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Lors je baise votre main Comme on signe d’un faux
nom
. d. Rougemont Denis de, « Billets aigres-doux », Revue de Belles
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ci-devant soleil. C’est là qu’Urbain, premier du
nom
dans sa famille, laquelle n’avait compté jusqu’alors que d’authentiqu
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Encore un qui vous aime, je ne vous dirai pas son
nom
. i. Rougemont Denis de, « Lettre du survivant », Revue de Belles-Le
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ême moins misérable que Clément Vautel — et si ce
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revient sous ma plume, comme une mouche qu’on n’a jamais fini de chas
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ertaine morale ne venait-elle pas de ce qu’en son
nom
l’on mesurait odieusement une sympathie humaine pour nous sans prix ?
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ys où je cherchais mon dernier papier, je lus mon
nom
en grosses lettres : c’était l’annonce du décès de mon père. » J’étai
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ilitaire au service des sacro-saints Principes au
nom
desquels tout se ligue aujourd’hui pour anéantir la seule chose qui r
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)v I Parler littérature Si je prononce le
nom
de tel de vos confrères, si je dis : « Avez-vous lu… », vous voilà ro
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ées des autres, je vous ai mis un collier avec le
nom
du propriétaire ; tirez un peu sur la laisse, que j’éprouve la fermet
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ttérature, c’est faire la part du feu. Je dis ces
noms
, ces opinions, ces titres de livres : tout cela jaillit, s’entrechoqu
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Le Grand Écart, roman de M. Cocteau, a donné son
nom
à un établissement de nuit très en vogue à Paris. Cambronne (général)
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u’on y cherche, mais l’anecdote bien tournée, des
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connus. Tout est sur le même plan ; le dessin d’ailleurs est élégant.
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son manuscrit et conclut : « L’inspiration est le
nom
qu’on donne en poésie à une suite de malentendus heureusement enchaîn
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; et votre « bonheur » rien de plus que l’un des
noms
de sa présence. Mais un jour la lumière est morte autour de nous, ell
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Hölderlin dans le souvenir des
noms
splendides (1968)al Qu’est-ce qui persiste du poème qu’un jour ou
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d’élans ou d’amples chutes, de rythmes brisés, de
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grecs, d’éclats de lumière élevés dans l’immense paysage intérieur. O
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quelque immense Hespérie effondrée mais dont les
noms
, par cette voix cités, suffisent à ranimer la gloire heureuse. Et l’é
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rénovée par ces fragments — départs, invocations,
noms
sacrés de l’Ionie — était-elle plus pure et plus vraie, plus efficace
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utre chose que le poète à partir d’un signe, d’un
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, d’une lumière de l’Hellade imaginée. Se souvenir ainsi de Hölderlin,
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it de sa création »29. Son langage, il le fait de
noms
sacrés et de signes élus, qualifiés par un « ton fondamental ». C’est
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e de code initiatique, le chiffre de sa religion.
Noms
de fleuves et d’îles, de cités, de hauts lieux ; et leur seul énoncé
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vous j’élirai ma demeure à jamais, près de vous,
noms
splendides ! 21. Patmos, 1801-1802. 22. Mnemosyne III, 1803. 2
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gemont Denis de, « Hölderlin dans le souvenir des
noms
splendides », Revue de Belles-Lettres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Frib