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ncipe. Voyons les faits. La politique, en France,
c’est
le jeu des partis : tout le monde s’en plaint, mais y joue de plus be
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n plaint, mais y joue de plus belle. En Amérique,
c’est
le jeu des pressions, du business et des grands syndicats : on n’y jo
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ats : on n’y joue que pour de l’argent. Ailleurs,
c’est
le jeu sans partenaire du parti unique au pouvoir : un jeu truqué où
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car le jeu des partis n’est pas de la politique.
C’est
une manière d’esquiver les problèmes en déléguant le soin de les réso
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éclarent enfin quel est leur idéal de l’homme, si
c’est
le requin, ou le robot, ou la personne ; si c’est l’individu dégagé d
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c’est le requin, ou le robot, ou la personne ; si
c’est
l’individu dégagé de tous liens, ou le fonctionnaire entièrement enga
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ous voulons l’homme entier et non le partisan. Et
c’est
pourquoi nous demandons à distinguer, selon les cas, quelles sont les
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libre et engagée : on ne manquera pas de dire que
c’est
vague et arbitraire, parce que ce n’est pas électoral. Et, en effet,
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première présentation devant le corps électoral,
c’est
qu’il a fait en une année de leur pays, le grand gagnant européen de
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erait une idée fort approchée de la fin du monde.
C’est
à quoi nous en sommes, et c’est comique. On avait tout prévu, sauf le
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la fin du monde. C’est à quoi nous en sommes, et
c’est
comique. On avait tout prévu, sauf le comique, à propos de la fin du
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sauf le comique, à propos de la fin du monde. Car
c’est
pour protéger la paix et pour faire régner l’ordre universel que nous
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de l’idée qu’on manquera la suite de l’histoire.
C’est
peut-être pourquoi les tout premiers chrétiens, s’il est vrai qu’ils
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ecrètement au bon sens. Elle nous mène à la mort,
c’est
clair. Mais c’est peut-être aussi qu’elle a compris que la somme des
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sens. Elle nous mène à la mort, c’est clair. Mais
c’est
peut-être aussi qu’elle a compris que la somme des souffrances humain
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embre 1945. Notre monde est sans doute perdu, et
c’est
la raison de Noël. Dans cette nuit la plus longue de l’année, parce q
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a sensation, du biggest in the world. Et de vrai,
c’est
dans ce pays que la première Bombe vient d’être construite. Exagérée
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devant la mort… Mais admettons que j’ai exagéré :
c’est
fatal. Écrire, c’est mettre en forme, donc condenser, donc augmenter
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admettons que j’ai exagéré : c’est fatal. Écrire,
c’est
mettre en forme, donc condenser, donc augmenter la réalité de l’objet
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gmenter la réalité de l’objet ou de la situation.
C’est
donc toujours « exagérer » les traits ou phénomènes que l’on veut dég
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moi, je poursuivrai ma lutte, quoi qu’il arrive.
C’est
ma santé. Dès mon premier écrit sur les choses politiques, j’ai posé
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urs, le plus souvent, avec les apports nationaux.
C’est
ainsi qu’un Américain qui appartient à l’Église réformée a bien des c
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la diversité des confessions d’origine nationale.
C’est
au xixe siècle qu’elle a sévi, pour des raisons politiques ou géogra
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à des antagonismes religieux. Bien au contraire,
c’est
l’uniformité des conceptions de la vie chrétienne, dans les diverses
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ommet d’une colline de granit dominant Manhattan.
C’est
le siège de l’évêque anglican de New York. (Dommage qu’un édifice con
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holique, toute encombrée de poutres et d’images :
c’est
là que les acteurs vont se marier. Plus haut encore, une autre église
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be, des fleurs, des croix, des cierges. Eh quoi !
c’est
catholique ! s’écrie scandalisé le protestant français qui assiste à
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uoi ce rouge et cette dorure ? Cela fait bien, et
c’est
« traditionnel ». Ils n’ont pas le sens proprement « religieux » des
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de notre vie. Il est difficile de comprendre que
c’est
fini. Je retrouve sa dernière lettre : il ne m’y parle que de notre p
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s solidement fondée dans la plus sûre théologie :
c’est
pourquoi il n’en parle jamais, et se garde bien d’utiliser ses person
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L’utopie La faiblesse générale des utopies,
c’est
qu’elles sont en réalité moins riches d’avenir que le présent. Je dir
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n changer à sa structure économique et politique,
c’est
pratiquement ne rien vouloir, c’est l’utopie. Au contraire, transform
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et politique, c’est pratiquement ne rien vouloir,
c’est
l’utopie. Au contraire, transformer l’Europe conformément à son génie
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reste aux yeux du monde entier, le grand témoin —
c’est
la tâche dans laquelle nous nous sommes engagés, c’est l’aventure du
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la tâche dans laquelle nous nous sommes engagés,
c’est
l’aventure du xxe siècle, et c’est la vocation de cette génération.
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mmes engagés, c’est l’aventure du xxe siècle, et
c’est
la vocation de cette génération. L’aventure Depuis quelques sem
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éenne des fédéralistes : Si l’Europe doit durer,
c’est
aux fédéralistes qu’elle le devra, et à eux seuls. Sur qui d’autre pe
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u qui aient l’intention de le laisser limiter, et
c’est
pourtant ce que nous leur demandons. Tous les gouvernements ont un pe
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r l’être des gouvernements, dans le monde actuel,
c’est
la souveraineté absolue. Tous les États-nations qui se sont arrogé ce
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demain un tournant de l’Histoire. Ce que je sais,
c’est
notre volonté, et c’est le but précis que nous visons tous, à plus ou
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Histoire. Ce que je sais, c’est notre volonté, et
c’est
le but précis que nous visons tous, à plus ou moins brève échéance. À
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personne, la chance de l’homme au xxe siècle. Et
c’est
pourquoi la hiérarchie des Conseils que nous proposons aboutit à la C
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nous qu’elle se termine demain en paix-éclair, et
c’est
l’effet que pourra seule produire la proclamation solennelle de la fé
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groupement de double négation et de demi-mesures,
c’est
l’Europe rejoignant le xxe siècle, pour en prendre la tête et invent
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le, pour en prendre la tête et inventer l’avenir.
C’est
le fédéralisme qui veut que la Terre promise ne soit pour nous ni l’A
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parle d’obstacles économiques à cette fédération.
C’est
oublier que la situation présente est impossible. La solution fédéral
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ne se risquerait à vous en donner la recette. Et
c’est
tant mieux ! Car il existe des recettes de communion, et des fois syn
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tenus de constater le fait historique que voici :
c’est
que la plus vaste communion jamais instituée dans le monde, la plus p
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’une dictature encore, au grand concert européen.
C’est
une phrase de Miguel de Unamuno, dans son commentaire à Don Quichotte
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le Créateur et la société. Problème de communion.
C’est
à celui-ci qu’est consacré le texte de Denis de Rougemont que nous pu
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es de la Réforme, à travers Kierkegaard et Barth.
C’est
dire que le protestantisme ne saurait me « gêner » comme écrivain, ni
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la Catalogne. Le problème numéro un de l’Europe,
c’est
l’union. Si l’union de l’Europe ne se fait pas, nous serons colonisés
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nde partie de la solution des problèmes européens
c’est
que l’unité du genre humain est une invention des Européens. C’est l’
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du genre humain est une invention des Européens.
C’est
l’Europe chrétienne qui a imaginé l’ensemble du genre humain en décou
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ne, me dit-on, vous parlerez en duplex de Genève,
c’est
au philosophe que nous nous adressons, vos arguments critiques nous i
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effet, je n’ai pas fini ma première phrase — mais
c’est
assez pour qu’on sente que je suis contre — que le meneur de jeu m’in
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t. (Je parle pourtant de Concorde. Mais le sujet,
c’est
sa louange.) En dépit d’un feu roulant d’interruptions presque paniqu
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s de Concorde alignés devant moi, et consternés —
c’est
le contraire du pari de Pascal. Si vous perdez, vous perdez tout pour
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la pollution de l’atmosphère, voire à la guerre,
c’est
le chômage, il est temps de changer de cap, de se fixer d’autres buts
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rs de Concorde sont animés par un certain idéal :
c’est
celui du Progrès selon le xixe siècle. Toujours plus d’objets, toujo
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le monde. Ce qui commence à valoir des fortunes,
c’est
le contraire de ce que Concorde symbolise. Le luxe suprême de demain,
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a plus courante de l’écologie consiste à dire que
c’est
« une mode », ou encore « une douce manie de rousseauistes épris d’id
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’agression étatique contre la société coutumière.
C’est
le moment où s’instituent dans nos pays les écoles primaires obligato
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défendre les privilèges et le confort des riches (
c’est
aussi ce qu’en pense le tiers-monde). Mais si nous prenons un peu de
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souci écologique est un souci de riches ! » Non.
C’est
le souci des premiers atteints par le mal industriel, qu’ils ont d’ai
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le mal industriel, qu’ils ont d’ailleurs inventé.
C’est
le souci de ceux qui ont déchaîné la dénature contre la nature. De ce
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ntal entre les deux réalités. Il y en a d’autres.
C’est
au niveau régional que les mesures d’écologie concrètes peuvent et do
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lture, architecture, énergie, transports publics…
C’est
bien souvent autour d’un problème écologique : lac ou rivière polluée
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t d’en bas, c’est-à-dire des plus petites unités.
C’est
ce que le diplomate américain D. Moynihan formulait naguère à propos
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is bien même avenir. Un combat peut être perdu et
c’est
fini. Un avenir adviendra certainement. Ce qu’il m’importait de souli
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certainement. Ce qu’il m’importait de souligner,
c’est
que nous n’aurons ni éco-société, ni régions, ni Europe fédérée, si n
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rée, si nous n’obtenons pas les trois à la fois ;
c’est
qu’aucune de ces trois virtualités exigeantes ne peut se réaliser seu
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irtualités exigeantes ne peut se réaliser seule ;
c’est
que l’avenir de chacune d’elle est celui des deux autres, et qu’en ce
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cembre 1980)t u Les animaux ne parlent pas, et
c’est
pourquoi nous sommes ici. Les animaux ne parlent pas comme nous parlo
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sse dans le regard, qui attend tout de nous ! Car
c’est
de l’homme, par l’homme, à travers l’homme que les grands peuples d’a
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es en attendant la rédemption de notre corps. Car
c’est
en espérance que nous sommes sauvés. Mais « notre corps » : c’est l’
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e que nous sommes sauvés. Mais « notre corps » :
c’est
l’animal en nous ! Ainsi la tradition biblique-évangélique confirme l