoliques » circulent
dans
ces compositions parmi les allégories barbares d’un ciel bon enfant,
179
les allégories barbares d’un ciel bon enfant, et
dans
ce truculent petit monde, Marcel North et l’escholier François s’ente
180
, l’amertume douloureuse de Villon se mue souvent
dans
la traduction de North en acidité légère de fruit vert, mais on n’ose
181
d’adorables inventions de détails qui se cachent
dans
les coins, bonshommes, fleurettes drôles, et ce violoneux qui tire so
182
La pluie et le beau temps (Dialogue
dans
une tête) (1932)ae af Lord Artur. — Vous êtes terriblement jolie
183
Car elles sont insensées, mais comme des baisers
dans
l’air. Je voudrais vous poser une question, Sonnette. Une question tr
184
sentimentale. Comme vous êtes un profond pédant,
dans
cinq minutes je ne saurai plus même voir s’il fait beau ou s’il fait
185
garçons, et le soir quand on me faisait souhaiter
dans
ma prière « qu’il fasse beau demain », je pensais en dessous que j’ai
186
autour de nous, aucun n’importe, sinon celui qui
dans
le même temps se passe à l’intérieur d’un être. Ainsi tout est changé
187
t Denis de, « La pluie et le beau temps (Dialogue
dans
une tête) », Revue de Belles-Lettres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribo
188
lecture du bel article de M. Arnold Reymond, paru
dans
votre n° 1, me met la plume à la main. Voici quelques notes rapidemen
189
la main. Voici quelques notes rapidement rédigées
dans
les marges. M. Reymond, je le crois, ne m’en voudra pas trop de leur
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ence abstraite, qu’ils ne tardèrent pas à trouver
dans
la forme même de l’esprit créateur de systèmes. Depuis lors on nous p
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oblématique de la vie de l’homme en 1933, assumée
dans
ses aspects les plus scandaleux, les plus quotidiens, les plus angois
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ologisme. Le secret de notre adhésion à Barth est
dans
la pensée de Barth elle-même, et non pas dans je ne sais quelle « réa
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est dans la pensée de Barth elle-même, et non pas
dans
je ne sais quelle « réaction ». Et c’est pourquoi nous ne pouvons pas
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lusionnée de la condition humaine) qui est l’état
dans
lequel la vérité ne peut opérer dans notre existence que par un choix
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i est l’état dans lequel la vérité ne peut opérer
dans
notre existence que par un choix, une décision, — un acte d’obéissanc
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ie protestante à l’heure actuelle est de dégager,
dans
un esprit de libre recherche et de respect pour le passé, les invaria
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té à les affirmer (p. 16). Pourquoi ai-je envie,
dans
une telle phrase, de remplacer « libre recherche » par « obéissance »
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s questions, questions un peu grosses, dira-t-on.
Dans
une époque comme la nôtre, ce sont celles qu’il faut poser si l’on ve
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nait à mes yeux René Guisan, lorsque je le voyais
dans
sa bibliothèque immense et qu’il me parlait avec feu d’actions réelle
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rigoureuse ; il n’est de pensée saine qu’engagée
dans
une œuvre efficace, au sein de contingences quotidiennes. Ces lieux c
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xale : le secret de son œuvre résidait sans doute
dans
l’union vibrante qu’il incarnait, de qualités qui ont coutume, ailleu
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tive apportée hic et nunc à des hommes bien réels
dans
leurs limites reconnues et acceptées. Il me semble que c’est la leçon
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brisés, de noms grecs, d’éclats de lumière élevés
dans
l’immense paysage intérieur. Ou moins encore, quelques syllabes et de
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es Îles ! Ainsi sa poésie devenait-elle pour moi,
dans
la mémoire, ce que la Grèce avait été pour lui dans la distance et da
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ns la mémoire, ce que la Grèce avait été pour lui
dans
la distance et dans le temps du rêve. Mais au-delà des accidents remé
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e la Grèce avait été pour lui dans la distance et
dans
le temps du rêve. Mais au-delà des accidents remémorés, qu’en était-i
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alors que beaucoup des fragments qui subsistaient
dans
ma mémoire avaient toujours été tels dans le texte, émergeant comme d
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staient dans ma mémoire avaient toujours été tels
dans
le texte, émergeant comme des îles du blanc de la page, et parfois pr
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e Hölderlin, c’était revenir à la genèse du poème
dans
l’élan de sa nostalgie fondamentale. D’une poésie dont le mouvement p
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e-même. Hölderlin, lui, dira qu’elle se constitue
dans
son « aspiration » à exprimer, c’est-à-dire dans « la transition d’un
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dans son « aspiration » à exprimer, c’est-à-dire
dans
« la transition d’un infini défini à un infini plus général », du « p
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ie véritable ne peut être qu’à venir, — à revenir
dans
le mythe. Le Neckar sera beau quand d’une Grèce dorienne — Cap Sounio
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me enfance perdue, mais aussi comme aimé de loin,
dans
un futur anticipé qui fera de lui un passé. Ionie de rêve, où jamais
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t vers les forêts de l’Indus ! Mallarmé fixe tout
dans
un présent glacé, intemporel (« Le transparent glacier des vols qui n
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on entre le souvenir de naguère et sa restitution
dans
un présent d’ubiquité. Éluard ne connaît que l’instant, le temps ponc
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tes les dimensions de l’absence, de l’éloignement
dans
le temps, dans l’espace, dans la transcendance, mais d’une absence qu
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ons de l’absence, de l’éloignement dans le temps,
dans
l’espace, dans la transcendance, mais d’une absence qui est toujours
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e, de l’éloignement dans le temps, dans l’espace,
dans
la transcendance, mais d’une absence qui est toujours appel, nostalgi
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Jusqu’aux pieds du Parnasse j’irai, et, dès que
dans
l’ombre des chênes Brillera la lueur de ton flot surgissant, Castalie
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r de ton flot surgissant, Castalie ! Ah ! je veux
Dans
la vasque puiser, à travers le parfum de tes fleurs, et répandre, Sur
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rmants délaissés, vous atteindre ! Et, plus loin,
dans
le val qui se tait, près des rocs suspendus de Tempé, Près de vous j’
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tière, il me détermine à transférer cette matière
dans
le signe », écrit Hölderlin dans son grand essai sur la démarche poét
224
er cette matière dans le signe », écrit Hölderlin
dans
son grand essai sur la démarche poétique, au chapitre traitant du lan
225
d. de la Pléiade, p. 630. 30. Je cite l’Archipel
dans
la belle adaptation rythmique de Jean Tardieu. Éd. de la Pléiade, p.
226
de, p. 826. al. Rougemont Denis de, « Hölderlin
dans
le souvenir des noms splendides », Revue de Belles-Lettres, Lausanne-