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rs midi. Si vous tombez sur un service chanté, la
communion
reçue à genoux devant l’autel, vous vous croirez chez les romains, ma
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l’opposition entre la révolte irrépressible et la
communion
nécessaire, tous ces sujets se ramènent à un seul : l’individu créate
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u’il connaissait et assumait les conditions d’une
communion
nouvelle entre les hommes. Quelques mots sur ce dernier thème, sur ce
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sur ce dernier thème, sur ce thème capital de la
communion
. Il est trop clair qu’aucun de nous ne se risquerait à vous en donner
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c’est tant mieux ! Car il existe des recettes de
communion
, et des fois synthétiques, dans ce siècle, et nous savons à quoi elle
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nt ! Que vaut le bonheur d’un peuple, que vaut sa
communion
, quand elle est établie par la police au prix d’un homme sur dix dans
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me sur dix dans les camps sibériens ? Que vaut la
communion
des neuf qui restent, qui osent à peine se regarder dans les yeux, qu
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ivons de leurs armes ? Si nous refusons la fausse
communion
fomentée par la propagande et maintenue par la terreur ? Si nous refu
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us les insignes, tous les signes extérieurs de la
communion
? Si nous allons même jusqu’à éviter d’en parler — parce que, disons-
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it historique que voici : c’est que la plus vaste
communion
jamais instituée dans le monde, la plus profonde et la plus libre dan
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me, il l’a crié. N’oublions pas que là, le mot de
communion
a pris son sens, et qu’il le perd en s’éloignant du sacrifice individ
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tion entre le Créateur et la société. Problème de
communion
. C’est à celui-ci qu’est consacré le texte de Denis de Rougemont que