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ique, fait balle au cerveau du poète qui meurt de
sommeil
naturel. Le tunnel sous la Manche escamoté, le train dépose des compl
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s d’un rêve sans issue, pesant comme l’envie d’un
sommeil
sans fin… J’avais soif, mais la seule vue d’un liquide me soulevait l
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ux genoux, odeur de vieille fumée, et ce refus au
sommeil
qui meurtrit jusqu’à l’âme.) Convulsions d’oriflammes sur l’orchestre
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chambre étroite… J’ai dormi quelques heures, d’un
sommeil
triste, tout enfiévré par la crainte du réveil. Puis je suis revenu d
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, et des violons déchirants dans sa tête… Mais le
sommeil
s’évaporait aux caresses des flocons, plus perfides que des murmures
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de chaque minute auquel succède immédiatement le
sommeil
. Je rêve beaucoup. Cela explique, m’a-t-on dit, le peu de goût que j’
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tour. Ah ! qu’une nuit enfin, à la faveur de mon
sommeil
, on me vole à moi-même ! Que des êtres rêvés m’emportent ! — Ils me c