1 1946, Réforme, articles (1946–1980). À hauteur d’homme (1er juin 1946)
1 in de notre définition de la politique considérée comme la pratique d’un idéal. Il faut qu’on sente cette distance. Cette dif
2 d’être pris pour fin, et ne s’offriront plus que comme moyens d’une lutte commune contre les vraies difficultés, celles que
2 1946, Réforme, articles (1946–1980). Deux lettres sur la fin du monde (29 juin 1946)
3 , que de gens qui voudraient qu’elle dure encore. Comme si l’humanité, au scrutin très secret, avait voté que l’on arrête les
4 on croit parfois distinguer, très bas, très doux, comme une voix du rêve, dans les intervalles effrayants de la cacophonie mo
5 Transports planétaires. (Rien que de raisonnable, comme vous le voyez. On trouverait mieux, en s’appliquant.) Mais il n’y a q
6 e là. Et votre sens de la mesure peut se rebeller comme l’esprit devant la mort… Mais admettons que j’ai exagéré : c’est fata
7 ard. Il est évident que si l’on continue à penser comme on pense aujourd’hui, cela finira dans l’explosion totale. Et il est
8 prête pour la mort ? L’humanité, ce sont des gens comme vous et moi. Quand vous me dites qu’elle n’est pas prête pour la paix
3 1946, Réforme, articles (1946–1980). Vues générales des Églises de New York (12 octobre 1946)
9 olution interne de cette « poussière de sectes », comme disent les étrangers (scandalisés par une diversité dont ils ignorent
10 ’un lieu de culte soit moins haut qu’un building, comme une hostie est moins grosse qu’un pain ; ils ne sont pas si enfantins
11 istes de Riverside, l’église du Révérend Fosdick, comme chez les anglicans des beaux quartiers, et chez les méthodistes comme
12 cans des beaux quartiers, et chez les méthodistes comme chez les luthériens. Les catholiques eux-mêmes, à Saint-Patrick, obse
4 1946, Réforme, articles (1946–1980). Spiritualité américaine (19 octobre 1946)
13 u jour, mais certains mots ne sauraient y passer, comme péché, grâce, mort et résurrection ; ou bien vous parlez du péché, de
14 ses. À quoi Kierkegaard répondrait que les masses comme telles ne seront jamais chrétiennes, et que la grâce prend les hommes
15 iennes, et que la grâce prend les hommes un à un, comme des héros tragiques, au-delà de toutes les aides de la morale et de l
5 1948, Réforme, articles (1946–1980). Roger Breuil qui vient de mourir était un grand romancier protestant (13 mars 1948)
16 avouant (non sans humour) bien des incertitudes, comme pour mieux renvoyer à ce qui les transcende, j’en retrouve des marque
17 l nous montre des hommes et des femmes qui vivent comme ils le peuvent la vie contemporaine, il les suit de très près, d’une
18 ur inquiétude. Lui se refuse à la nommer pour eux comme le font trop de romanciers chrétiens — mais aussi à la nier ou la dén
19 chrétiens — mais aussi à la nier ou la dénaturer comme le font tant de romanciers athées. Avec une sorte d’honnêteté très ra
20 lancinante, nostalgique, et finalement heureuse, comme exaucée… Il était le meilleur écrivain protestant de nos contemporain
6 1948, Réforme, articles (1946–1980). L’Europe, aventure du xxe siècle (1er mai 1948)
21 paradoxe, que l’utopie peut se définir en général comme un système sans avenir. Le plus grand historien de notre temps, Arnol
22 de cette société les éléments que l’on considère comme bons, et l’on en compose un système qui serait en équilibre permanent
23 ilibre permanent, à l’abri des menaces grossières comme des créations de l’esprit, insensible aux défis toujours renouvelés d
24 , pour tous ses peuples, pour tous ses partis, et comme le veut son vrai génie, pour tous les hommes. g. Rougemont Denis
7 1953, Réforme, articles (1946–1980). « Les écrivains protestants » (11 avril 1953)
25 otestants » (11 avril 1953)l m Fils de pasteur comme les trois sœurs Brontë, Nietzsche, Herman Hesse, Pearl Buck, Curzio M
26 ire que le protestantisme ne saurait me « gêner » comme écrivain, ni plus ni moins que n’ont pu le faire mes appartenances à
27 e n’ont pu le faire mes appartenances à la Suisse comme destin historique, ou à la langue française comme moyen d’expression.
28 comme destin historique, ou à la langue française comme moyen d’expression. Gênantes sont les données que l’on ne peut assume
8 1968, Réforme, articles (1946–1980). Vers l’Europe des régions ? (30 novembre 1968)
29 que tombent en désuétude les grands États-nations comme la France, l’Espagne, l’Angle­terre, l’Italie et même l’Allemagne féd
30 aussi par la culture et quelquefois par l’ethnie comme dans le cas de la Bretagne ou de la Catalogne. Le problème numéro un
9 1976, Réforme, articles (1946–1980). À propos de Concorde (21 février 1976)
31 s, conditionnés pendant deux heures, vont me haïr comme un seul homme. Et en effet, je n’ai pas fini ma première phrase — mai
32 vriers. Argument proprement scandaleux ! Faut-il, comme le demandait un Premier ministre, supprimer toute limitation de vites
33 r. 4. Outre le gain de temps, outre l’emploi — et comme pour la guerre du Vietnam, ici encore —, on invoque les « retombées t
34 Concorde pour deux raisons fondamentales. a) Tout comme les centrales nucléaires. Concorde est le symbole ou simplement l’ens
10 1979, Réforme, articles (1946–1980). Écologie, régions, Europe fédérée : même avenir (19 mai 1979)
35 e confidentielle de l’EDF définit les écologistes comme ayant pour but véritable « d’entraver le fonctionnement des instituti
36 crétion d’anticorps Plutôt donc que l’écologie comme science, considérons ici le souci écologique, qui s’est manifesté ave
37 mation, ou encore à créer — que l’on peut définir comme espace de participation civique, régions assez petites pour permettre
38 italien, parti radical néerlandais, des Alliances comme « die Grünen » en RFA, « The Green Alliance » en Grande-Bretagne, des
39 een Alliance » en Grande-Bretagne, des collectifs comme « Europe-Écologie » en France. s. Rougemont Denis de, « Écologie, r
11 1980, Réforme, articles (1946–1980). Les Nations unies des animaux (13 décembre 1980)
40 rquoi nous sommes ici. Les animaux ne parlent pas comme nous parlons — avec des mots. Mais ils vivent comme nous la douleur e
41 mme nous parlons — avec des mots. Mais ils vivent comme nous la douleur et la joie, la peur et l’amour, la curiosité, avec ce