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crire ce que je trouve en moi (sentiments, idées,
souvenirs
, désirs, élans, hésitations, obscurités, etc.). Supposons que j’éprou
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mon passé. Parfois — rarement —, je parviens à me
souvenir
de certaines sensations profondes et indéfinies (telle sensation phys
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gestes et les sentiments qui se proposaient à mon
souvenir
ont été passés au crible de la minute où je me penchais sur mon passé
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éfutable à toute introspection : ce daltonisme du
souvenir
. Si l’un de ces deux procédés peut m’apprendre quelque chose, c’est
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elque chose, c’est bien le second. La qualité des
souvenirs
qu’il me livre me renseigne assez exactement, non sur mon passé, mais
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le ciel plus pâle, et nous irons chercher dans le
souvenir
les vent-coulis de la mort. Garçon, un café, un ! » Mais l’étoile cha
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hant des violons. Aube dure ! En ma tête rôde ton
souvenir
, comme une femme nue dans une chambre étroite… J’ai dormi quelques he
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-être que j’ai perdu la notion du temps. Je ne me
souviens
plus que de cette déception insupportable et définitive de mon désir.
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lques miracles qui suivent sont embrumés dans mon
souvenir
par le rayonnement de la robe, fleur qui s’ouvre pour dégager le mouv
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notre mal de vivre. Désespoir métaphysique. Je me
souviens
d’une phrase de Vinet — laissons s’esclaffer du rapprochement les aut
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est-ce pas ? Et puis l’aiguille divague vers des
souvenirs
, quand nous allions tous deux, ces bonnes farces, et aussi pourtant d
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erté dans le rêve. Le rêve, c’est la tyrannie des
souvenirs
; et ce n’est pas se libérer que de brasser ces chaînes sonores. 9.
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stal est une citation de Valéry, cette œillade se
souvient
d’un vers d’Éluard14. Et des phrases, des cris, des mots. Au défaut d
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és. Lecteur, fais confiance au Central de Genève.
Souviens
-toi de la grandeur de ses traditions et ne va pas ajouter à cette lou
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Souvenirs
d’enfance et de jeunesse, par Philippe Godet (avril 1929)aa Quand
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gemont Denis de, « [Compte rendu] Philippe Godet,
Souvenirs
d’enfance et de jeunesse », Revue de Belles-Lettres, Lausanne-Neuchâ
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mbilla-club (mai 1930)ac Aux Albert Béguin en
souvenir
de l’ombrelle rouge de Versailles. Paris la nuit oublie parfois d’êt
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peuplent une âme d’unioniste romand. Vraiment, le
souvenir
d’une influence et d’une présence aussi directes et essentielles doit
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Hölderlin dans le
souvenir
des noms splendides (1968)al Qu’est-ce qui persiste du poème qu’un
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ien n’est là ? Je ne gardais de Hölderlin que des
souvenirs
d’élans ou d’amples chutes, de rythmes brisés, de noms grecs, d’éclat
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d’un nom, d’une lumière de l’Hellade imaginée. Se
souvenir
ainsi de Hölderlin, c’était revenir à la genèse du poème dans l’élan
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»), Apollinaire hante la marge d’émotion entre le
souvenir
de naguère et sa restitution dans un présent d’ubiquité. Éluard ne co
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26. al. Rougemont Denis de, « Hölderlin dans le
souvenir
des noms splendides », Revue de Belles-Lettres, Lausanne-Neuchâtel-Ge