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une politique des sentiments plus subtile et, je
pense
, moins vulgaire que cette agilité offensive qu’on appelle dans la vie
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her à une obsession secrètement attirante ; et je
pensais
que la force de mon désir était telle que vous en éprouviez vaguement
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s qu’ils ne vous attiraient. Mais, maintenant, je
pense
que ces regards croisés n’avaient aucune signification et que mon anx
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e ne sais si ce malicieux Gagnebin (non pas Elie)
pensait
à quelqu’un lorsqu’il écrivit certains vers qu’on peut lire plus haut
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ce. « Well ! », dit enfin Dardel. Les autres n’en
pensent
pas moins. Quelquefois, Mossoul amène un scénario né entre deux cafés
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lle que celle dont nous avons convenu et que nous
pensions
la seule possible. Le monde « normal » nous apparaît alors comme l’un
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pas ». On dit : « Je ne comprends pas », et l’on
pense
: « C’est donc incompréhensible ». On dit : « C’est incompréhensible
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e salut pour nous n’est nulle part. » Nulle part,
pensais
-je : le salut n’est pas là, ou là, à Rome, à Athènes, à Moscou, dans
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ouge pour la simple raison qu’ils ont dit blanc ?
Pensez
-vous combattre cet esprit « bien français » qui s’associe à tant d’ob
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ci le lecteur se rassure. « Il s’y retrouve. » Il
pense
que c’est bien jeune. Et : encore un qui rue dans les brancards, c’es
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t des histoires de copains qui ont mal tourné, on
pensait
bien, ah ! cette jeunesse, mais voyons des affaires plus sérieuses. E
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ve jamais. Il s’est trompé, ce n’est pas elle. Il
pensa
que c’était un ange, de ceux qui vont à la recherche des âmes. Aussit
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îner assez naturellement chez des jeunes « et qui
pensent
» ce goût de l’évasion caractéristique de tous les « vices romantique
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ais point n’est besoin de rappeler Candide : nous
pensons
que bien avant Voltaire il y avait des autruches pour enseigner cette
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l’abandonnez ? Pour quoi ? — Pour la vie ! Or je
pense
, à part moi : j’ai lu ça quelque part. Voyez ma franchise. Un peu gro
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ez). Mais ce refus n’est pas seulement comme vous
pensez
, d’une ingratitude salutaire, c’est refus de limiter le mal. Je vous
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pleine de couples à la mode. Mais en écrivant il
pensait
à une femme blonde assise près de lui. Ayant demandé un timbre pour a
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ime. Elle attend votre lettre depuis des mois. Je
pense
que ces lignes vous trouveront réunis. Avec ma bénédiction, je suis v
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nfin qu’il est perdu, il découvre la liberté. (Je
pense
à la boussole autant qu’au sens moral.) Le goût de se perdre est un d
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du style d’un rôti, et en cuisine littéraire, de
pensers
mis à toutes sauces. Si M. Thibaudet connaissait l’hôte de céans, il
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d. Mais non, trop bien élevée, elle se ressaisit,
pense
à Genève, reprend aussitôt de la consistance, et dans son trouble app
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fait beau ou s’il fait vilain. Lord Artur. — Je
pense
sérieusement que vous ne l’avez jamais su. Pas plus que vous n’avez j
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les tempêtes sont « belles ». C’est pourquoi vous
pensez
encore que le bonheur peut exister en dehors de la souffrance, et mêm
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er dans ma prière « qu’il fasse beau demain », je
pensais
en dessous que j’aimais mieux les herbes mouillées. Lord Artur. — On
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et non pas ses conditions « éternelles ». Nous ne
pensons
pas qu’il y ait lieu pour un philosophe, d’être rassuré par la découv
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ue parfaite d’intellectuel en action, d’homme qui
pense
ce qu’il fait, qui fait ce qu’il pense. Nous manquons terriblement de
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’homme qui pense ce qu’il fait, qui fait ce qu’il
pense
. Nous manquons terriblement de tels hommes, en Suisse romande. Nous m
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privés de sens à cause de tant d’années d’oubli,
pensais
-je. Je notais quelquefois ces fragments mémorables pour essayer d’en