1
« Ce n’est pas une phrase, s’écrie-t-il, c’est un
poème
, un poème du rêve, une fleur du fond de la mort. » Or, on découvre à
2
pas une phrase, s’écrie-t-il, c’est un poème, un
poème
du rêve, une fleur du fond de la mort. » Or, on découvre à la fin de
3
liés par les surréalistes, donnés à la fois comme
poèmes
et comme dictées de l’inconscient, au fond desquels on a si vite fait
4
anouis des arcs-en-ciel de névroses dans tous les
poèmes
où détresse rimait avec maîtresse. École savait le mythe du voyage, e
5
ts. Au défaut de l’ivresse naissante se glisse un
poème
où vous aimiez à la folie votre douleur. Narcisse se contemple au mir
6
incra jusqu’à sa gueule de bois pour en faire des
poèmes
. Alors je cherche les raisons de votre indignation, quand il m’échapp
7
s’en apercevrait pas. Je pressens encore dans vos
poèmes
les plus obscurs des allusions furtives à certains états de la réalit
8
dresse une requête au roi, il doit lui chanter un
poème
. S’il s’adresse à un noble, trois poèmes. Si c’est à un vilain, il fa
9
hanter un poème. S’il s’adresse à un noble, trois
poèmes
. Si c’est à un vilain, il faut que le barde chante jusqu’à ce qu’il n
10
splendides (1968)al Qu’est-ce qui persiste du
poème
qu’un jour ou l’autre nuit nous avons lu puis oublié ? Un « ton fonda
11
ut autre désir auparavant connu de le revivre, ce
poème
, de le relire en sa mémoire, de le recomposer contre l’oubli comme so
12
erset, ces attaques identiques de deux des grands
poèmes
de la folie : Nah ist Und schwer zu fassen der Gott21 Reif sind, in
13
émorés, qu’en était-il de la substance des grands
poèmes
? L’émotion rénovée par ces fragments — départs, invocations, noms sa
14
insi de Hölderlin, c’était revenir à la genèse du
poème
dans l’élan de sa nostalgie fondamentale. D’une poésie dont le mouvem
15
qualifier et activer la nostalgie constitutive du
poème
: le Gothard et l’Olympe, Pister, l’Indus, Patmos, et Dodone, et Délo