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la publication de notre revue. Mais nous savons,
tout
comme M. Coué, que ce serait de mauvaise méthode. Et, comme M. Coué,
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hode. Et, comme M. Coué, nous nous persuadons que
tout
ira très bien. Les circonstances l’exigent, d’ailleurs, plus que jama
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etour. Certes, nous ne demandons pas qu’on prenne
toutes
nos obscurités pour des profondeurs. Et nous n’allons pas procéder à
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reste cette chose unique et indéfinissable, comme
toute
chose vivante… Gerbe de fleurs disparates, aux tiges divergentes, mai
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Votre sincérité est-elle consentement immédiat à
toute
impulsion spontanée (Gide), ou « perpétuel effort pour créer son âme
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(Rivière), ou encore refus de choisir, volonté de
tout
conserver en soi ? Ou bien une attitude en quelque sorte scientifique
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. Le fait est que ce geste symbolique a déclenché
tout
un mouvement littéraire, celui-là même qui aboutit naguère au surréal
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aître gratuite au lecteur parce qu’il ne sait pas
tout
sur le personnage. Mais quant à l’auteur, il n’y a pas de gratuité. L
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ais. C’est l’objection classique et irréfutable à
toute
introspection : ce daltonisme du souvenir. Si l’un de ces deux procé
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’en conviens. Pourtant, n’est-ce pas le schéma de
tout
un genre littéraire moderne, cette espèce de confession romancée dont
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as produit une agitation accélérée et folle, puis
tout
finit dans un râle, brusquement c’est le vide. Centre de soi, l’aspir
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s exactement faillite qu’il faudrait. Faillite de
toute
introspection, en littérature et en morale. Impossibilité de faire mo
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bilité de faire mon autoportrait moral : je bouge
tout
le temps. Danger de faire mon autoportrait moral : je me compose plus
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Gide : « L’analyse psychologique a perdu pour moi
tout
intérêt du jour où je me suis avisé que l’homme éprouve ce qu’il imag
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ent, d’une consolidation de l’individu mais avant
tout
un moyen de se connaître. Cependant, n’est-ce pas lui-même qui ajouta
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ter d’être différent », ce qui est la négation de
tout
progrès moral. De la sincérité envisagée comme moyen de connaissance,
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r sauter, une confiance dans l’élan qui échappe à
toute
analyse préalable et sans quoi le saut paraît impossible, absurde.) E
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sincérité est la recherche, puis l’acceptation de
toute
tendance du moi, je réponds que le mensonge est sincère aussi, qui ré
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eur », dit Max Jacob. « Être sincère, c’est avoir
toutes
les pensées » (Rivière). Mais on ne peut se maintenir dans cet état.
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vous pousse à faire le saut dans le vide qu’exige
toute
foi ; c’est la volonté de sincérité, c’est-à-dire une sincérité tourn
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mes pas, nous nous créons. Certains se refusent à
toute
intervention qui altérerait leur moi ; ils ne souhaitent que d’être l
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soirs, alors qu’une symphonie de joies émanait de
toute
la vie : chaque chose proposait une ferveur nouvelle, et chaque être
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qu’elle m’ouvrait, avec tant de rires amis, vers
tout
ce que momentanément je choisissais de laisser — et des baisers à tou
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e, masque ambigu d’une liberté plus précieuse que
toute
certitude… Ô vérité, ma vérité, non pas ce que je suis, mais ce que d
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ma vérité, non pas ce que je suis, mais ce que de
toute
mon âme je veux être !… 1. La véritable description de l’élan supp
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ster est plus sincère qu’analyser. 2. D’ailleurs
toute
la psychologie moderne souligne la quasi-impossibilité de traduire un
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ain donc, premier mauvais garçon d’une race entre
toutes
bénie — par qui ? elle était anticléricale, on ne saurait le taire, —
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, jeune fille, roulait gentiment sur ses pointes,
tout
scintillement pudiquement dissimulé. Vers 1 heure, elle éclaira d’une
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Quand enfin l’orchestre s’arrêta, je me trouvais
tout
près de vous. Mon ami me fit un signe discret, et déjà il se préparai
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e me soulevait le cœur. L’aube parut. On éteignit
toutes
les lampes, et les couples charlestonnaient plus furieusement dans l’
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J’ai dormi quelques heures, d’un sommeil triste,
tout
enfiévré par la crainte du réveil. Puis je suis revenu dans ces rues
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ontradictoires… Un autobus de luxe s’était arrêté
tout
près de moi. Je vis un visage à l’intérieur se pencher vers la vitre…
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regarder, à cause d’une incertitude qui redonnait
tout
son empire à ma timidité. Peut-être était-ce vous. Je ne saurai jamai
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s des regards angoissés, avides, implorants. Oh !
toutes
les femmes que j’ai fait souffrir cette nuit d’un long regard de damn
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agments de rêves et les personnages des affiches,
tout
en marchant sans fin dans les couloirs implacablement brillants, je m
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pels d’autos dans la ville, mais il me semble que
toutes
choses s’éloignent de moi vertigineusement, par cette aube incolore.
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ction, ce rongement, cette sournoise recherche de
tout
ce qui me navre au plus intime de mon être… Le revolver est chargé, s
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es pétales de roses dans du cristal taillé, selon
toutes
les règles de l’art, mais que l’essence obtenue, si elle est de rose,
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nt Jérôme et Jean Tharaud ! » Il y a des soirs où
tout
ça semble idiot. Il y a des soirs où une idée de la responsabilité s’
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in : « Le rideau se lève sur un miroir qui occupe
toute
la largeur de la scène. Titre : Socrate et Narcisse, un acte à grande
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Hyppolite se passe en coulisse. Mais Phèdre avoue
tout
« devant le cadavre encore tout chaud ». Affreux. Aussi : « Elle mour
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Mais Phèdre avoue tout « devant le cadavre encore
tout
chaud ». Affreux. Aussi : « Elle mourut. » On voit que cette bande es
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éclater, tandis que des villes passent au fond à
toute
vitesse. Rigueur voluptueuse d’une colonnade, puis un jeu d’échec ser
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tte éteint tous les personnages et lui-même. ⁂ Le
tout
ne dure pas 20 minutes. Et c’est heureux. Nous manquons d’entraînemen
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ansplanter », un certain naturel est de rigueur ;
toute
bizarrerie détourne du véritable miracle auquel nous assistons. Mais
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aines morales d’extrême moyenne d’où sont exclues
toutes
grandeurs au profit de fuites lâches qu’on veut nommer renoncements !
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es lâches qu’on veut nommer renoncements ! Jouant
tout
sur une révélation possible, ou la naissance d’un prophète qui rappre
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de colère où le thermomètre eût indiqué 39° selon
toute
vraisemblance. Et voici Aragon revêtu d’une dignité tragique qu’il tr
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seulement transposé dans notre siècle et chez qui
tout
est devenu de quelques degrés plus violent, plus acerbe, plus profond
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nt, plus acerbe, plus profond. En somme, et avant
tout
, un écrivain, un bel écrivain, comme on dit. Et qui sait tirer un adm
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ne la peine de l’écraser, — c’est qu’il symbolise
tout
cet état d’esprit « bien Parisien » dont de récentes statistiques de
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à dire des bêtises. Cf. certaines remarques — pas
toutes
— de novembre 1926. 2 mai 1927. « Nous avons dressé notre orgueille
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isir… III Il y a des gens qui croient avoir
tout
dit quand ils ont montré à l’origine de telle doctrine mystique une e
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ontaigne, Descartes, Schiller, Voltaire, etc., et
tout
ce qui leur correspond dans l’ordre politique par exemple. Parce que
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ets de votre mépris, en prenant le contre-pied de
tout
ce qu’il inspire ? Alors que cette réaction même est ce qu’il y a de
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es au surréalisme, ce produit parisien qui, comme
tout
ce qui est parisien, hait Paris mais ne saurait vivre ailleurs… Mais
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ison même encore s’ils ont tort, envers et contre
toutes
les critiques qu’on pourrait leur adresser, parce que ces « maudits »
58
n perpétuelle une perpétuelle insurrection contre
tout
ce qui prétendait nous empêcher de vivre, de rêver et de souffrir : c
59
e amoureuse ; nous cherchions cette Révolution de
toutes
nos forces et séductions, comme on cherche cette femme à travers tout
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éductions, comme on cherche cette femme à travers
toutes
les femmes. C’était un vice, la révolution-vice. Mais on ne vit, on n
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esse, mais voyons des affaires plus sérieuses. Et
tout
est dit. Ah ! c’est vrai, il allait oublier, il y a encore cette hist
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tante au parfum de passions, c’est une atmosphère
toute
chargée d’éclairs qui nous atteignent sans cesse au cœur et nous revê
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passant près de lui le sourire d’amitié mortel de
tout
ce qui n’arrive jamais. Il s’est trompé, ce n’est pas elle. Il pensa
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vers le soleil du haut-lac. Justement, voici que
tout
va s’ouvrir, qu’un monde s’est ouvert devant lui. Et l’eau n’est pas
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e de leur vie, car ils aimaient en moi par-dessus
tout
la vertu que je leur devais. Pourtant, je ne détournai pas mes yeux d
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bonheur de la saison. — Au soir, mon père savait
tout
. Il effleura mon front de ses lèvres sans une parole quand je vins lu
67
e et pleura. Alors une rage s’empara de mon corps
tout
entier, je criai un juron, claquai la porte et courus dans ma chambre
68
eaux, des nuages, une avenue et ses autos rouges,
tout
un couchant de grand port de la Méditerranée. Nous nous aimâmes en si
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c un enthousiasme juvénile, c’est-à-dire cynique,
toutes
les offres du hasard, ce poète immoral et malicieux. » Je ne sais dan
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robé des années de joie au profit d’une vertu que
tout
en moi reniait obscurément. Je sentais bien que le ressort secret de
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e de l’agacer en maint endroit. « Une chose avant
tout
me frappe — dit-il, lâchant tout de suite ses compliments, ce qui est
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la sensibilité, l’atrophie du sens critique sous
toutes
ses formes : raison, jugement, simple bon sens, et l’ignorance systém
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ervice des sacro-saints Principes au nom desquels
tout
se ligue aujourd’hui pour anéantir la seule chose qui reste à nos yeu
74
is ces noms, ces opinions, ces titres de livres :
tout
cela jaillit, s’entrechoque, s’annule. Poussière. Ma vie est ailleurs
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renversent. Des présences tellement intenses que
tout
se fond catastrophiquement dans l’infini de la seconde. Des peurs san
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de. Des peurs sans cause, plus vides que la mort.
Toutes
ces choses mystiques, c’est-à-dire réelles, c’est-à-dire agissantes,
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la mentalité scolaire et primaire en particulier,
toute
connaissance véritable du monde.) Littérature : un vice ? Peut-être.
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ours sont des pastiches de Morand, et ils en sont
tout
fiers : « Il n’y a plus qu’à les écrire ». v. Rougemont Denis de, «
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derne, merveilleuse mécanique sévère et dénuée de
tout
secours de l’Esprit. Mais un jour viendra où les hommes se révolteron
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s retirons : et ce n’est pas que nous ayons brûlé
toutes
nos cartouches. Ni que l’indignation provoquée sur tous les bancs par
81
e nos articles nous épouvante. Notre retraite est
toute
« statutaire » — si l’on ose dire. Elle nous permet donc de considére
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eut quelques découvertes qui nous consolèrent de
tout
le reste. Et maintenant voici Genève et son mystère. Car chaque ann
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isible. Que nous apportera le Central de Genève ?
Tout
est possible : la guerre et la paix, la tradition, l’anarchie, l’iron
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tte ivresse ; autrement que par des cris. 5. Avec
toutes
les erreurs et turpitudes que cela comporte, Belles-Lettres est une l
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dire ici : les anciens bellettriens qui ont perdu
toute
foi ne connaîtront pas de pardon. Car ils ont vu, et s’ils n’ont pas
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e, mais l’anecdote bien tournée, des noms connus.
Tout
est sur le même plan ; le dessin d’ailleurs est élégant. Mais comme t
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an ; le dessin d’ailleurs est élégant. Mais comme
tout
cela manque de chair. Et de rêve. Est-ce qu’en ce temps-là on ne se n
88
e parfois d’être spirituelle, devient tragique ou
tout
simplement germanique. L’Allemagne, c’est la Poésie, et la France c’e
89
e a donné au chauffeur l’adresse d’un ogre. C’est
tout
près parce que j’ai peur. En même temps c’est très loin parce que je
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resque. D’abord je crains que la notion n’en soit
toute
relative aux modes de « vie » bourgeois ; et puis la, comédie n’est p
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rôti, et en cuisine littéraire, de pensers mis à
toutes
sauces. Si M. Thibaudet connaissait l’hôte de céans, il proposerait c
92
nce nous fera-t-elle croire qu’il apporte un soin
tout
particulier à le parfaire ? — il est bientôt minuit. Mon fantôme est
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t de la consistance, et dans son trouble apparaît
toute
parcourue d’adorables roseurs boréales. Hoffmann n’est pas là, mais b
94
e où il s’enferma, écrivit dans une grande fièvre
tout
le Stabat Mater, sa plus belle œuvre, sur le thème des pleurs de la v
95
e de ses larmes le seuil de la prison paternelle,
tout
en coulant un clin d’œil assassin vers le parterre agité de passions
96
, j’aimerais lire un peu. Mes auteurs ? Goethe en
tout
temps ; Rodolphe Toepffer (admiré par Goethe) ou Jérôme Cardan (xvie
97
poésie ingénue, à la fois drue et délicate comme
tout
ce qui est vraiment « naïf ». La fleur qui croît en plein cœur de cel
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des formes aériennes qui volent dans les Limbes,
tout
cela prend dans ces gravures une réalité si touchante et si naturelle
99
mides avaient un délicieux goût fade. Je rentrais
toute
fière de mes genoux griffés comme ceux des garçons, et le soir quand
100
ême temps se passe à l’intérieur d’un être. Ainsi
tout
est changé, mais peu le savent. Peu savent le chemin qui va du signe
101
S’il n’y a pas de vérité absolue, en ce sens que
tout
jugement tenu pour vrai peut être modifié ou complété, les conditions
102
sont donc éternelles (p. 13). Les philosophes, de
tout
temps, ont montré du goût pour une certaine continuité, une certaine
103
principe du tiers exclu est nié par l’angoisse de
tout
homme qui tente d’assumer son moi contradictoire pour le mettre aux o
104
immuables » (p. 14). On pourrait dire qu’il fait
tout
le contraire. Il nous ramène sans cesse à l’état de pauvreté (pauvret
105
’état de pauvreté (pauvreté en esprit, absence de
toute
assurance extérieure, dénuement, vision absolument sobre et désillusi
106
avail systématique consiste précisément à rejeter
toutes
les assurances humaines contre Dieu, tous les « rites » et toutes les
107
ances humaines contre Dieu, tous les « rites » et
toutes
les « formules », en même temps que la critique de ces rites et de ce
108
que la critique de ces rites et de ces formules,
toutes
les idolâtries, que ce soit la croyance antique et païenne à la « ver
109
e développement de la pensée moderne nous aide en
toute
loyauté à les affirmer (p. 16). Pourquoi ai-je envie, dans une telle
110
, de démontrer que tel « invariant chrétien » est
toute
autre chose que l’Évangile ? ou bien si, au contraire, ce n’était rie
111
re, reçu hic et nunc, et d’une présence, qui juge
tout
. ag. Rougemont Denis de, « Petites notes sur les vérités éternelle
112
eçon que nous devons prendre de sa vie : la leçon
toute
goethéenne du clerc qui sert sans rien trahir de la primauté de l’esp
113
nce pour les riches a cessé d’être bien certaine.
Tout
homme en vaut un autre, dit la loi ; et ce respect vulgarisé touche a
114
tté, tantôt décapité. Vous voyez qu’on oscille du
tout
au rien, selon l’humeur d’un jury d’ailleurs désigné par le sort. Il
115
ents de mots ? ou seulement un désir différent de
tout
autre désir auparavant connu de le revivre, ce poème, de le relire en
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La poésie serait-elle ce qui subsiste quand on a
tout
perdu sauf certains mots ? Ce qui émeut quand plus rien n’est là ? Je
117
. Et l’émotion soudaine, submergeante, emplissait
tout
l’espace invoqué. D’un seul coup m’était restitué L’enthousiasme erra
118
Divers. Poésie, c’est absence, appel, invocation.
Tout
bonheur est passé, tout présent est exil, et toute joie véritable ne
119
sence, appel, invocation. Tout bonheur est passé,
tout
présent est exil, et toute joie véritable ne peut être qu’à venir, —
120
Tout bonheur est passé, tout présent est exil, et
toute
joie véritable ne peut être qu’à venir, — à revenir dans le mythe. Le
121
os, et vers les forêts de l’Indus ! Mallarmé fixe
tout
dans un présent glacé, intemporel (« Le transparent glacier des vols
122
tuel. Mais Hölderlin, ses grands hymnes décrivent
toutes
les dimensions de l’absence, de l’éloignement dans le temps, dans l’e