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i, l’aspiration du néant. J’ai revu à l’envers le
film
de mon passé : ce qui était élan devient recul, et l’évocation de mes
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épondant au mien, comme on voit au dénouement des
films
populaires et sur des cartes postales illustrées. Déjà la foule des d
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Jacob. Ce soir-là, le programme comprenait : un
film
d’avant-guerre ; un film japonais ; Entr’acte et le Voyage imaginaire
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rogramme comprenait : un film d’avant-guerre ; un
film
japonais ; Entr’acte et le Voyage imaginaire, de René Clair. La Mort
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ieure à l’époque du long baiser de conclusion. Le
film
japonais : une historiette un peu plus banale que nature, très bien p
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ale que nature, très bien photographiée. C’est le
film
du type « Jeux de soleil dans les jardins, complets variés, ça fait t
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’être ainsi qualifié : c’est peut-être le premier
film
où l’on a fait du ciné avec des moyens proprement cinégraphiques. Ici
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pas, il exprime, et se suffit. Mais comme pour le
film
1905, on a sans cesse envie de crier : « Trop de gestes ! » C’est une
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e style. D’ores et déjà, il faut admirer dans les
films
de René Clair un sens du miracle assez bouleversant. Et je ne parle p
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Madame, car alors quoi de plus surréaliste que le
film
1905. Ce n’est peut-être qu’une question d’imagination ; il reste qu’
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re qu’une question d’imagination ; il reste qu’un
film
comme Entr’acte est une aide puissante. Nous faisons nos premiers pas
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doute lui vint. Il alla au cinéma. On donnait un
film
voluptueux. Il aima l’héroïne, mais sans espoir. Il lui écrivit, en s