1 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
1 ravers les déserts de la sainteté que hantent les fantômes adorables du désir, — quelques hommes y pénètrent, et le goût de s’am
2 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
2 Regardez : à côté de vous, si vous êtes seul, un fantôme , d’office, a pris place. On lie bien vite connaissance, pourvu qu’on
3 rassé ; comme j’habite l’Odéon, c’est toujours le fantôme de l’Odéon qui m’accompagne et nous ne disons presque rien, nous savo
4 alité ».) Nous voici donc en taxi, « nous deux le fantôme  » comme on disait au village où je suis né, qui n’est pas ma patrie.
5 suis né, qui n’est pas ma patrie. Ce soir-là, le fantôme ayant envie de manger ferme a donné au chauffeur l’adresse d’un ogre.
6 t tremblement. Nous embarquons Jean Cassou, et le fantôme se fait aussi négligeable que possible, pratiquement invisible, dans
7 une rue pauvrement éclairée où l’on s’arrête. Le fantôme derrière nous claque la portière. Il fait assez froid. ⁂ Lorsque l’ho
8 s dans une brousse où s’engage délibérément notre fantôme . Il avance sans bouger les jambes. Nous suivons à tâtons. Ce que je p
9 lier à le parfaire ? — il est bientôt minuit. Mon fantôme est là. Un chien, Dick, est là. Pierre Girard n’est pas là, ni Othon