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ravers les déserts de la sainteté que hantent les
fantômes
adorables du désir, — quelques hommes y pénètrent, et le goût de s’am
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Regardez : à côté de vous, si vous êtes seul, un
fantôme
, d’office, a pris place. On lie bien vite connaissance, pourvu qu’on
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rassé ; comme j’habite l’Odéon, c’est toujours le
fantôme
de l’Odéon qui m’accompagne et nous ne disons presque rien, nous savo
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alité ».) Nous voici donc en taxi, « nous deux le
fantôme
» comme on disait au village où je suis né, qui n’est pas ma patrie.
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suis né, qui n’est pas ma patrie. Ce soir-là, le
fantôme
ayant envie de manger ferme a donné au chauffeur l’adresse d’un ogre.
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t tremblement. Nous embarquons Jean Cassou, et le
fantôme
se fait aussi négligeable que possible, pratiquement invisible, dans
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une rue pauvrement éclairée où l’on s’arrête. Le
fantôme
derrière nous claque la portière. Il fait assez froid. ⁂ Lorsque l’ho
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s dans une brousse où s’engage délibérément notre
fantôme
. Il avance sans bouger les jambes. Nous suivons à tâtons. Ce que je p
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lier à le parfaire ? — il est bientôt minuit. Mon
fantôme
est là. Un chien, Dick, est là. Pierre Girard n’est pas là, ni Othon