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proposerait de débuter par l’inévitable discours
sur
les difficultés du temps, en général, et sur celles en particulier qu
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ours sur les difficultés du temps, en général, et
sur
celles en particulier qu’implique la publication de notre revue. Mais
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du « déluge » peut-elle faire réfléchir utilement
sur
ses causes… Nous ne proposerons pas, lecteur bénévole, un exercice
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gratuite au lecteur parce qu’il ne sait pas tout
sur
le personnage. Mais quant à l’auteur, il n’y a pas de gratuité. Le ge
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é passés au crible de la minute où je me penchais
sur
mon passé. Ou, pour user d’une image plus précise, cette minute est b
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qu’il me livre me renseigne assez exactement, non
sur
mon passé, mais sur le moment que je vis1. Il est bien clair qu’on ne
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nseigne assez exactement, non sur mon passé, mais
sur
le moment que je vis1. Il est bien clair qu’on ne saurait atteindre «
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bien clair qu’on ne saurait atteindre « la vérité
sur
soi » en se servant de la méthode indiquée dans le premier exemple. C
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me telle qu’elle est ». Il voyait dans cet effort
sur
soi le gage d’un enrichissement, d’une consolidation de l’individu ma
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lle à l’illusion qu’il était capable d’entretenir
sur
lui-même. (Marcel Jouhandeau.) Ce qu’on appelle une œuvre sincère est
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oupçonnais la plus riche d’inconnu, je m’élançais
sur
la voie qu’elle m’ouvrait, avec tant de rires amis, vers tout ce que
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Harriet V. A.-W. Poste aux amours perdues
Sur
le mont gris pâlissants Des bouquets de vagues brumes. Insulter ta be
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ier 1927)f g Comme le démiurge venait de peser
sur
le commutateur des étoiles… l’une, se décrochant sans plus d’hésitati
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dormait. L’étoile, jeune fille, roulait gentiment
sur
ses pointes, tout scintillement pudiquement dissimulé. Vers 1 heure,
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Anglais fragiles. L’aube tire un écran de pluies
sur
le paysage commercial. Terminus : Morand, s’éveillant en français, te
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is, au théâtre. Dans l’ombre, j’ai suivi le drame
sur
vos traits seulement ; l’écho n’en fut que plus douloureux dans mon c
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mme on voit au dénouement des films populaires et
sur
des cartes postales illustrées. Déjà la foule des danseurs nous sépar
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ami que j’en avais repris … Les archets jouaient
sur
mes nerfs. Le jazz martelait mon désespoir. Désespoir étroit, ces œil
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meurtrit jusqu’à l’âme.) Convulsions d’oriflammes
sur
l’orchestre pensif. Ton regard est plus grand que le chant des violon
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es lumières des boulevards glissaient des reflets
sur
l’asphalte mouillé. Les pieds dans l’eau, les jambes fatiguées, les p
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se qui devait contracter mon visage. Je promenais
sur
tous des regards angoissés, avides, implorants. Oh ! toutes les femme
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geurs s’inquiéter. Bientôt on m’entraîna de force
sur
un trottoir roulant qui me remonta dans la rue. La fraîcheur de la br
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a dans la rue. La fraîcheur de la brume m’apaisa.
Sur
la promesse que je fis que je me sentais mieux, on me laissa rentrer
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plus intime de mon être… Le revolver est chargé,
sur
cette table. (Je le caresse, entre deux phrases.) Mais voici que ce g
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.)… Cocteau s’est trop exercé avant de se lancer
sur
la corde raide. Je suis sûr qu’il ne tombera pas. J’admire sans émoi.
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gue dans la langue de Lugin : « Le rideau se lève
sur
un miroir qui occupe toute la largeur de la scène. Titre : Socrate et
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ous aime » se traduit par trois ou quatre claques
sur
la poitrine ; et une crise intérieure par un court accès de danse de
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s. » Soudain éclate Entr’acte (1925). « Une étude
sur
le Monde des Rêves ». Rondes de cheminées dans le ciel où des pressen
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d’une colonnade, puis un jeu d’échec serré, mais
sur
la corniche d’un gratte-ciel, d’où se met à descendre un petit bateau
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’où se met à descendre un petit bateau de papier,
sur
fond de boulevards et parmi les toits flottants, c’est assez tragique
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. Des imprécisions rapides. Un chasseur, toujours
sur
son toit ; il tire sur l’œuf d’où naît une colombe. Chasse. Mais un p
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des. Un chasseur, toujours sur son toit ; il tire
sur
l’œuf d’où naît une colombe. Chasse. Mais un papillon éclatant qui ba
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ème de seconde, par intermittences, se pose enfin
sur
l’écran : une danseuse sur une plaque de verre, vue par-dessous. Quel
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ttences, se pose enfin sur l’écran : une danseuse
sur
une plaque de verre, vue par-dessous. Quelques miracles qui suivent s
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tique ingénieuse et précise de certaines théories
sur
le rêve, le peuple, qui n’a pas vu ces dessous mais accueille le résu
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ites en décembre 1925, au sortir d’une conférence
sur
le Salut de l’humanité.) Ce soir en moi trépigne une rage. Sur quel
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l’humanité.) Ce soir en moi trépigne une rage.
Sur
quelles épaules jeter ce manteau de flammes, puis à qui dédier l’ennu
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re. Vous vous êtes assuré que la porte ferme bien
sur
l’infini. Rien à craindre de ce côté. Retournez à vos amours. .......
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gon, c’est l’éclat de sa joie brusque d’être seul
sur
un faux sommet vers quoi des faibles s’efforcent — mais déjà c’est de
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s encore quelques-uns à jouer nos derniers atouts
sur
notre salut. Nous courons enfin l’Aventure. « Le salut pour nous n’es
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plus rien ne peut duper. Depuis certaines paroles
sur
la Croix, il n’y a peut-être pas eu d’expression plus haute de l’ango
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ches qu’on veut nommer renoncements ! Jouant tout
sur
une révélation possible, ou la naissance d’un prophète qui rapprenne
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dans ces œuvres, à droite, à gauche, — nulle part
sur
cette terre où l’orgueil des hommes croit pouvoir nous le désigner, v
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sible par sous-entendu. Pas plus « ailleurs » que
sur
ce « globe d’attente » comme dit Crevel. Pourtant, le plus irrévocabl
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dus qu’on n’osait le craindre11. Si dans un essai
sur
la sincérité j’ai soutenu qu’une introspection immobile ne retient ri
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s dressé notre orgueilleuse raison à nous tromper
sur
ce qu’il y a de profond en nous, et elle ne manque guère à ce devoir
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« l’artiste serait peu de chose s’il ne spéculait
sur
l’incertain », c’est un académicien qui l’a dit. Voulez-vous me faire
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uations acquises, sièges faits, autorités fondées
sur
la gloire et la sénilité, etc., etc. Et certes ce n’étaient pas des ê
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sommes dangereux. Un orage de tendresse va crever
sur
le monde. Aigles d’amours, oiseaux doux et cruels, nous parlerons vos
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ine, quelques roses, un sourire qui perce le cœur
sur
les glaces du passé. Cet abandon aux fuyantes chansons, et des violon
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le corps se fige à mesure que l’esprit s’établit
sur
ses positions. Or donc, j’avais vingt ans. Je vivais chez mes parents
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a lumière, mon pays natal ! — Je vécus d’articles
sur
la mode et la politique, que j’envoyais à divers journaux. Un jour, p
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fenêtres que j’ouvris firent tourner des soleils
sur
les parois claires. Du balcon, on voyait la mer, des bateaux, des nua
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e chapelle que j’édifiai à mes parents un tombeau
sur
lequel je fis graver : Prêté — rendu, pour la gloire de l’Église. (Ic
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même la plus générale et la moins compromettante,
sur
cette vie dont le récit n’avait pas laissé que de l’agacer en maint e
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société même. » Ceci est tiré d’un livre récent
sur
Aloysius Bertrand. Est-ce vraiment aux romantiques de 1830 que ces re
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qui, dans un petit article du Journal de Genève
sur
« La maladie du siècle », écrit : « Plante des pommes de terre, jeune
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La part du feu. Lettres
sur
le mépris de la littérature (juillet 1927)v I Parler littérature
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je dis : « Avez-vous lu… », vous voilà rouge ; et
sur
moi les foudres de votre paradis poétique. Si je cite tel auteur dont
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n. À ce coup, l’évocation de Cocteau fait fleurir
sur
vos lèvres le mot de Cambronne : hommage à Louis Aragon. Ce cristal e
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royance : nommer une chose, c’est avoir puissance
sur
elle. Images, pensées des autres, je vous ai mis un collier avec le n
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ollier avec le nom du propriétaire ; tirez un peu
sur
la laisse, que j’éprouve la fermeté de ma main. Je vous tiens. Je sai
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— j’ai tué un amour naissant, à force de le crier
sur
les toits. Ainsi, parler littérature, c’est faire la part du feu. Je
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la vraie vie ce que le flirt est à l’amour. II
Sur
l’insuffisance de la littérature On reconnaît un écrivain, aujourd
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comme un destin, comme le goût d’une pierre rêche
sur
ta langue et grinçante sous ta dent. Des souplesses qui se retournent
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s rien n’est plus facile que d’y échapper. III
Sur
l’utilité de la littérature Montherlant me paraît être le moins «
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ous permette d’échanger les signaux de l’angoisse
sur
quoi se fondent, en ces temps, nos amitiés miraculeuses. Voici donc
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v. Rougemont Denis de, « La part du feu. Lettres
sur
le mépris de la littérature », Revue de Belles-Lettres, Lausanne-Neuc
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es nos cartouches. Ni que l’indignation provoquée
sur
tous les bancs par certains de nos articles nous épouvante. Notre ret
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nnons : ils s’annulent. Il reste à dire deux mots
sur
la paradoxale situation intellectuelle d’une revue d’étudiants comme
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fleurs obscures les mains de l’absence se ferment
sur
le vide Tu pleurerais Mais la grâce est facile comme un matin d’ét
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’anecdote bien tournée, des noms connus. Tout est
sur
le même plan ; le dessin d’ailleurs est élégant. Mais comme tout cela
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nspiration Comme le poète terminait sa théorie
sur
la nature de l’inspiration, un doute lui vint. Il alla au cinéma. On
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fièvre tout le Stabat Mater, sa plus belle œuvre,
sur
le thème des pleurs de la vieille, et mourut comme il l’achevait. ⁂
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ntractes, une fanfare de paysans bleu de roi joue
sur
un rythme impeccable, avec toujours les mêmes notes fêlées et l’accom
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mélodie. La fanfare s’éloigne. La nuit est chaude
sur
les collines. Un grand verre de bière à l’auberge déserte, ma pipe et
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ettes drôles, et ce violoneux qui tire son archet
sur
des rayons de soleil… Bravo, Marcel, v’là le printemps ! ad. Rouge
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inévitable de ceux qui n’ont pas de point de vue
sur
le beau temps. Écoutez-moi bien, Sonnette : Vos actions et vos pensée
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va du signe à l’être. Longues pluies de printemps
sur
la campagne recueillie, tempêtes sur les pentes, — beau temps de la p
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de printemps sur la campagne recueillie, tempêtes
sur
les pentes, — beau temps de la présence. Car tu sais pour quel « bien
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Petites notes
sur
les vérités éternelles (1932-1933)ag La lecture du bel article de
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ttrait que le thomisme a exercé à un moment donné
sur
la pensée protestante. On comprend également le retour à Calvin, comm
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tout. ag. Rougemont Denis de, « Petites notes
sur
les vérités éternelles », Revue de Belles-Lettres, Lausanne-Neuchâtel
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lunaire — négatif de cet azur noir du plein midi
sur
les Cyclades. Mais Hölderlin n’a jamais vu les Îles ! Ainsi sa poésie
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poésie dont le mouvement profond de « réflexion »
sur
le « sentiment originel » a pour fonction de « rappeler la vie perdue
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nt Delphes (et de plus haut encore fonce un milan
sur
sa proie d’ombre) au bord de la fontaine aux eaux « saintes et sobres
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, à travers le parfum de tes fleurs, et répandre,
Sur
le sol où renaît la prairie, l’eau sacrée et mes larmes, afin, Qu’une
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le signe », écrit Hölderlin dans son grand essai
sur
la démarche poétique, au chapitre traitant du langage et de son « eff