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ésistiblement l’obligation d’être nous-mêmes. Et,
disons
-le tout de suite, c’est en cela uniquement — être nous-mêmes — que co
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faire les modestes… Être nous-mêmes, avons-nous
dit
, c’est à la fois notre but et notre excuse en publiant cette revue. N
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enne. Que sommes-nous donc ? Le plus qu’on puisse
dire
, c’est que vous le saurez un peu mieux quand vous aurez lu nos huit n
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veut donner à l’acte gratuit une valeur morale en
disant
qu’il révèle ce qu’il y a de plus secret dans la personnalité. Ce ser
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ôde dans certaine littérature d’aujourd’hui. J’ai
dit
: ravages du sincérisme. C’est plus exactement faillite qu’il faudrai
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ar l’analyse la plus savante, comme l’a fort bien
dit
Ramon Fernandez, « retient tous les éléments du moi, moins le princip
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ensonge, mais un bon artiste n’est pas menteur »,
dit
Max Jacob. « Être sincère, c’est avoir toutes les pensées » (Rivière)
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proie pour l’ombre que de tendre vers ce modèle.
Dirais
-je que c’est ma sincérité d’y aller par les moyens les plus efficaces
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avocats et un chapelier dont tous s’accordaient à
dire
qu’il ne péchait que par excès de bonne humeur printanière, Urbain do
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nité. « Éternité désaffectée, c’est bien dommage,
dit
-il en s’étirant ; le printemps désormais rendra le ciel plus pâle, et
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irez pas — et pourtant… Il faut aussi que je vous
dise
qu’il fait très froid dans ma chambre : le feu n’a pas pris, et d’ail
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ou cinq fois dans des lieux de plaisir, comme on
dit
, sans doute parce que c’est là que se nouent les douleurs les plus at
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ée… D’autres fois… je n’ai plus le courage de les
dire
. Enfin, avant-hier, à ce bal. J’avais demandé à un de mes amis, qui
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lle que vous en éprouviez vaguement la menace. Je
dis
menace, parce que mes airs sombres vous effrayaient sans doute plus q
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ouvent devant les ascenseurs. « Vers 4 heures, me
disais
-je elle y entrera, et, me glissant auprès d’elle, je pourrai lui dire
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ra, et, me glissant auprès d’elle, je pourrai lui
dire
très vite quelques mots si bouleversants qu’avant le dernier étage… »
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un enfant qui monte pour la première fois… Je me
disais
encore : Si je prends cet ascenseur et que je la croise en route dans
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us rien. 4. Encore un qui vous aime, je ne vous
dirai
pas son nom. i. Rougemont Denis de, « Lettre du survivant », Revue
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ffel. Et une note d’Orphée précise : « Inutile de
dire
qu’il n’y a pas un seul symbole dans la pièce. » Ce qui me gêne pourt
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un poète surréaliste. « Il faut jeter une bombe,
dit
-il, il faut obtenir un scandale. Il faut un de ces orages qui rafraîc
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e dépassent, feignons d’en être l’organisateur »,
disait
le photographe des Mariés. Dans Orphée, le mystère ne peut plus dépas
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être cette indispensable « part de Dieu » — comme
dit
Gide — qui serait aussi la part de l’humain, l’imperfection secrète q
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n miracle pour la fin de la semaine. « Messieurs,
disait
Dardel, y a pas à tortiller, il faut faire quelque chose. Nous devons
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templent un certain temps en silence. « Well ! »,
dit
enfin Dardel. Les autres n’en pensent pas moins. Quelquefois, Mossoul
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ge de nos veilles et de nos rêves », ainsi que le
disait
si poétiquement le programme. Un peu d’histoire (erratum de la chroni
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ndent que le moment où ils pourront se pousser en
disant
: « C’que c’est cochon ! » Mais le moment ne vient pas, ils sont déçu
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mure : « On va tous devenir fous ! » — « Hé ! lui
dis
-je, si seulement. » Mais tout de même, là par exemple, où nous ne pou
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résultat avec la naïveté qu’il faut, approuve et
dit
: « C’est bien ça, c’est comme quand on rêve. » Un des défauts d’Entr
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entrée de l’éternelle anarchiste, la Poésie. On
dit
: « Des mots ! » au lieu de « Je ne comprends pas ». On dit : « Je ne
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s mots ! » au lieu de « Je ne comprends pas ». On
dit
: « Je ne comprends pas », et l’on pense : « C’est donc incompréhensi
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l’on pense : « C’est donc incompréhensible ». On
dit
: « C’est incompréhensible ! » — et l’on est enfin rassuré. C’est in
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meilleur remède contre Dieu. Monsieur, vous avez
dit
: « C’est incompréhensible ! » — avec une indignation où j’admire une
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humaine, et vous aurez beau rire, pharisiens, et
dire
qu’elle est née dans un café de Paris. « Je n’attends rien du monde,
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vant tout, un écrivain, un bel écrivain, comme on
dit
. Et qui sait tirer un admirable parti littéraire de son tempérament v
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Je ne sais qu’un Montherlant qui pourrait l’oser
dire
comme Aragon sans ridicule. Et ce que je prenais pour le ton prophéti
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« ailleurs » que sur ce « globe d’attente » comme
dit
Crevel. Pourtant, le plus irrévocable désespoir n’est encore qu’un ap
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ppareil à frigorifier de sa raison, est destiné à
dire
des bêtises. Cf. certaines remarques — pas toutes — de novembre 1926.
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m’a paru que depuis quelque temps… enfin, comment
dirais
-je… je me suis dit que je pourrais, en quelque sorte, vous être de qu
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elque temps… enfin, comment dirais-je… je me suis
dit
que je pourrais, en quelque sorte, vous être de quelque utilité… Moi
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t sur l’incertain », c’est un académicien qui l’a
dit
. Voulez-vous me faire quelque chose là-dessus pour la Revue ? Mais pl
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le Sens Critique, un peu bousculé.) Moi. — Vous
disiez
, ma vie ? La Muse (mais oui, la Muse, sortant de derrière un rideau)
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III Il y a des gens qui croient avoir tout
dit
quand ils ont montré à l’origine de telle doctrine mystique une exalt
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s’allier aux dogmatiques d’extrême gauche. Je ne
dirai
pas, comme on a fait, que c’est très joli de crier merde pour Horace,
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nd des œuvres complètes de Karl Marx ? Si vous ne
dites
pas aussi merde pour Marx ou Lénine, je le dirai pour vous. Quand on
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dites pas aussi merde pour Marx ou Lénine, je le
dirai
pour vous. Quand on a entrepris la Révolution au nom de l’esprit, on
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t de crier rouge pour la simple raison qu’ils ont
dit
blanc ? Pensez-vous combattre cet esprit « bien français » qui s’asso
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rait vivre ailleurs… Mais non, il y aurait trop à
dire
, et puis l’on croirait encore que je suis avec ceux qui traitent Arag
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s voyons des affaires plus sérieuses. Et tout est
dit
. Ah ! c’est vrai, il allait oublier, il y a encore cette histoire, co
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it oublier, il y a encore cette histoire, comment
dites
-vous, surréalisme ? — Baptisé il y a cinq ou six ans et mort des suit
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sous une table, complètement ivre, et Bettina lui
disait
à l’oreille : « Mon chéri, si j’aime la comtesse ? Mais tu es si laid
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ore plus de plaisir. » Le duc paya et s’enfuit en
disant
que ce n’était pas lui. L’enterrement aura lieu sans suite. Suicid
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e ou la promenade en bateau À Grego More. Il
disait
: « Je suis né pour la mort. » Il fait assez beau pour que s’ouvre ce
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s pas le retenir, Je ne pouvais pas le suivre. On
dit
de ces phrases. Même, on en pleure. q. Rougemont Denis de, « Quat
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es et sans gendarmes. Je sais bien ce que vous me
direz
: Les millions que je pourrais leur soustraire ne compenseront jamais
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e vois le véritable intérêt de ma vie. C’est vous
dire
que seule une certaine caresse de l’événement naissant peut encore m’
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ommeil. Je rêve beaucoup. Cela explique, m’a-t-on
dit
, le peu de goût que j’ai pour la poésie imprimée. » J’allais oublier
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ur la poésie imprimée. » J’allais oublier de vous
dire
qu’on me nomme Saint-Julien. Vous n’ignorez point que l’on considère
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maint endroit. « Une chose avant tout me frappe —
dit
-il, lâchant tout de suite ses compliments, ce qui est de mauvaise pol
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paraît impliquer, c’est ce caractère de, comment
dirai
-je…, de juvénile insouciance, pour ne pas dire inconscience ! qui s’a
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t dirai-je…, de juvénile insouciance, pour ne pas
dire
inconscience ! qui s’attache à vos faits et gestes. L’on croirait ouï
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grave. Je ne saurais y répondre. Je pourrais vous
dire
que si vous me trouvez un peu potache, il n’est pas prouvé par là que
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ches s’adressent, ou bien plutôt — vous alliez le
dire
— aux surréalistes ? Si le mal du siècle consistait véritablement d
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— Citez-m’en de ces phénomènes ! — Mon Dieu, que
dire
… Il y aurait, par exemple, ce fait du triomphe de la Machine ; ce fai
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je prononce le nom de tel de vos confrères, si je
dis
: « Avez-vous lu… », vous voilà rouge ; et sur moi les foudres de vot
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ictus de votre bouche, une injure de pythie. Vous
dites
de ce conte : c’est trop écrit. Vous dites de ce roman : c’est trop a
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. Vous dites de ce conte : c’est trop écrit. Vous
dites
de ce roman : c’est trop agréable. Vous dites d’un goût qu’on aurait
67
ous dites de ce roman : c’est trop agréable. Vous
dites
d’un goût qu’on aurait pour Nietzsche : que c’est de la littérature.
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r un ami poète. « L’autre jour au Grand Écart… »,
dit
quelqu’un. À ce coup, l’évocation de Cocteau fait fleurir sur vos lèv
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maintenant je vais me fâcher chaque fois que vous
direz
: « extravagant », « invraisemblable », « fou », « hallucinant » ou «
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arler littérature, c’est faire la part du feu. Je
dis
ces noms, ces opinions, ces titres de livres : tout cela jaillit, s’e
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ne la mesure de ce que vous attendez d’elle. Pour
dire
le fond de ma pensée, je crois ce mépris et cette attente également e
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-à-dire agissantes, que nulle poésie même ne peut
dire
, parce que rien de ce qui nous importe véritablement n’est dicible. (
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primer ; depuis le temps qu’on l’oublie.) Vous me
direz
que la poésie, l’état poétique, est notre seul moyen de connaissance
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l’air de mettre un peu les pieds dans le plat, de
dire
de ces choses qu’entre gens du métier l’on a convenu de passer sous s
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res — la seule revue de langue française où l’on
dise
la vérité librement et pour elle-même. Nous regrettons de n’en pouvoi
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e retraite est toute « statutaire » — si l’on ose
dire
. Elle nous permet donc de considérer la situation sans fièvre, sans l
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ous les additionnons : ils s’annulent. Il reste à
dire
deux mots sur la paradoxale situation intellectuelle d’une revue d’ét
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ensible et légitime. 4. Je suis de sang-froid, je
dis
: Belles-Lettres est essentiellement une mystique. Mais parce que je
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Mais parce que je suis de sang-froid, je ne puis
dire
grand-chose de plus. On ne se comprend bien qu’entre jeunes hommes iv
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plus large de ces mots.) (Mais je tiens à le leur
dire
ici : les anciens bellettriens qui ont perdu toute foi ne connaîtront
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aignit de le perdre. — « Eh ! quoi, — vinrent lui
dire
ses amis, — l’orgueil t’aveugle-t-il ? Veux-tu conserver, ô cruel, de
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ns défendaient la Démocratie outragée, les autres
disaient
qu’il n’y a plus de morale, et ces jeunes gens ont une façon de tranc
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le fantôme de l’Odéon qui m’accompagne et nous ne
disons
presque rien, nous savons les mêmes histoires et nous avons durant la
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de politesse distante avec les personnes qui ont
dit
, ne fût-ce qu’une fois en leur vie : « J’ai horreur de la sentimental
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i donc en taxi, « nous deux le fantôme » comme on
disait
au village où je suis né, qui n’est pas ma patrie. Ce soir-là, le fan
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reste, cela me rend plus jolie, quelqu’un me l’a
dit
hier encore, vous ne saurez pas qui. Lord Artur. — Ravissante Sonnet
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serait sage, si seulement vous saviez ce que vous
dites
. Mais, en vérité, que signifient pour vous le beau temps et la pluie
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ais mieux les herbes mouillées. Lord Artur. — On
dit
souvent des femmes qu’elles sont naturellement païennes. Mais les peu
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n ce lieu la demeure de tes pensées. Ainsi, nous
dit
la Fable, fit Myscille, habitant d’Argos. N’ayant pu débrouiller le s
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pu débrouiller le sens de l’Oracle qui lui avait
dit
d’aller bâtir une ville là où il trouverait la pluie et le beau temps
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— J’aime vos histoires, Lord Artur. (Un temps.) —
Dites
-moi, Lord Artur, si je pleurais, quel temps ferait-il pour vous ? Lo
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démissionner, purement et simplement. W. James ne
disait
pas non. Mais quoi ? Laisser tomber la « discipline » ? Et d’ailleurs
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toriens le croient volontiers. Mais on ne saurait
dire
qu’ils témoignent par là de beaucoup de respect pour la vérité créatr
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es « si possible immuables » (p. 14). On pourrait
dire
qu’il fait tout le contraire. Il nous ramène sans cesse à l’état de p
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et en élargissant son horizon de pensée. Peut-on
dire
que notre civilisation soit chrétienne ? Peut-on dire que pour le chr
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que notre civilisation soit chrétienne ? Peut-on
dire
que pour le chrétien la perspective d’un nouveau progrès, d’une « mar
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? — Grosses questions, questions un peu grosses,
dira-t
-on. Dans une époque comme la nôtre, ce sont celles qu’il faut poser s
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ète et le Vilain (novembre 1938)aj ak Le poète
disait
d’une belle voix d’amertume : — Nous n’avons plus guère de mesures po
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’être bien certaine. Tout homme en vaut un autre,
dit
la loi ; et ce respect vulgarisé touche au mépris. De là vient que le
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cieuse que l’objet de vos requêtes au roi. — Oui,
dit
le poète, mais sans nobles, sans rois, peut-il y avoir des vilains ?
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vie perdue à une vie magnifiée »26, on peut bien
dire
qu’elle naît d’une nostalgie d’elle-même. Hölderlin, lui, dira qu’ell
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naît d’une nostalgie d’elle-même. Hölderlin, lui,
dira
qu’elle se constitue dans son « aspiration » à exprimer, c’est-à-dire