1
culier qu’implique la publication de notre revue.
Mais
nous savons, tout comme M. Coué, que ce serait de mauvaise méthode. E
2
ogramme. Sans doute, les différences s’accusent :
mais
n’est-ce pas la meilleure raison pour nos aînés de chercher plus pati
3
Pas question de les saluer ni d’emboîter le pas,
mais
seulement de retenir sa place au spectacle qu’ils offrent et de les c
4
ce qu’on a coutume d’appeler notre « désordre ».
Mais
on est toujours le fils de quelqu’un… Et, peut-être, la considération
5
erbe de fleurs disparates, aux tiges divergentes,
mais
qu’un ruban rouge et vert lie par la grâce d’une volonté sans doute d
6
e les faits justifient : sincérité = spontanéité.
Mais
la morale est ce qui s’oppose en premier lieu à la spontanéité. C’est
7
r parce qu’il ne sait pas tout sur le personnage.
Mais
quant à l’auteur, il n’y a pas de gratuité. Le geste le plus incongru
8
t un moyen de connaissance plus intégrale de soi.
Mais
pour être moins pittoresque et plus « entachée d’utilitarisme », la d
9
une connaissance plus intense et plus émouvante ;
mais
la morale, plutôt que de nous constater, doit nous construire — selon
10
bien je me mettrai à l’analyser plus longuement.
Mais
alors je le fausse, puisque je le prive de la puissance de se délivre
11
me renseigne assez exactement, non sur mon passé,
mais
sur le moment que je vis1. Il est bien clair qu’on ne saurait atteind
12
en moi. En réalité, je n’assiste pas à moi-même,
mais
à la destruction de moi-même. Par les fissures, un instant, j’ai pu s
13
un instant, j’ai pu soupçonner des profondeurs ;
mais
déjà c’est le chaos. Mon corps et moi, le livre si poignant de René
14
us crée, elle ne nous crée pas n’importe comment,
mais
selon certaines lois où se retrouve notre individualité. Elle nous cr
15
enrichissement, d’une consolidation de l’individu
mais
avant tout un moyen de se connaître. Cependant, n’est-ce pas lui-même
16
chesses et ne serve parfois de contrôle efficace.
Mais
les bénéfices sont maigres en regard des dangers que la sincérité du
17
Peut-être juste assez pour qu’ils vous aident3 —
mais
jamais au point d’oublier la vérité qu’on désirait qu’ils cachent pou
18
cachent pour un moment. « L’art est un mensonge,
mais
un bon artiste n’est pas menteur », dit Max Jacob. « Être sincère, c’
19
cère, c’est avoir toutes les pensées » (Rivière).
Mais
on ne peut se maintenir dans cet état. Ce « mensonge », ce choix faux
20
nir dans cet état. Ce « mensonge », ce choix faux
mais
bon, nécessaire à la vie, n’est-ce pas être sincère aussi que de s’y
21
aitent que d’être leur propre témoin, intelligent
mais
immobile : ce sont les mêmes qui s’ignorent en tant que personnes. Co
22
réalité à l’illusion. (Max Jacob.) Un rôle ? Oui.
Mais
si le personnage est maintenu jusqu’à la mort, il se confond avec l’h
23
sinistre à la sincérité presque pure de cet âge.
Mais
il le faut dépasser.) Si j’en crois l’intensité d’un sentiment inti
24
ité d’y aller par les moyens les plus efficaces ?
Mais
on nommera cela de l’hypocrisie. Soit, j’accepte. Et aussitôt j’annon
25
à invoquée, hypocrisie consolante et libératrice.
Mais
tu m’offrais un visage un peu crispé, signe d’une ironie secrète et p
26
t si désespérément vrai, tyrannique, insuffisant.
Mais
un pli de ta lèvre, un peu sceptique, quand mon esprit partait dans l
27
but peut-être dérisoire vers quoi je me portais,
mais
bien ces figurants de mon bonheur que je me conciliais pour des retou
28
s désirs, un quant-à-soi qui ne gêne aucun geste,
mais
incline discrètement les décisions et les rend complices d’un dessein
29
lle, quelles merveilleuses duperies cela suppose.
Mais
c’est une honnêteté peut-être plus réelle que l’autre. Et l’on conçoi
30
ude… Ô vérité, ma vérité, non pas ce que je suis,
mais
ce que de toute mon âme je veux être !… 1. La véritable descriptio
31
e vagues brumes. Insulter ta beauté froide ? Oui,
mais
à qui s’adresser. Automne au sourire absent, Or luisant, terreau qui
32
s vent-coulis de la mort. Garçon, un café, un ! »
Mais
l’étoile chantait dans l’axe de sa vie normale et s’approchait en fai
33
ttre du survivant (février 1927)i j « Triste,
mais
vrai. » (Les journaux.) Mademoiselle, Il faut d’abord que je m’excus
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d’une fois pendant une danse qu’il fit avec vous,
mais
vous les détourniez soudain comme pour vous arracher à une obsession
35
yaient sans doute plus qu’ils ne vous attiraient.
Mais
, maintenant, je pense que ces regards croisés n’avaient aucune signif
36
préparait à vous rendre attentive à ma présence…
Mais
, alors, je ne sais quel démon du malheur me paralysa. Je venais d’ent
37
s de champagne vides ; car on pardonne l’ivresse,
mais
non certaines douleurs. Même, je fus obligé de confier à un ami que j
38
omme l’envie d’un sommeil sans fin… J’avais soif,
mais
la seule vue d’un liquide me soulevait le cœur. L’aube parut. On étei
39
s l’ascenseur descendant… Il aurait fallu monter,
mais
l’idée de vous trouver peut-être assise en face de votre bel ami laqu
40
ous reconnaître dans la foule qui se précipitait,
mais
je n’avais pas pris de numéro, je ne pouvais pas monter. Je finissais
41
l’angle de cette rue et qui avait votre démarche.
Mais
, pendant ce temps, vous pouviez paraître enfin où mon désir surmené v
42
femme qui s’était penchée vous ressemblait tant.
Mais
je n’osais presque pas la regarder, à cause d’une incertitude qui red
43
nt, sans me regarder. Je descendis derrière elle.
Mais
tout de suite des parapluies la dérobèrent à mes yeux. Une bouche de
44
du matin. Premiers appels d’autos dans la ville,
mais
il me semble que toutes choses s’éloignent de moi vertigineusement, p
45
sage. Peut-être ne vous ai-je pas vraiment aimée,
mais
bien ce goût profond de ma destruction, ce rongement, cette sournoise
46
cette table. (Je le caresse, entre deux phrases.)
Mais
voici que ce geste de ma mort aussi me lasse, l’image que je m’en for
47
nt seules de taxer de chrétienne une œuvre d’art.
Mais
, d’autre part, cette équivoque des symboles, cette simplicité à chaus
48
cristal taillé, selon toutes les règles de l’art,
mais
que l’essence obtenue, si elle est de rose, est sans parfum. (Tout
49
soirées, et de les occuper quatre heures durant…
Mais
la vision, rapidement entrevue par chacun dans son for le plus intéri
50
sique : la mort d’Hyppolite se passe en coulisse.
Mais
Phèdre avoue tout « devant le cadavre encore tout chaud ». Affreux. A
51
ueuse d’une colonnade, puis un jeu d’échec serré,
mais
sur la corniche d’un gratte-ciel, d’où se met à descendre un petit ba
52
il tire sur l’œuf d’où naît une colombe. Chasse.
Mais
un papillon éclatant qui battait de l’aile un dixième de seconde, par
53
verticale donne la clé… Un enterrement bourgeois,
mais
le corbillard est traîné par un dromadaire, d’ailleurs dételé. Les am
54
plus et nous demandions grâce de trop de plaisir.
Mais
je ne suis pas sûr que le plaisir du public fût de même essence que l
55
t se pousser en disant : « C’que c’est cochon ! »
Mais
le moment ne vient pas, ils sont déçus. Enfin, mon voisin, un agent,
56
nir fous ! » — « Hé ! lui dis-je, si seulement. »
Mais
tout de même, là par exemple, où nous ne pouvons nous empêcher d’admi
57
ur le rêve, le peuple, qui n’a pas vu ces dessous
mais
accueille le résultat avec la naïveté qu’il faut, approuve et dit : «
58
ourne du véritable miracle auquel nous assistons.
Mais
de pareils défauts sont presque inévitables dans une production de dé
59
vement ne souligne pas, il exprime, et se suffit.
Mais
comme pour le film 1905, on a sans cesse envie de crier : « Trop de g
60
r le moins, c’est le fait d’un art à sa maturité.
Mais
ce sont là critiques de style. D’ores et déjà, il faut admirer dans l
61
vertigineux du Silence. On nous montre des Dieux,
mais
c’est pour détourner nos regards de cela qu’il faut bien nommer le Vi
62
n faux sommet vers quoi des faibles s’efforcent —
mais
déjà c’est de plus loin qu’il les nargue. Il connaît enfin une solitu
63
auquel se soit jamais abaissée une civilisation.
Mais
nous sommes encore quelques-uns à jouer nos derniers atouts sur notre
64
i a le mérite de n’être pas qu’un jeu littéraire.
Mais
enfin, c’est encore un Musset, seulement transposé dans notre siècle
65
ce de Libertinage. Sous une certaine rhétorique —
mais
la plus belle, — ce qui tressaille et m’atteint au vif, c’est tout de
66
r pour quelles fins assez basses, nous le savons…
Mais
pour Aragon, ce n’est point façon de parler. Son « nulle part » est s
67
critique qui n’épouse pas le rythme d’une œuvre,
mais
s’avance à sa rencontre armé de l’appareil à frigorifier de sa raison
68
certain temps déjà que nous ne nous sommes revus.
Mais
je suis vos travaux avec intérêt, et il m’a paru que depuis quelque t
69
t :) Croyez, Monsieur, à mon estime la plus vive.
Mais
décidément nous sommes débordés, voyez vous-même, pas moyen de causer
70
, c’est entendu, on ne peut rien faire sans vous.
Mais
n’oubliez pas que « l’artiste serait peu de chose s’il ne spéculait s
71
me faire quelque chose là-dessus pour la Revue ?
Mais
plus tard, plus tard. Tenez, voici un traité de métaphysique, vous li
72
ousculé.) Moi. — Vous disiez, ma vie ? La Muse (
mais
oui, la Muse, sortant de derrière un rideau). — J’attends votre plais
73
en leur désinvolture, car enfin, elle est déesse.
Mais
entre leurs mains qu’est-elle devenue ? C’est bien leur faute si elle
74
a raison ? Eh bien, c’est vous qui l’aurez voulu,
mais
tant pis, nous serons du Nord. Nous serons romantiques. Nous serons b
75
e, la Réforme, Karl Marx, la préface de Cromwell.
Mais
il ne s’agit pas de refaire notre petite révolution à nous, dans tel
76
tuellement, juvénilement, incontestablement beau.
Mais
alors, Aragon, pourquoi se faire marchand des œuvres complètes de Kar
77
n qui, comme tout ce qui est parisien, hait Paris
mais
ne saurait vivre ailleurs… Mais non, il y aurait trop à dire, et puis
78
isien, hait Paris mais ne saurait vivre ailleurs…
Mais
non, il y aurait trop à dire, et puis l’on croirait encore que je sui
79
etc., etc. Et certes ce n’étaient pas des êtres,
mais
leurs abstractions que nous haïssions. Notre haine de certaine morale
80
ement une sympathie humaine pour nous sans prix ?
Mais
nous avions besoin de révolution pour vivre, pour nous perdre. Vivre
81
les femmes. C’était un vice, la révolution-vice.
Mais
on ne vit, on ne meurt que de vices. ⁂ Ici le lecteur se rassure. «
82
mal tourné, on pensait bien, ah ! cette jeunesse,
mais
voyons des affaires plus sérieuses. Et tout est dit. Ah ! c’est vrai,
83
l Claudel. 10. Musset de La coupe et les lèvres.
Mais
oui, c’est paradoxal. 11. Les livres les plus répandus à Genève sont
84
l’oreille : « Mon chéri, si j’aime la comtesse ?
Mais
tu es si laid que cela me donne encore plus de plaisir. » Le duc paya
85
chansons, et des violons déchirants dans sa tête…
Mais
le sommeil s’évaporait aux caresses des flocons, plus perfides que de
86
amis fuiront un lâche. Parce que je reviens seul.
Mais
moi, qui regarde comme de l’autre bord, je songe qu’il est des visite
87
e tant d’autres à cet âge, logé, nourri, blanchi,
mais
non point diverti. J’étais bon, Monsieur, normalement bon. L’idée, pa
88
e nostalgie. Pour lui, sans doute, j’étais perdu.
Mais
il souffrait d’autre chose encore : il se savait vieux, maintenant. »
89
t encore par instants l’air de la dernière danse,
mais
nous avions aussi envie de pleurer, à cause du soir trop limpide et t
90
e vol de quelques joies parfaites de ma jeunesse…
Mais
il est trop tard, Monsieur, pour critiquer les modalités de ma vengea
91
z la lourdeur de l’expression — une règle de vie.
Mais
, je vous l’avouerai, ce qui me retient de tirer de votre conduite les
92
prouvé par là que le potache n’ait point raison.
Mais
justement je n’éprouve aucun désir d’avoir raison. Je sens aussi bien
93
il que vous avouez modestement n’être pas inédit.
Mais
point n’est besoin de rappeler Candide : nous pensons que bien avant
94
vous croyais écrivain ? — Hélas ! soupirez-vous.
Mais
j’ai tué la littérature en moi, n’en parlez plus, j’en sors, je l’aba
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moi, n’en parlez plus, j’en sors, je l’abandonne…
Mais
notre paysan, rusé : — Vous l’abandonnez ? Pour quoi ? — Pour la vie
96
xcuse d’une audace qu’ils escomptent scandaleuse.
Mais
voici un bar où je vous suis. Vous y entrez plein de mépris pour Paul
97
us choquent ? La vie ! — proclamiez-vous… Soit.
Mais
maintenant je vais me fâcher chaque fois que vous direz : « extravaga
98
ange. L’eau est incolore, inodore et sans saveur.
Mais
fraîche. Ainsi, jusque dans votre mépris pour le pittoresque, vous té
99
i est en nous (dangereuse tant que vous voudrez).
Mais
ce refus n’est pas seulement comme vous pensez, d’une ingratitude sal
100
démons que vous prétendez m’interdire de nommer.
Mais
moi je partage avec certains Orientaux cette croyance : nommer une ch
101
qu’il ne tolère pas qu’on lui parle littérature.
Mais
il y a des mépris qui sont de sournoises déclarations d’amour. Tel qu
102
tre seul moyen de connaissance concrète du monde.
Mais
c’est à condition qu’on ne l’écrive pas, même en pensée. La poésie pu
103
llusions furtives à certains états de la réalité.
Mais
plus les mots se plient à des exigences sémantiques — dont on connaît
104
salon, par contre, c’est d’un ridicule écrasant :
mais
rien n’est plus facile que d’y échapper. III Sur l’utilité de la l
105
beau soir il faille écrire pour vivre, possible ;
mais
, pour sûr, jamais vivre pour écrire16. De tous les prétextes que l’on
106
s verriez à quoi cela peut servir, une citation.)
Mais
non, cher ami, voici qu’une envie me prend de vous conter un peu cett
107
que sévère et dénuée de tout secours de l’Esprit.
Mais
un jour viendra où les hommes se révolteront contre le joug atrocemen
108
Belles-Lettres est essentiellement une mystique.
Mais
parce que je suis de sang-froid, je ne puis dire grand-chose de plus.
109
ne se comprend bien qu’entre jeunes hommes ivres.
Mais
alors point n’est besoin de formuler cette ivresse ; autrement que pa
110
ir ou poète (au sens le plus large de ces mots.) (
Mais
je tiens à le leur dire ici : les anciens bellettriens qui ont perdu
111
entrent en état de grâce ou de blasphème, selon.
Mais
ce qui importe d’abord, n’est-ce point de se livrer, purement et simp
112
(mars 1929)z Prison Prisonnier de la nuit
mais
plus libre qu’un ange prisonnier dans ta tête mais libre comme avant
113
ais plus libre qu’un ange prisonnier dans ta tête
mais
libre comme avant cette naissance aux lents vertiges Quand la nuit s’
114
l’absence se ferment sur le vide Tu pleurerais
Mais
la grâce est facile comme un matin d’été la grâce tendrement dénouée
115
t ravi d’un silence c’est le miroir d’une absence
mais
le signe de sa grâce Dans l’or vert évanouie au cœur éclatant du jo
116
ppe Godet (avril 1929)aa Quand avec un air fin
mais
un ton convaincu l’on a répété dans une ballade fameuse « Que voulez-
117
ce ne pouvait y tuer un lyrisme quasi inexistant,
mais
bien y exciter un esprit critique fort alerte. Jugez-en à la façon do
118
tit capital. Le contraire de la poésie, bien sûr.
Mais
on n’en demande pas tant dans les familles. Et qu’importe si la persp
119
ce n’est point un paysage d’âme qu’on y cherche,
mais
l’anecdote bien tournée, des noms connus. Tout est sur le même plan ;
120
le même plan ; le dessin d’ailleurs est élégant.
Mais
comme tout cela manque de chair. Et de rêve. Est-ce qu’en ce temps-là
121
e grande paire d’ailes. Allait-on s’émerveiller ?
Mais
déjà Freud expliquait le monstre, les chaires le dénonçaient, et les
122
me agitait ses ailes non sans une ingénue fierté.
Mais
au courant d’air s’enrhuma le grand-papa. On craignit de le perdre. —
123
de son retour à l’état normal, qui est pédestre.
Mais
à partir de ce jour, on lui fit sentir qu’il était devenu beaucoup mo
124
a des ailes sera persécuté à cause de ses ailes,
mais
celui qui n’en a pas sera méprisé parce qu’il n’en a pas. Le libér
125
On donnait un film voluptueux. Il aima l’héroïne,
mais
sans espoir. Il lui écrivit, en sortant de là, dans une crèmerie plei
126
à, dans une crèmerie pleine de couples à la mode.
Mais
en écrivant il pensait à une femme blonde assise près de lui. Ayant d
127
éponse : « Vous avez commis une erreur, cher ami,
mais
bien excusable de la part d’un poète en état, sans doute, d’inspirati
128
amour destinée à une femme blonde. Je suis noire.
Mais
je sais qui c’est. J’ai fait suivre. Alexandrine un jour m’a laissé e
129
lupart des noctambules préfèrent d’aller à pied ;
mais
moi je me méfie ; se promener seul la nuit dans une ville étrangère,
130
l’origine non seulement des passions amoureuses,
mais
de la plupart des entreprises démesurées qu’enregistre l’Histoire, sc
131
ormule du plat idéal : Du Bos en sauce Marthaler.
Mais
ne parlons pas de mangeaille : c’est tout de suite écœurant et préten
132
k, est là. Pierre Girard n’est pas là, ni Othon ;
mais
bien quelques sirènes. Albert Béguin, André Würmser, Théobaldus Bomba
133
nt prête à fondre de tendresse au premier regard.
Mais
non, trop bien élevée, elle se ressaisit, pense à Genève, reprend aus
134
dorables roseurs boréales. Hoffmann n’est pas là,
mais
bien Dollonne, ce qui revient au même. Une femme fatale et un grand i
135
lles, divaguait sous la lune, hagard et fiévreux,
mais
comme abandonné par la grâce. Ce vagabondage désespéré dura plusieurs
136
de désespoir, je retrouve les contes d’Hoffmann.
Mais
il s’agit de les vivre plutôt que d’en parler vous voyez bien que j’a
137
ccompagnement dans les feuillages de voix fausses
mais
aériennes, des chansons populaires qui sont ce que je connais de plus
138
son du colonel en retraite a des fenêtres basses,
mais
défendues par des rosiers sauvages. Laquelle des trois filles est don
139
e cloche débile au corridor, — à Paris. Bientôt…
Mais
il est temps de mettre à ces fariboles un terme19. J’ai du solide à é
140
duction de North en acidité légère de fruit vert,
mais
on n’ose reprocher à ces images ce qu’elles ont d’un peu grêle : leur
141
en que je ne suis pas plus coquette qu’une autre.
Mais
les hommes comme vous aiment que les femmes soient coquettes à les fa
142
nette, vos paroles ne sont pas pour les oreilles,
mais
pour les lèvres de ceux qui vous aiment. Car elles sont insensées, ma
143
e ceux qui vous aiment. Car elles sont insensées,
mais
comme des baisers dans l’air. Je voudrais vous poser une question, So
144
sage, si seulement vous saviez ce que vous dites.
Mais
, en vérité, que signifient pour vous le beau temps et la pluie ? Est-
145
des femmes qu’elles sont naturellement païennes.
Mais
les peuples païens sont toujours religieux, alors que les femmes de c
146
» rien de plus que l’un des noms de sa présence.
Mais
un jour la lumière est morte autour de nous, elle est morte à la surf
147
e à l’intérieur d’un être. Ainsi tout est changé,
mais
peu le savent. Peu savent le chemin qui va du signe à l’être. Longues
148
tu sais pour quel « bien » désiré tu les aimes ;
mais
tu sais qu’au soleil de l’aube aussi d’autres fois tu l’as possédé. T
149
ne faut pas choisir parmi tant de choses créées,
mais
seulement distinguer en toi-même leur convenable sens. Et quand tu co
150
sane… Ce n’est pas qu’elle soit belle, peut-être,
mais
qu’elle pleure, qui me réchauffe. Parce qu’elle se tient là « vêtue d
151
à « vêtue de son péché », — comme une courtisane.
Mais
vous n’êtes qu’une petite fille.20 20. [Note à l’achevé d’imprimé
152
corde en détachant ainsi des phrases du contexte.
Mais
si j’adoptais une autre méthode, les dimensions de la Revue n’y suffi
153
rement et simplement. W. James ne disait pas non.
Mais
quoi ? Laisser tomber la « discipline » ? Et d’ailleurs, une démissio
154
. Depuis lors on nous parle du créé et du créant.
Mais
nous voudrions des créateurs qui parlent. Peu nous importe les « co
155
phie des sciences, durant quelques années encore.
Mais
ce n’est pas, comme certains le répètent, d’une dogmatique que nous a
156
ancienne ? Les historiens le croient volontiers.
Mais
on ne saurait dire qu’ils témoignent par là de beaucoup de respect po
157
invariant », connu ou inconnu, passé ou à venir,
mais
bien d’un ordre, reçu hic et nunc, et d’une présence, qui juge tout.
158
us donner pour modèle du clerc qui ne trahit pas.
Mais
une figure presque parfaite d’intellectuel en action, d’homme qui pen
159
omme d’action » — cette sotte espèce américaine —
mais
en homme de pensée agissante. Nous méprisons trop facilement la cultu
160
nt voir, toujours prêt à l’accueil le plus ardent
mais
aussi le plus utilement critique si vous alliez lui parler d’un proje
161
bjet de vos requêtes au roi. — Oui, dit le poète,
mais
sans nobles, sans rois, peut-il y avoir des vilains ? aj. Rougemon
162
t ce n’est pas seulement absence du son, du sens,
mais
sourde pulsation d’un blanc, d’un vide. « Énigme, ce qui naît d’un ja
163
el, témoins de quelque immense Hespérie effondrée
mais
dont les noms, par cette voix cités, suffisent à ranimer la gloire he
164
de cet azur noir du plein midi sur les Cyclades.
Mais
Hölderlin n’a jamais vu les Îles ! Ainsi sa poésie devenait-elle pour
165
ur lui dans la distance et dans le temps du rêve.
Mais
au-delà des accidents remémorés, qu’en était-il de la substance des g
166
des rives ». Neckar imaginé comme enfance perdue,
mais
aussi comme aimé de loin, dans un futur anticipé qui fera de lui un p
167
’où partent les grands fleuves, le Rhin allemand,
mais
aussi l’Aigle vers l’Olympe, vers les antres de Lemnos, et vers les f
168
uard ne connaît que l’instant, le temps ponctuel.
Mais
Hölderlin, ses grands hymnes décrivent toutes les dimensions de l’abs
169
s le temps, dans l’espace, dans la transcendance,
mais
d’une absence qui est toujours appel, nostalgie qui se mue en prophét