1
nous comprendre et de nous accorder une confiance
sans
laquelle nous ne saurions aller, et qui, nous voulons l’espérer, ne s
2
ller, et qui, nous voulons l’espérer, ne sera pas
sans
leur donner quelque bénéfice en retour. Certes, nous ne demandons pas
3
u’un dégoût. J’ai cru que je pourrais me regarder
sans
rien toucher en moi. En réalité, je n’assiste pas à moi-même, mais à
4
s l’élan qui échappe à toute analyse préalable et
sans
quoi le saut paraît impossible, absurde.) Enfin, désagrégation de la
5
le commutateur des étoiles… l’une, se décrochant
sans
plus d’hésitation, se mit à pérégriner dans les régions de chasse gar
6
s géantes aux pensées, le ciel trop bas d’un rêve
sans
issue, pesant comme l’envie d’un sommeil sans fin… J’avais soif, mais
7
êve sans issue, pesant comme l’envie d’un sommeil
sans
fin… J’avais soif, mais la seule vue d’un liquide me soulevait le cœu
8
a Place Saint-Michel, elle sortit, en me frôlant,
sans
me regarder. Je descendis derrière elle. Mais tout de suite des parap
9
et les personnages des affiches, tout en marchant
sans
fin dans les couloirs implacablement brillants, je me pris à parler à
10
t. Mon Dieu, il n’y a plus qu’un glissement gris,
sans
fin… Il faudrait que je dorme : il n’y aurait plus rien. 4. Encore
11
Orphée
sans
charme (février 1927)k « Cet âge est sans pitié. » « Le véritabl
12
hée sans charme (février 1927)k « Cet âge est
sans
pitié. » « Le véritable symbole n’est jamais prévu par l’auteur », é
13
es au moins ; de ne pouvoir m’empêcher d’y songer
sans
cesse en lisant cette « tragédie » ; de ne pouvoir m’empêcher non plu
14
raide. Je suis sûr qu’il ne tombera pas. J’admire
sans
émoi. ⁂ Certes, les qualités scéniques de cette pièce sont grandes. J
15
e guère : je sais qu’elle le conduira où il veut,
sans
surprises. « Puisque ces mystères me dépassent, feignons d’en être l’
16
s que l’essence obtenue, si elle est de rose, est
sans
parfum. (Tout de même, Cocteau est un poète : j’en verrais une preu
17
dions pas tant… k. Rougemont Denis de, « Orphée
sans
charme », Revue de Belles-Lettres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg
18
et se suffit. Mais comme pour le film 1905, on a
sans
cesse envie de crier : « Trop de gestes ! » C’est une question d’épur
19
au prix d’un martyre… Nos jugements se rendaient
sans
cesse à l’échelle de l’infini, et cet infini nous écrasait. Comment a
20
Montherlant qui pourrait l’oser dire comme Aragon
sans
ridicule. Et ce que je prenais pour le ton prophétique, ne serait-ce
21
est point façon de parler. Son « nulle part » est
sans
dérobade possible par sous-entendu. Pas plus « ailleurs » que sur ce
22
?… Bon, bon, c’est entendu, on ne peut rien faire
sans
vous. Mais n’oubliez pas que « l’artiste serait peu de chose s’il ne
23
» les thèses rassurantes de la « saine raison »,
sans
se demander jamais si cela ne condamne pas et la santé et la raison.
24
puise vainement une dialectique dont l’objet fuit
sans
cesse par la quatrième dimension. Aragon et les surréalistes auront r
25
urait odieusement une sympathie humaine pour nous
sans
prix ? Mais nous avions besoin de révolution pour vivre, pour nous pe
26
phère toute chargée d’éclairs qui nous atteignent
sans
cesse au cœur et nous revêtent miraculeusement d’aigrettes de folies
27
t que ce n’était pas lui. L’enterrement aura lieu
sans
suite. Suicide du Marquis Salomon le danseur triste baisa cette
28
ù je préférais — et lui aussi — me rendre seul et
sans
argent. Je ne voulais pas le retenir, Je ne pouvais pas le suivre. On
29
savait tout. Il effleura mon front de ses lèvres
sans
une parole quand je vins lui souhaiter le bonsoir. Le lendemain, ses
30
me regarda un instant, si doucement… Je me levai
sans
payer, je partis par les rues, une joie violente commençait à m’envah
31
rveaux bourgeois incapables de concevoir un monde
sans
vieilles filles, sans capitalistes et sans gendarmes. Je sais bien ce
32
ables de concevoir un monde sans vieilles filles,
sans
capitalistes et sans gendarmes. Je sais bien ce que vous me direz : L
33
monde sans vieilles filles, sans capitalistes et
sans
gendarmes. Je sais bien ce que vous me direz : Les millions que je po
34
t l’extraordinaire netteté de votre vie. Elle est
sans
bavures, sans réticences ; elle m’apparaît comme un divertissement pe
35
aire netteté de votre vie. Elle est sans bavures,
sans
réticences ; elle m’apparaît comme un divertissement perpétuel et dén
36
erpétuel et dénué d’inquiétude. Et cela n’est pas
sans
me charmer, croyez-moi. Car, enfin, si je suis ici à vous écouter, c’
37
u un goût étrange. L’eau est incolore, inodore et
sans
saveur. Mais fraîche. Ainsi, jusque dans votre mépris pour le pittore
38
phiquement dans l’infini de la seconde. Des peurs
sans
cause, plus vides que la mort. Toutes ces choses mystiques, c’est-à-d
39
guérirez. Au contraire, il s’agit de l’envisager
sans
fièvre, pour en circonscrire les effets. J’avoue prendre à cette étud
40
avec une Muse qu’ils n’ont pas coutume d’aborder
sans
le mot de passe de la dernière mode ou de savantes séductions. On sai
41
Elle nous permet donc de considérer la situation
sans
fièvre, sans lamentations d’adieu. On nous a parfois traités de fou
42
rmet donc de considérer la situation sans fièvre,
sans
lamentations d’adieu. On nous a parfois traités de fous (avec ou sa
43
ieu. On nous a parfois traités de fous (avec ou
sans
sourire). Nous sommes à l’âge de nous en réjouir. On s’est beaucoup é
44
t’envoler, laissant des parents inconsolables, ô
sans
cœur, ô pervers, ô disciple de Nietzsche ! » — Sous le poids de cette
45
nnait un film voluptueux. Il aima l’héroïne, mais
sans
espoir. Il lui écrivit, en sortant de là, dans une crèmerie pleine de
46
bre pour attirer l’attention de la femme blonde —
sans
résultat —, il écrivit une adresse réelle, et mit la lettre dans la p
47
st au 53 rue de Rennes ; je ne vous le confie pas
sans
un secret tremblement. Nous embarquons Jean Cassou, et le fantôme se
48
her pour mieux croquer. Pourquoi ne pas se perdre
sans
arrière-pensée ? S’il me reste un espoir au sein de mes erreurs les m
49
Est-ce ici ? Je regarde autour de moi : des murs
sans
yeux dominent des baraques éparses dans une brousse où s’engage délib
50
où s’engage délibérément notre fantôme. Il avance
sans
bouger les jambes. Nous suivons à tâtons. Ce que je pressentais ne ta
51
urant et prétentieux. Je suis de ceux qui mangent
sans
faire d’histoires. Je remarque simplement qu’on n’est jamais mieux po
52
dire qu’il fait tout le contraire. Il nous ramène
sans
cesse à l’état de pauvreté (pauvreté en esprit, absence de toute assu
53
’on veut réellement se tirer hors d’une confusion
sans
précédent — d’une confusion dont le profit ne sera jamais pour la foi
54
Ces lieux communs, ces évidences fondamentales et
sans
cesse oubliées de nos jours, je ne les ai vues vraiment vécues chez n
55
vie : la leçon toute goethéenne du clerc qui sert
sans
rien trahir de la primauté de l’esprit. Peut-être que le seul chrétie
56
de vos requêtes au roi. — Oui, dit le poète, mais
sans
nobles, sans rois, peut-il y avoir des vilains ? aj. Rougemont Den
57
es au roi. — Oui, dit le poète, mais sans nobles,
sans
rois, peut-il y avoir des vilains ? aj. Rougemont Denis de, « Le P
58
em ein Jahr unserer Seele beginnt. Je retrouvais
sans
trop de lacunes deux quatrains d’une déchirante simplicité, que j’ava