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toire. C’est peut-être pourquoi les tout premiers
chrétiens
, s’il est vrai qu’ils croyaient le Jugement imminent, mouraient avec
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ire, c’est l’uniformité des conceptions de la vie
chrétienne
, dans les diverses dénominations, qui peut frapper l’observateur. Une
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par leurs rites, coutumes et décors, comment les
chrétiens
d’Amérique conçoivent-ils et vivent-ils leurs croyances ? J’essaierai
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a s’écrier que dans cet idéal, il ne voit rien de
chrétien
que l’étiquette, couvrant d’ailleurs des marchandises de provenance n
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t je viens de parler en général de 65 millions de
chrétiens
américains, j’entends de membres inscrits d’une paroisse, dont 40 mil
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i décrit qu’une atmosphère, et les croyances du «
chrétien
moyen », quand tout chrétien réel est par définition une personne uni
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t les croyances du « chrétien moyen », quand tout
chrétien
réel est par définition une personne unique, un être exceptionnel. On
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rait que les masses comme telles ne seront jamais
chrétiennes
, et que la grâce prend les hommes un à un, comme des héros tragiques,
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nommer pour eux comme le font trop de romanciers
chrétiens
— mais aussi à la nier ou la dénaturer comme le font tant de romancie
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n, en visant le cœur du problème. Que nous soyons
chrétiens
ou non, ici nous sommes tous tenus de constater le fait historique qu
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n est une invention des Européens. C’est l’Europe
chrétienne
qui a imaginé l’ensemble du genre humain en découvrant les possibilit
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ux trois grandes religions du Livre, la juive, la
chrétienne
et l’islamique, a été donnée par saint Paul, au chapitre VIII de l’Ép