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frustre le prolétaire de sa chance d’homme, et l’
empêche
de réaliser sa vocation. Elle nous oblige à condamner aussi dans les
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simiste et divisée, encombrée de frontières qui l’
empêchent
de respirer, menacée à chaque instant d’une sorte d’hémiplégie, soit
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os frontières, nos cordons douaniers, suffisent à
empêcher
nos biens de circuler, mais n’arrêteront pas les armées. Je dis donc
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et que l’alternative n’est plus, pour nous, que d’
empêcher
cette guerre ou de périr en elle. Séparés, isolés, aucun de nos pays
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rir en elle. Séparés, isolés, aucun de nos pays n’
empêchera
rien. Séparés, isolés, nous serons colonisés l’un après l’autre en to