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lités fondamentales, si totalement perdues de vue
dans
la lutte que leur rappel paraîtra subversif. Une politique digne du n
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e réaliser. Mais la politique des partis se tient
dans
une espèce de no man’s land à mi-chemin de l’idéal et du pratique. Qu
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dant qu’elle rate le second parce qu’elle se perd
dans
des arguties doctrinales. Elle avait pour mission très simple de reli
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es la justifient.) Cette politique tourne à vide,
dans
un grand bruit d’ismes entrechoqués, et rien n’en sort. Cette machine
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l’homme ? Point du tout, on votera sur les ismes,
dans
un état d’esprit assez voisin de celui du joueur qui mise sur le noir
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i est au premier plan et qui cache tout le reste,
dans
les élections de demain, ce sont les chances des partis, j’entends de
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e et ambiguë, si l’on prend le terme de politique
dans
son sens fort et véritable. Le malheur serait que les électeurs, ayan
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rt civique proprement dit trouvera son efficacité
dans
un travail sur les partis, une fois que ceux-ci se seront remis de le
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partis ni en sortir, mais il faut, malgré eux et
dans
leur sein, rapporter nos jugements à une notion totale de l’homme d’u
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compte des intérêts électoraux, byzantins, perdus
dans
le détail de polémiques éphémères et d’intrigues puérilement compliqu
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puérilement compliquées, ridiculement inefficaces
dans
l’ensemble, qui nourrissent les éditoriaux mais laissent le peuple so
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ous liens, ou le fonctionnaire entièrement engagé
dans
une machine d’État qui dicte les pensées. Ou si ce n’est pas plutôt l
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Par exemple, elle oblige à condamner tout ce qui,
dans
le régime capitaliste libre, frustre le prolétaire de sa chance d’hom
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r sa vocation. Elle nous oblige à condamner aussi
dans
les régimes totalitaires, tout ce qui prétend dicter à l’homme sa voc
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, de la jeunesse, et du sens de la vie des hommes
dans
la cité. Or, nous pouvons vraiment vouloir tout cela, parce qu’en pré
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e par-dessus les têtes ou vise trop bas ; se perd
dans
des principes grandiloquents et ne se retrouve que dans des intérêts
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es principes grandiloquents et ne se retrouve que
dans
des intérêts inavouables. Qui le niera ? Une première réalisation
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électoral. Et, en effet, ce n’est pas électoral,
dans
ce sens qu’une telle politique peut être pratiquée au sein de plusieu
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i se déclare « socialiste-personnaliste », est né
dans
quelques groupes de résistants inspirés de la manière la plus directe
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bien sérieusement. Car ces essais seront faits «
dans
un but militaire ». Nous sommes donc dans le domaine du sacré. Glisse
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faits « dans un but militaire ». Nous sommes donc
dans
le domaine du sacré. Glissez mortels, mourrez sans résister… En somme
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ais traduit « en un instant » ? Il dit en atomo —
dans
un atome ! Et les grandes traditions occultistes, décrivant l’âge mat
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ait plutôt à un nouveau Déluge. Léonard le figure
dans
une série de dessins où l’on peut voir un raz-de-marée soulever, dans
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ssins où l’on peut voir un raz-de-marée soulever,
dans
ses volutes vertigineuses, des rochers fracassés qui retombent sur le
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se calcule désormais. Ses données immédiates sont
dans
tous nos journaux… Entre nous, qu’est-ce que cela nous ferait ? Ce se
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uer, très bas, très doux, comme une voix du rêve,
dans
les intervalles effrayants de la cacophonie mondiale ? Je ne vous en
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est sans doute perdu, et c’est la raison de Noël.
Dans
cette nuit la plus longue de l’année, parce qu’il n’y avait plus qu’à
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seront toujours incapables. Ce drôle de petit cri
dans
la paille m’indique tout autrement que les formules d’Einstein que no
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ue l’on traite de folies, à l’âge où l’on prépare
dans
le monde entier, à la demande générale, la prochaine et irrévocableme
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’est pas qu’une angoisse diffuse ne soit sensible
dans
les populations et chez beaucoup de bons esprits, mais une paralysie
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ation, du biggest in the world. Et de vrai, c’est
dans
ce pays que la première Bombe vient d’être construite. Exagérée sans
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à penser comme on pense aujourd’hui, cela finira
dans
l’explosion totale. Et il est évident que la grande majorité des homm
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isse me faire perdre ? Je me rappelle cette voix,
dans
Isaïe, criant de Séir au prophète : « Sentinelle, que dis-tu de la nu
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e vous irritent. Et vous me direz : que fait Dieu
dans
tout cela ? Dangereuse question. S’il permet que nous fassions sauter
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ique » en fin de la liste des services religieux,
dans
le New York Times du samedi ? Remontant ces colonnes d’annonces qui t
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’uniformité des conceptions de la vie chrétienne,
dans
les diverses dénominations, qui peut frapper l’observateur. Une prome
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ns, qui peut frapper l’observateur. Une promenade
dans
Manhattan commencera de nous en convaincre. Du gothique neuf On
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de style baroque, en marbre blanc ; et vis-à-vis,
dans
un jardin, une église anglo-catholique, toute encombrée de poutres et
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précieuses. Sur les pages d’un gros livre, ouvert
dans
le vestibule, je lis les signatures de visiteurs de toutes confession
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beaucoup de Roman Catholics). Passons maintenant
dans
Park Avenue. Des coupoles byzantines sur un porche roman : Saint-Bart
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ornées de branches de sapin de Noël. Et partout,
dans
tous ces sanctuaires, le même parfum de chêne ciré, de luxe, de digni
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ection de maintien presque presbytérienne. Entrez
dans
une église, au hasard, vers midi. Si vous tombez sur un service chant
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la crème sur des plateaux d’argent qui circulent
dans
les bancs, de main en main, et toute l’église apparaît transformée en
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e ferveur théâtrale qu’il s’attendait à retrouver
dans
un tel lieu… Plus divisés qu’ailleurs en apparence, plus proches auss
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-ils et vivent-ils leurs croyances ? J’essaierai,
dans
un prochain article, de rassembler les éléments d’une réponse qui mén
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charge de la culture et du maintien de la morale
dans
la cité, préparait à la mort plus qu’à la vie. La paroisse était la c
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e demandera : Qu’y a-t-il de proprement religieux
dans
tout cela ? Tout et rien, répondrai-je, et voilà bien le mystère du c
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péen frotté d’un peu de théologie va s’écrier que
dans
cet idéal, il ne voit rien de chrétien que l’étiquette, couvrant d’ai
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plus généreux que les Européens, plus indulgents
dans
leurs jugements, moins menteurs et plus accueillants… Mais n’allez pa
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ettes de velours rouge, et siègent en demi-cercle
dans
le fond du chœur, séparés de l’autel par des ogives en bois doré : un
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acle des églises américaines. Ou bien l’église va
dans
le siècle, l’organise, et tend à se confondre avec la société terrest
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pur message de la foi mais alors elle n’est plus
dans
le monde, qui s’organise sans elle et ne l’entend plus. Ou bien vous
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vous mettez le message à la portée de la masse et
dans
le style du jour, mais certains mots ne sauraient y passer, comme péc
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e et du sacrifice, mais ces mots n’ont plus cours
dans
la presse, à la radio ni dans les magazines, et vous perdez toute inf
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ts n’ont plus cours dans la presse, à la radio ni
dans
les magazines, et vous perdez toute influence sur les masses. À quoi
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s transcende, j’en retrouve des marques sensibles
dans
tous mes souvenirs de lui, et dans son œuvre : c’était son style, son
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ques sensibles dans tous mes souvenirs de lui, et
dans
son œuvre : c’était son style, son art, et sa vraie force. Certains l
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celui dont l’œuvre est le plus solidement fondée
dans
la plus sûre théologie : c’est pourquoi il n’en parle jamais, et se g
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une sorte d’honnêteté très rare, peut-être unique
dans
la littérature française, tout à la fois curieuse et intrépide, il la
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’inspire, et de tout langage pieux). Il est entré
dans
les grandes marges de cette vie, et son dernier retrait, le plus énig
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attitudes, entre lesquelles nous aurons à choisir
dans
un délai que la situation du monde rend très court. L’utopie La
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changeante, bref : hors du courant de l’Histoire.
Dans
ce sens, « défendre l’Europe » est aujourd’hui une utopie. Telle qu’e
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ment à son génie, qui est celui de la liberté, et
dans
les conditions du xxe siècle, qui sont celles de l’organisation ; ra
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que et en un vaste espace économique ; la fédérer
dans
sa diversité, en vue de maintenir et d’illustrer une certaine notion
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du monde entier, le grand témoin — c’est la tâche
dans
laquelle nous nous sommes engagés, c’est l’aventure du xxe siècle, e
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on européenne a fait des progrès étonnants, sinon
dans
la réalité, du moins dans les déclarations des gouvernants, et dans l
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rogrès étonnants, sinon dans la réalité, du moins
dans
les déclarations des gouvernants, et dans la presse. Certains pensent
68
u moins dans les déclarations des gouvernants, et
dans
la presse. Certains pensent que l’union est en bonne voie, et que not
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que les gouvernements travaillent encore en fait,
dans
le sens de l’utopie que je viens de décrire, et que le sort de l’aven
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sort de l’aventure réelle n’est pas ailleurs que
dans
nos mains : nous, l’opinion, les citoyens de l’Europe, ceux qui sont
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gouvernements ont un penchant marqué à persévérer
dans
leur être, et même à lui survivre aussi longtemps que possible avec l
72
’appui de la police. Or l’être des gouvernements,
dans
le monde actuel, c’est la souveraineté absolue. Tous les États-nation
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leur fonction leur interdit de céder un pouce, et
dans
l’état présent de l’opinion et des rivalités de partis, ils courraien
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surdes, mais techniques. Il faut donc les pousser
dans
le dos, voilà qui est clair. Quelques mois plus tard, parlant au nom
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Premier ministre belge, Monsieur Spaak, s’écriait
dans
un discours fameux : « Bousculez-nous ! » Nous sommes d’accord. La pa
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e, aux citoyens du continent. Ils vont la prendre
dans
quinze jours, aux états généraux de l’Europe, convoqués à La Haye pou
77
vons aujourd’hui une Europe divisée et cloisonnée
dans
l’anarchie. Nous voulons une Europe organisée. Une Europe sans barriè
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nisée. Une Europe sans barrières ni visas, rendue
dans
toute son étendue à la libre circulation des hommes, des idées, et de
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e que ce qui est. Le seul obstacle sérieux réside
dans
l’inconscience, où beaucoup vivent, des menaces qui pèsent sur l’Euro
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s que nous avons discutés, que ce soit l’écrivain
dans
la cité, l’isolement de l’artiste au temps des « mass médias », l’opp
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recettes de communion, et des fois synthétiques,
dans
ce siècle, et nous savons à quoi elles mènent ! Que vaut le bonheur d
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établie par la police au prix d’un homme sur dix
dans
les camps sibériens ? Que vaut la communion des neuf qui restent, qui
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s neuf qui restent, qui osent à peine se regarder
dans
les yeux, quand ils savent que deux d’entre eux sont probablement des
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ement des mouchards — et que le dixième homme est
dans
un camp ? Pitié pour eux, car ils ignorent sans doute l’étendue et la
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doute l’étendue et la vraie visée de la tyrannie
dans
laquelle ils sont nés. Mais nous… Nous qui avons parmi nous des témoi
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te discutable. L’Œuvre du xxe siècle a protesté,
dans
son ensemble, contre les tyrannies de toute couleur qui nous salissen
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ois refus et témoignage. Notre concert inaugural,
dans
une église, était dédié à la mémoire des victimes de toutes les tyran
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il est gênant de parler de cela quand on y croit,
dans
un tel lieu, et sous les projecteurs de cinéma… Je répondrai à côté d
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’est que la plus vaste communion jamais instituée
dans
le monde, la plus profonde et la plus libre dans les modes d’adhésion
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dans le monde, la plus profonde et la plus libre
dans
les modes d’adhésion qu’elle implique, s’est faite autour non pas d’u
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autour d’un seul, autour d’un homme qui est mort
dans
l’isolement total, dans la révolte la plus intransigeante contre le m
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r d’un homme qui est mort dans l’isolement total,
dans
la révolte la plus intransigeante contre le mal et l’injustice, aband
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européen. C’est une phrase de Miguel de Unamuno,
dans
son commentaire à Don Quichotte : Mets-toi en marche, tout seul. Tou
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ux écrivains de toutes les langues et confessions
dans
le domaine occidental. l. Rougemont Denis de, « [Réponse à une en
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européennes qui étaient en train de se constituer
dans
différentes universités. Nous avons pris contact avec des historiens,
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i cherche à introduire l’angle de vision européen
dans
la leçon d’histoire, de géographie, de langues. Je souhaiterais que t
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les obstacles à toute union. Notre espoir réside
dans
une politique des régions. Par exemple, l’Italie est déjà divisée en
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par la culture et quelquefois par l’ethnie comme
dans
le cas de la Bretagne ou de la Catalogne. Le problème numéro un de l’
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les premières minutes, je vois que je suis tombé
dans
un traquenard. Sentimentaux ou technocrates, ils sont tous en train d
100
és — absolument contraire aux fins que je défends
dans
toute mon œuvre, de liberté et de responsabilité de la personne. b) J
101
t. 2. Alignements : un mouvement de défense
Dans
les écoles primaires de Suisse romande, une compagnie productrice d’é
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ciété coutumière. C’est le moment où s’instituent
dans
nos pays les écoles primaires obligatoires et universelles ; la consc
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e les taux de délinquance et le nombre des étages
dans
les HLM, etc. Aux yeux des politiciens de droite, l’écologie est un c
104
nons un peu de recul pour considérer le phénomène
dans
son ensemble, nous voyons que tout simplement l’écologie est une réac
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exigences régionales. Mais l’obstacle est le même
dans
les deux cas : l’État-nation. Exemple : quand la CEE propose un plan
106
el gouvernement répond : d’accord, mais seulement
dans
une mesure compatible avec ma souveraineté nationale. Et l’on sait à
107
pe de répartition des pouvoirs naguère concentrés
dans
la seule capitale nationale est des plus simples : il consiste à situ
108
e, le gouvernement fédéral ne doit pas le faire.
Dans
le même sens se prononcent aujourd’hui la plupart des sociologues pol
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geuse, tout marche mieux, sur une petite échelle,
dans
les autonomies locales. « Coopératives d’habitation, énergie solaire,
110
r a démontré le contraire d’une manière décisive,
dans
son célèbre ouvrage Small is beautiful. 8. Écologistes, régionalis
111
c les organisations régionalistes et fédéralistes
dans
tous nos pays et à l’échelle continentale, en vue d’établir un progra
112
ial on the Future of America, septembre 1977. 3.
Dans
certains pays, il existe un parti écologiste : parti radical italien,
113
qu’il s’agisse des bébés phoques, du Labrador ou,
dans
les campagnes toutes proches d’ici, des petits veaux engraissés dans
114
toutes proches d’ici, des petits veaux engraissés
dans
leur cuve en ciment, nourris au tube de caoutchouc et à la seringue,
115
se et la brutalité des hommes. On fait grand cas,
dans
les magazines scientifiques, des animaux qui apprennent à parler et s
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elle est d’ordre émotif, affectif. Elle se passe
dans
le regard, qui attend tout de nous ! Car c’est de l’homme, par l’homm
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ue et religieuse. Et son expression la plus haute
dans
la tradition biblique très largement commune aux trois grandes religi
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re VIII de l’Épître aux Romains (que je vais lire
dans
la traduction de Calvin, pour le premier verset) : La création tout
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r le premier verset) : La création tout entière,
dans
une attente ardente, attend la révélation des fils de Dieu. Car la cr
120
jour la création tout entière soupire et souffre
dans
les douleurs de l’enfantement. Et ce n’est pas elle seulement, mais n
121
nfirme la continuité de la Création tout entière,
dans
la relation de l’animal à l’homme, j’entends de l’homme à la Nature v
122
us ne serons sauvés que tous ensemble, solidaires
dans
la même espérance, dont il nous faut témoigner désormais par des acte
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Denis de Rougemont, dont on connaît l’engagement
dans
le mouvement écologique, participait à cette réunion. Il a bien voulu