1
’accusent : mais n’est-ce pas la meilleure raison
pour
nos aînés de chercher plus patiemment encore à nous comprendre et de
2
demandons pas qu’on prenne toutes nos obscurités
pour
des profondeurs. Et nous n’allons pas procéder à quelque sensationnel
3
s nécessaire — provisoirement — que satisfaisante
pour
l’esprit. C’est ainsi que nous trompant nous-mêmes, sous le prétexte
4
. Tout le monde en parle, et chacun s’en autorise
pour
excuser sa petite faiblesse originale : tant qu’à la fin la notion co
5
impulsion spontanée (Gide), ou « perpétuel effort
pour
créer son âme telle qu’elle est » (Rivière), ou encore refus de chois
6
a pas attendu les éclaircissements du subtil abbé
pour
n’y plus rien comprendre. ⁂ Qu’on imagine un personnage de tableau se
7
r de lui — et l’étonnement indigné du spectateur.
Pour
parler avec un peu de clairvoyance de ce dont nous avons vécu jusqu’à
8
qu’il y a de déplaisant dans l’effort d’un esprit
pour
se dégager de confusions aussi perfides et si profondément mêlées à s
9
nomme gratuité. Lafcadio poussant Fleurissoire «
pour
rien » ne songeait pas qu’il allait faire école. Le fait est que ce g
10
moyen de connaissance plus intégrale de soi. Mais
pour
être moins pittoresque et plus « entachée d’utilitarisme », la décisi
11
de la minute où je me penchais sur mon passé. Ou,
pour
user d’une image plus précise, cette minute est baignée d’une lueur d
12
ure avec Gide : « L’analyse psychologique a perdu
pour
moi tout intérêt du jour où je me suis avisé que l’homme éprouve ce q
13
inissait la sincérité comme « un perpétuel effort
pour
créer son âme telle qu’elle est ». Il voyait dans cet effort sur soi
14
ientôt, incapacité d’agir efficacement. (Il faut,
pour
sauter, une confiance dans l’élan qui échappe à toute analyse préalab
15
d’oublier la vérité qu’on désirait qu’ils cachent
pour
un moment. « L’art est un mensonge, mais un bon artiste n’est pas men
16
ce point de mes notes — à ce point de mon dégoût
pour
ce que beaucoup continuaient d’appeler sincérité et qui me devenait i
17
sincère est celle qui est douée d’assez de force
pour
donner de la réalité à l’illusion. (Max Jacob.) Un rôle ? Oui. Mais s
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ffroi, ce jour de l’adolescence où l’on soupçonne
pour
la première fois que certains, peut-être, jouent leur vie. Rien ne pa
19
t retenir. Dès lors, ce n’est pas lâcher la proie
pour
l’ombre que de tendre vers ce modèle. Dirais-je que c’est ma sincérit
20
sage un peu crispé, signe d’une ironie secrète et
pour
moi douloureuse encore. Pitoyable, trop visiblement, tu prêtais bien
21
ces figurants de mon bonheur que je me conciliais
pour
des retours possibles. C’est ainsi que fidèle à soi-même au plus prof
22
i profonde qu’elle n’a pas besoin de s’expliciter
pour
être efficace — qui m’interdit de nommer ce dont je ne veux plus souf
23
Billets aigres-doux (janvier 1927)d e
Pour
Harriet V. A.-W. Poste aux amours perdues Sur le mont gris pâl
24
« Hommage à Paul Morand » : Billet circulaire
pour
Paul Morand, auteur de « Lewis et Irène » L’auteur de maint roman de
25
a princesse Hélène-C. Soutzo. Les témoins étaient
pour
le marié : M. Philippe Berthelot, secrétaire général du ministre des
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général du ministre des Affaires étrangères ; et
pour
la mariée : Son Excellence M. Diamanty, ministre de Roumanie à Paris.
27
avec vous, mais vous les détourniez soudain comme
pour
vous arracher à une obsession secrètement attirante ; et je pensais q
28
rrachement, comme précisément un enfant qui monte
pour
la première fois… Je me disais encore : Si je prends cet ascenseur et
29
rêtaient avec un sifflement particulièrement doux
pour
ma fatigue, et ces gens pressés et songeurs respectaient la folie dou
30
, Cocteau est un poète : j’en verrais une preuve,
pour
mon compte, dans le fait que je ne sais parler de lui autrement que p
31
bre L’époque s’ouvre où l’on attend un miracle
pour
la fin de la semaine. « Messieurs, disait Dardel, y a pas à tortiller
32
— et l’on gagna. Enthousiasmé, « Mimosa » partit
pour
la Riviera afin de négocier la vente de cette martingale avec des sur
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surréalistes hétérodoxes. Il revint juste à temps
pour
assister à la cérémonie de la pose du point final de « Cinématoma ou
34
par le rayonnement de la robe, fleur qui s’ouvre
pour
dégager le mouvement obsédant de deux jambes, l’harmonie de leurs ara
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ouligne pas, il exprime, et se suffit. Mais comme
pour
le film 1905, on a sans cesse envie de crier : « Trop de gestes ! » C
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les fées paraissent vieux jeu avec leur baguette,
pour
moi qui chaque soir crée ma chambre en tournant un commutateur. Le vr
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temps nouveau, et l’espace en relation se modifie
pour
maintenir je ne sais quelle harmonie… C’est une réalité aussi réelle
38
fers — auxquels je crois encore, et pas seulement
pour
le pittoresque. — Attrape ! Il n’existe pas de théorie du salut. Il
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de théorie du salut. Il n’existe que des systèmes
pour
faire taire en nous l’appel vertigineux du Silence. On nous montre de
40
du Silence. On nous montre des Dieux, mais c’est
pour
détourner nos regards de cela qu’il faut bien nommer le Vide. Tant de
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salut. Nous courons enfin l’Aventure. « Le salut
pour
nous n’est nulle part9 ». Ultime affirmation d’une foi que plus rien
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u ridicule. C’est ainsi que l’on arrive à croire,
pour
un autre, que c’est arrivé, ajoutant foi, dans tous les sens qu’admet
43
du cynisme verbeux 1830, une théorie du scandale
pour
le scandale qui a le mérite de n’être pas qu’un jeu littéraire. Mais
44
comme Aragon sans ridicule. Et ce que je prenais
pour
le ton prophétique, ne serait-ce pas plutôt une sorte de donquichotti
45
ui ne sont pas devenues chrétiennes. » « Le salut
pour
nous n’est nulle part. » Nulle part, pensais-je : le salut n’est pas
46
oit pouvoir nous le désigner, veut nous l’imposer
pour
quelles fins assez basses, nous le savons… Mais pour Aragon, ce n’est
47
r quelles fins assez basses, nous le savons… Mais
pour
Aragon, ce n’est point façon de parler. Son « nulle part » est sans d
48
dit. Voulez-vous me faire quelque chose là-dessus
pour
la Revue ? Mais plus tard, plus tard. Tenez, voici un traité de métap
49
« héritiers de la grande tradition gréco-latine »
pour
assigner à Minerve le bassin de la Méditerranée comme promenoir, avec
50
’époque et les quelques centaines (?) d’individus
pour
qui l’esprit est la seule réalité. C’est pourquoi nous ne pourrons pl
51
mme on a fait, que c’est très joli de crier merde
pour
Horace, Montaigne, Descartes, Schiller, Voltaire, etc., et tout ce qu
52
s de Karl Marx ? Si vous ne dites pas aussi merde
pour
Marx ou Lénine, je le dirai pour vous. Quand on a entrepris la Révolu
53
pas aussi merde pour Marx ou Lénine, je le dirai
pour
vous. Quand on a entrepris la Révolution au nom de l’esprit, on ne va
54
cuter avec eux dans leur langue et de crier rouge
pour
la simple raison qu’ils ont dit blanc ? Pensez-vous combattre cet esp
55
m l’on mesurait odieusement une sympathie humaine
pour
nous sans prix ? Mais nous avions besoin de révolution pour vivre, po
56
sans prix ? Mais nous avions besoin de révolution
pour
vivre, pour nous perdre. Vivre était devenu synonyme de magnifique pe
57
Mais nous avions besoin de révolution pour vivre,
pour
nous perdre. Vivre était devenu synonyme de magnifique perdition dans
58
ndamnations par contumace. Il y a encore des gens
pour
qui les limites de l’anarchie sont : chanter l’Internationale dans le
59
un livre de tendances très modernes. Et des gens
pour
se gausser quand nous écrivons Révolution, et nous offrir un billet (
60
olution, et nous offrir un billet (simple course)
pour
Moscou, ou encore pour demander à qui, enfin, à quoi nous en voulons,
61
un billet (simple course) pour Moscou, ou encore
pour
demander à qui, enfin, à quoi nous en voulons, et finalement nous écr
62
nce où naît le merveilleux. » Au vrai, et surtout
pour
un homme qui élit Freud « président de la République du Rêve » – c’es
63
ateau À Grego More. Il disait : « Je suis né
pour
la mort. » Il fait assez beau pour que s’ouvre ce cœur de l’après-mid
64
ent bon. L’idée, par exemple, d’étrangler un chat
pour
le plaisir me répugnait. Je détestais de peiner quelque être, même en
65
istinguer je ne sais quelle déchirante nostalgie.
Pour
lui, sans doute, j’étais perdu. Mais il souffrait d’autre chose encor
66
m’envahir, contre laquelle je luttais obscurément
pour
augmenter ma volupté. Bientôt je ne pus me tenir de chantonner. J’ent
67
ue 100 francs dans son sac à main : c’était assez
pour
me permettre d’entreprendre quelques beaux vols… » Dès lors, je vécus
68
de ma jeunesse… Mais il est trop tard, Monsieur,
pour
critiquer les modalités de ma vengeance. Veuillez ne voir dans la con
69
n nouvelle, et non dénuée d’ironie, de mon mépris
pour
ce qu’ils appellent, ridiculement, les fondements mêmes de la société
70
tombeau sur lequel je fis graver : Prêté — rendu,
pour
la gloire de l’Église. (Ici, il but une gorgée et prit un temps.) » J
71
de quelques observations théoriques que je tiens
pour
vraies, et j’en vérifie les manifestations vivantes avec une prodigal
72
a explique, m’a-t-on dit, le peu de goût que j’ai
pour
la poésie imprimée. » J’allais oublier de vous dire qu’on me nomme Sa
73
e de, comment dirai-je…, de juvénile insouciance,
pour
ne pas dire inconscience ! qui s’attache à vos faits et gestes. L’on
74
vous entends, interrompit Saint-Julien, par pitié
pour
Isidore dont la sincérité tournait vite à l’agressif — effet d’une ti
75
ue, et, pis, d’agréablement paradoxal. Seulement,
pour
quiconque est aussi profondément persuadé que moi de l’absurdité radi
76
incipes au nom desquels tout se ligue aujourd’hui
pour
anéantir la seule chose qui reste à nos yeux sacro-sainte : la libert
77
que bien avant Voltaire il y avait des autruches
pour
enseigner cette méthode à leurs petits. Le « satisfait » est un être
78
trop agréable. Vous dites d’un goût qu’on aurait
pour
Nietzsche : que c’est de la littérature. Alors, quelque paysan du Dan
79
… Mais notre paysan, rusé : — Vous l’abandonnez ?
Pour
quoi ? — Pour la vie ! Or je pense, à part moi : j’ai lu ça quelque p
80
aysan, rusé : — Vous l’abandonnez ? Pour quoi ? —
Pour
la vie ! Or je pense, à part moi : j’ai lu ça quelque part. Voyez ma
81
ar où je vous suis. Vous y entrez plein de mépris
pour
Paul Morand par qui découvrîtes le charme de ces lieux. Vous composez
82
ail en guise de métaphore, avec une pensée tendre
pour
un ami poète. « L’autre jour au Grand Écart… », dit quelqu’un. À ce c
83
dis n’est pas si cher. Il y en a aussi qui posent
pour
le diable et ne se baignent que dans des bénitiers : on voit trop qu’
84
lus aiguës ? On vaincra jusqu’à sa gueule de bois
pour
en faire des poèmes. Alors je cherche les raisons de votre indignatio
85
ttérature. À force d’avoir mérité ces épithètes,
pour
nous laudatives, vous vous étonnez aujourd’hui de la simplicité. Litt
86
ur. Mais fraîche. Ainsi, jusque dans votre mépris
pour
le pittoresque, vous témoignez d’un goût du bizarre qui révèle le lit
87
religion. Ainsi, de la littérature : votre mépris
pour
ses réalisations actuelles donne la mesure de ce que vous attendez d’
88
s donne la mesure de ce que vous attendez d’elle.
Pour
dire le fond de ma pensée, je crois ce mépris et cette attente égalem
89
action de défense. On cherche un mot, une phrase,
pour
tuer une réalité dont la connaissance devient douloureuse et troublan
90
contraire, il s’agit de l’envisager sans fièvre,
pour
en circonscrire les effets. J’avoue prendre à cette étude un intérêt
91
qu’un autre : et qu’un beau soir il faille écrire
pour
vivre, possible ; mais, pour sûr, jamais vivre pour écrire16. De tous
92
oir il faille écrire pour vivre, possible ; mais,
pour
sûr, jamais vivre pour écrire16. De tous les prétextes que l’on a pu
93
ur vivre, possible ; mais, pour sûr, jamais vivre
pour
écrire16. De tous les prétextes que l’on a pu avancer pour légitimer
94
re16. De tous les prétextes que l’on a pu avancer
pour
légitimer l’activité littéraire, le plus satisfaisant, celui qui rend
95
c’est André Breton qui l’a exprimé : « On publie
pour
chercher des hommes, et rien de plus. » Chercher des hommes ! Ah ! ch
96
oir que révoltes contre leurs morales, ou menaces
pour
leurs instables certitudes, et qui nous font un péché de notre accept
97
nt, vous voyez bien que votre attitude méprisante
pour
la littérature vous ferait bientôt renier le signe le plus certain pa
98
« maladie » dont je parviens à tirer quelque bien
pour
ma vie. Le jour où les soins qu’elle exige me coûteront des sacrifice
99
gue française où l’on dise la vérité librement et
pour
elle-même. Nous regrettons de n’en pouvoir citer, faute de place, que
100
un affreux besoin mystique. Vous réveillerez-vous
pour
les désaltérer, dieux de l’Orient et de l’Occident ? » Certains cris
101
comme la nôtre. D’un côté, en effet, on s’accorde
pour
trouver légèrement ridicule un jeune homme qui recherche activement l
102
nent de là. Nous sommes assez sages et assez fous
pour
ne pas en gémir et pour en accepter les conséquences. Et puis, de tem
103
assez sages et assez fous pour ne pas en gémir et
pour
en accepter les conséquences. Et puis, de temps à autre, voici que no
104
iple du Bienheureux Jean… Et puis, en voilà assez
pour
ranimer la curiosité des plus blasés. Lecteur, fais confiance au Cent
105
une liberté. Une rude épreuve : on n’en sort que
pour
mourir ou pour entrer en religion : rond de cuir ou poète (au sens le
106
ne rude épreuve : on n’en sort que pour mourir ou
pour
entrer en religion : rond de cuir ou poète (au sens le plus large de
107
londe assise près de lui. Ayant demandé un timbre
pour
attirer l’attention de la femme blonde — sans résultat —, il écrivit
108
d’allemand, — et l’allemand littéraire y suffit.
Pour
moi, je ne me sens pas trop embarrassé ; comme j’habite l’Odéon, c’es
109
emin les meilleures phrases que j’avais préparées
pour
subjuguer mes amies, je m’intéresse aux cravates, enfin, je sens mon
110
Il reste de s’asseoir à quelque terrasse de café
pour
y boire à petits coups une amertume acide et tiède comme l’adolescenc
111
es méandres de notre chemin : « Il faut se perdre
pour
se retrouver », nous enseigne une doctrine en vérité moins généreuse
112
ris qu’un chat subtil et ironique feint de lâcher
pour
mieux croquer. Pourquoi ne pas se perdre sans arrière-pensée ? S’il m
113
. Je remarque simplement qu’on n’est jamais mieux
pour
parler qu’en face d’une assiette pleine : l’occupation agréable et es
114
n agréable et essentielle qui consiste à divise ;
pour
mieux l’engloutir — ainsi que le conseillait déjà René Descartes — la
115
tous les officiants visibles ou virtuels, et cela
pour
différentes raisons, la plupart suffisantes. Francis de Miomandre n’e
116
8. ……………… (N. de la R.) 19. L’auteur nous promet
pour
le numéro 6 de nouveaux détails apocryphes. (N. de la R.) ac. Roug
117
r. — Ravissante Sonnette, vos paroles ne sont pas
pour
les oreilles, mais pour les lèvres de ceux qui vous aiment. Car elles
118
, vos paroles ne sont pas pour les oreilles, mais
pour
les lèvres de ceux qui vous aiment. Car elles sont insensées, mais co
119
e que vous dites. Mais, en vérité, que signifient
pour
vous le beau temps et la pluie ? Est-ce que c’est rire et pleurer ? E
120
us finirez par démontrer qu’il faut être chrétien
pour
comprendre quoi que ce soit à la pluie et au beau temps. Lord Artur.
121
r de nous, elle est morte à la surface des choses
pour
renaître au centre de l’homme. Et, dès lors, de tous les événements q
122
pentes, — beau temps de la présence. Car tu sais
pour
quel « bien » désiré tu les aimes ; mais tu sais qu’au soleil de l’au
123
Lord Artur, si je pleurais, quel temps ferait-il
pour
vous ? Lord Artur. — … Le beau mot : courtisane… Ce n’est pas qu’ell
124
e ces Neuchâtelois sont d’infatigables ergoteurs.
Pour
la commodité du lecteur, je recopie les passages phrases auxquels s’a
125
vérité absolue, en ce sens que tout jugement tenu
pour
vrai peut être modifié ou complété, les conditions de la vérité sont,
126
es philosophes, de tout temps, ont montré du goût
pour
une certaine continuité, une certaine permanence qui planerait au-des
127
ternelles ». Nous ne pensons pas qu’il y ait lieu
pour
un philosophe, d’être rassuré par la découverte de telles conditions.
128
homme qui tente d’assumer son moi contradictoire
pour
le mettre aux ordres de la foi. C’est une colle de scolastiques ; ell
129
e qu’ils témoignent par là de beaucoup de respect
pour
la vérité créatrice. Non, notre adhésion à Barth n’est pas le fait de
130
e civilisation soit chrétienne ? Peut-on dire que
pour
le chrétien la perspective d’un nouveau progrès, d’une « marche en av
131
, dans un esprit de libre recherche et de respect
pour
le passé, les invariants chrétiens tels que le développement de la pe
132
libre recherche » par « obéissance », — « respect
pour
le passé » par « respect pour les données présentes » — « développeme
133
ance », — « respect pour le passé » par « respect
pour
les données présentes » — « développement de la pensée moderne » par
134
t — d’une confusion dont le profit ne sera jamais
pour
la foi. Car l’opération de la foi ne relève pas d’un « invariant », c
135
l’auteur d’un pamphlet fameux voulait nous donner
pour
modèle du clerc qui ne trahit pas. Mais une figure presque parfaite d
136
tique ne l’empêchaient nullement de se passionner
pour
les « problèmes » souvent si vagues qui peuplent une âme d’unioniste
137
, un refuge hors de la réalité médiocre et basse.
Pour
Guisan, l’esprit c’était l’acte, l’aide effective apportée hic et nun
138
d’amertume : — Nous n’avons plus guère de mesures
pour
les choses divines et humaines, si nous savons peser d’invisibles ray
139
é ce noble assassinant un serf. Même l’indulgence
pour
les riches a cessé d’être bien certaine. Tout homme en vaut un autre,
140
e Denis de Rougemont, qu’il a bien voulu extraire
pour
nous d’un ouvrage qu’il prépare et qu’il intitulera Doctrine fabuleu
141
e. Je notais quelquefois ces fragments mémorables
pour
essayer d’en retrouver le complément, fût-ce par la suggestion de l’a
142
amais vu les Îles ! Ainsi sa poésie devenait-elle
pour
moi, dans la mémoire, ce que la Grèce avait été pour lui dans la dist
143
r moi, dans la mémoire, ce que la Grèce avait été
pour
lui dans la distance et dans le temps du rêve. Mais au-delà des accid
144
de « réflexion » sur le « sentiment originel » a
pour
fonction de « rappeler la vie perdue à une vie magnifiée »26, on peut
145
lle n’est plus. Paysages évoqués — non décrits et
pour
cause — par quelques épithètes des plus générales : belle, jeune, ria
146
que langage de la nature et de l’art… préexistait
pour
lui… le poète se placerait en dehors de son champ d’efficacité, il so