1
est le principe. Voyons les faits. La politique,
en
France, c’est le jeu des partis : tout le monde s’en plaint, mais y j
2
France, c’est le jeu des partis : tout le monde s’
en
plaint, mais y joue de plus belle. En Amérique, c’est le jeu des pres
3
le monde s’en plaint, mais y joue de plus belle.
En
Amérique, c’est le jeu des pressions, du business et des grands syndi
4
ctive. Et qu’alors on fasse tout pour la réduire,
en
se rapprochant, d’un seul et même mouvement, de l’idéal et du pratiqu
5
e actuelle l’oublie, et qu’elle ne se fonde plus,
en
fait, que sur les conditions de la politique en soi, c’est-à-dire sur
6
ratique. Quand on lui rappelle le premier, elle s’
en
moque bien et parle de réalisme, cependant qu’elle rate le second par
7
ssion très simple de relier le but et ses moyens.
En
fait, elle les isole l’un de l’autre. (Tel parti réputé libertaire vo
8
ns un grand bruit d’ismes entrechoqués, et rien n’
en
sort. Cette machine ne vit plus que pour elle-même et sur elle-même.
9
n’arrange rien. Au lieu de transformer des idéaux
en
fait, elle transforme des candidats en députés, des programmes en com
10
des idéaux en fait, elle transforme des candidats
en
députés, des programmes en combines, des promesses en oublis. Je pens
11
ansforme des candidats en députés, des programmes
en
combines, des promesses en oublis. Je pense aux élections de demain e
12
éputés, des programmes en combines, des promesses
en
oublis. Je pense aux élections de demain et je demande : de quoi s’ag
13
le noir parce qu’il vient de perdre sur le rouge
en
se disant que peut-être, cette fois-ci… Il est admis à l’étranger que
14
nger que les Français aiment trop la politique et
en
font trop. Je pense qu’ils n’en font pas assez, car le jeu des partis
15
p la politique et en font trop. Je pense qu’ils n’
en
font pas assez, car le jeu des partis n’est pas de la politique. C’es
16
tique. C’est une manière d’esquiver les problèmes
en
déléguant le soin de les résoudre à des factions irréductibles dont l
17
s de demain n’ont guère de portée politique, ou n’
en
ont qu’une très indirecte, aléatoire et ambiguë, si l’on prend le ter
18
sa mesure. Il ne faut pas dissoudre les partis ni
en
sortir, mais il faut, malgré eux et dans leur sein, rapporter nos jug
19
d’une part, et aux demandes pratiques de l’autre,
en
réduisant tous les intermédiaires et sans tenir compte des intérêts é
20
-alimenté. Il ne faut pas dissoudre les partis ni
en
sortir, bien au contraire. Mais il faut exiger qu’ils déclarent enfin
21
ent l’idéal qu’il déclare. Toute la vie politique
en
sera transformée. Et les partis redeviendront légitimes quand ils ces
22
encore la nier et l’écraser. Enfin elle nous met
en
mesure de refuser les faux dilemmes entretenus par la lutte des parti
23
ont les entreprises humaines qui marcheront mieux
en
les étatisant, et quelles sont celles qu’il faut aider à rester libre
24
onfectionnée en vue de la seule prise de pouvoir,
en
se moquant bien des trains, du pain, de la jeunesse, et du sens de la
25
s, au surplus, notre attitude personnaliste n’est
en
fait ni vague ni abstraite. Ailleurs, elle en a fait la preuve. Le pa
26
est en fait ni vague ni abstraite. Ailleurs, elle
en
a fait la preuve. Le parti travailliste néerlandais, qui se déclare «
27
ion devant le corps électoral, c’est qu’il a fait
en
une année de leur pays, le grand gagnant européen de la course à la r
28
hysicien des plus remarquables qui, d’ailleurs, n’
en
fait pas de secret, bien au contraire. Voilà. Le gouvernement américa
29
i provoquerait un tel raz-de-marée que le Déluge,
en
comparaison, n’aurait été qu’un bain de pieds. Le gouvernement améric
30
t approchée de la fin du monde. C’est à quoi nous
en
sommes, et c’est comique. On avait tout prévu, sauf le comique, à pro
31
mourrons pas tous, mais tous nous serons changés,
en
un instant, en un clin d’œil, à la dernière trompette. » Or, savez-vo
32
us, mais tous nous serons changés, en un instant,
en
un clin d’œil, à la dernière trompette. » Or, savez-vous ce que dit l
33
ue dit le texte grec, là où le français traduit «
en
un instant » ? Il dit en atomo — dans un atome ! Et les grandes tradi
34
où le français traduit « en un instant » ? Il dit
en
atomo — dans un atome ! Et les grandes traditions occultistes, décriv
35
onde par désintégration, dissolution et réduction
en
fine poussière. Dies irae, dies ilia, solvet saeclum in favilla. Le M
36
l y a bien plus de gens au monde qui souhaitent d’
en
finir avec la vie, que de gens qui voudraient qu’elle dure encore. Co
37
effrayants de la cacophonie mondiale ? Je ne vous
en
dis pas plus ce soir. Demain, Noël. II — La Paix ou la Mort Pr
38
uments, et nos fonctions mentales et sensorielles
en
seront toujours incapables. Ce drôle de petit cri dans la paille m’in
39
la Bombe que l’on a suggérés ces derniers mois, j’
en
retiens deux : 1° Donner la Bombe aux petits pays pour qu’ils soient
40
nnable, comme vous le voyez. On trouverait mieux,
en
s’appliquant.) Mais il n’y a que les idées pratiques et raisonnables
41
ue va-t-il se passer ? Ces projets échoueront. On
en
rira. On n’en rira même pas : on les négligera simplement. On passera
42
passer ? Ces projets échoueront. On en rira. On n’
en
rira même pas : on les négligera simplement. On passera aux affaires
43
res. Il est évident que les nations souveraines s’
en
moqueront. Il est évident que l’une d’entre elles, Bombe en main, ess
44
nt. Il est évident que l’une d’entre elles, Bombe
en
main, essaiera d’imposer sa paix à toutes les autres. (Inutile même d
45
des armées et des souverainetés nationales). Mais
en
refusant de choisir la paix, vous votez tacitement pour la mort, et v
46
paix, vous votez tacitement pour la mort, et vous
en
rendez responsable. Tout tient à chacun de nous. Et nous en sommes au
47
responsable. Tout tient à chacun de nous. Et nous
en
sommes au point où il devient difficile de le cacher. Nos alibis ne t
48
u, dont je vois annoncée la « causerie mystique »
en
fin de la liste des services religieux, dans le New York Times du sam
49
i, rejetés par l’Europe, et qui venaient chercher
en
Amérique la liberté de célébrer leur culte. Ils y trouvèrent aussi la
50
t que doctrinales. La guerre de Sécession a coupé
en
deux groupes, Sud et Nord, la plupart des grandes confessions. Ces gr
51
e sont morcelés sur leurs ailes gauche et droite,
en
« libéraux » et « fondamentalistes ». Et plus ces groupuscules étaien
52
minations » traditionnelles se sont reconstituées
en
une dizaine de corps qui représentent la grande majorité des protesta
53
. Une promenade dans Manhattan commencera de nous
en
convaincre. Du gothique neuf On m’avait dit que je verrais à Ne
54
ne m’avait pas dit non plus que New York possède,
en
plus de ces églises, la plus grande cathédrale du monde : St-Jean-de-
55
’église collégiale hollandaise, de style baroque,
en
marbre blanc ; et vis-à-vis, dans un jardin, une église anglo-catholi
56
re, une autre église gothique aux flèches banales
en
pierre grise : Saint-Patrick, cathédrale catholique. Puis l’anglicane
57
lise des riches, avec son chœur immense et froid,
en
mosaïque. Christ Church est méthodiste. Colonne de marbre noir, mais
58
nne de marbre noir, mais un autel et des retables
en
gothiques flamboyant, trop dorés. Plus loin, l’église luthérienne de
59
s et des processions. Dès l’entrée, des messieurs
en
jaquette, ou au moins en veston bordé, à la boutonnière fleurie d’un
60
l’entrée, des messieurs en jaquette, ou au moins
en
veston bordé, à la boutonnière fleurie d’un œillet blanc, s’empressen
61
leur propriétaire. Déjà le chœur fait son entrée,
en
robes noires, surplis blancs et bonnets, suivi de pasteurs chamarrés
62
vous serez chez les anglicans si l’officiant est
en
surplis, ou chez les luthériens, s’il est en robe noire. Chez les pre
63
est en surplis, ou chez les luthériens, s’il est
en
robe noire. Chez les presbytériens, on distribue la crème sur des pla
64
ux d’argent qui circulent dans les bancs, de main
en
main, et toute l’église apparaît transformée en une salle de banquet
65
n en main, et toute l’église apparaît transformée
en
une salle de banquet silencieux. Partout, des chœurs en robe, des fle
66
salle de banquet silencieux. Partout, des chœurs
en
robe, des fleurs, des croix, des cierges. Eh quoi ! c’est catholique
67
ant, bref, de toutes les grandes causes publiques
en
Amérique, vous trouverez une église ou des pasteurs, plus dynamiques
68
cole publique, le cinéma et les comités. Mais ils
en
ont gardé le pli : leur christianisme est avant tout une force social
69
eure manière de vivre, un idéal qu’il faut mettre
en
pratique moins pour aller au Paradis que pour jouir du paradis terres
70
eur se tournent vers l’autel fleuri par M. Smith,
en
souvenir de ses parents défunts. Ils communient en très grand nombre
71
n souvenir de ses parents défunts. Ils communient
en
très grand nombre et fort souvent, avec une visible ferveur. Et la mu
72
obes et de barrettes de velours rouge, et siègent
en
demi-cercle dans le fond du chœur, séparés de l’autel par des ogives
73
fond du chœur, séparés de l’autel par des ogives
en
bois doré : une véritable miniature de Livres d’Heures. Pourquoi ce r
74
Kierkegaard, précisément, est entièrement traduit
en
Amérique, et que j’ai trouvé partout des étudiants — non seulement ch
75
lisent et commentent avec passion. Ce petit signe
en
contredit bien d’autres. e. Rougemont Denis de, « Spiritualité am
76
nce, la certitude d’une vérité qui sur nous-mêmes
en
sait plus long que nous. Moins on en parle et mieux elle sait se fair
77
r nous-mêmes en sait plus long que nous. Moins on
en
parle et mieux elle sait se faire entendre. ⁂ Ce mouvement de retrait
78
me pour mieux renvoyer à ce qui les transcende, j’
en
retrouve des marques sensibles dans tous mes souvenirs de lui, et dan
79
blant, autrement consolant que tout ce qu’on peut
en
dire. Voilà le secret de la liberté d’un écrivain qui se voulait fidè
80
dans la plus sûre théologie : c’est pourquoi il n’
en
parle jamais, et se garde bien d’utiliser ses personnages pour expose
81
de du regard. Certains ne signifient rien et ne s’
en
doutent pas : certains s’en doutent, et s’inquiètent sourdement, mais
82
gnifient rien et ne s’en doutent pas : certains s’
en
doutent, et s’inquiètent sourdement, mais ne savent pas toujours nomm
83
, tout à la fois curieuse et intrépide, il laisse
en
blanc la solution que ses personnages n’ont pas trouvée, il laisse ag
84
ses personnages n’ont pas trouvée, il laisse agir
en
nous l’obscure question dont ils étaient les porteurs ou la proie ; e
85
t je le cite : « des programmes d’action déguisés
en
descriptions sociologiques imaginaires ». Mais l’action qu’elles prop
86
êt artificiel, à un certain niveau, d’une société
en
décadence. On isole de cette société les éléments que l’on considère
87
s éléments que l’on considère comme bons, et l’on
en
compose un système qui serait en équilibre permanent, à l’abri des me
88
me bons, et l’on en compose un système qui serait
en
équilibre permanent, à l’abri des menaces grossières comme des créati
89
ement indéfendable. Je m’explique : Tenter d’unir
en
une alliance défensive nos États-nations tels qu’ils sont, tenter de
90
us que l’Amérique ; l’organiser au-delà des États
en
une grande unité politique et en un vaste espace économique ; la fédé
91
u-delà des États en une grande unité politique et
en
un vaste espace économique ; la fédérer dans sa diversité, en vue de
92
ma part, que les gouvernements travaillent encore
en
fait, dans le sens de l’utopie que je viens de décrire, et que le sor
93
tion à la hauteur du siècle. Je disais à Montreux
en
septembre dernier, lors du congrès de l’Union européenne des fédérali
94
le ne doit pas compter sur les gens au pouvoir. J’
en
connais peu qui aient l’intention de le laisser limiter, et c’est pou
95
lons qu’un Conseil économique entreprenne la mise
en
commun de nos ressources naturelles. Et nous voulons qu’un Centre de
96
es devoirs de la personne, et à laquelle puissent
en
appeler directement, contre l’État ou le parti qui s’en empare, les c
97
eler directement, contre l’État ou le parti qui s’
en
empare, les citoyens, les groupes, et les minorités. Ainsi sera garan
98
our nous, que d’empêcher cette guerre ou de périr
en
elle. Séparés, isolés, aucun de nos pays n’empêchera rien. Séparés, i
99
isolés, nous serons colonisés l’un après l’autre
en
toute souveraineté nationale, et vous voyez peut-être à quoi je pense
100
abord notre prospérité, bien que l’une et l’autre
en
dépendent, mais qu’il est avant tout l’enjeu de la personne, la chanc
101
capitalisme et un étatisme absolus, tous deux nés
en
Europe pour émigrer plus tard sur des terres vierges, où leurs excès
102
ix ». Il dépend de nous qu’elle se termine demain
en
paix-éclair, et c’est l’effet que pourra seule produire la proclamati
103
l’Est. Il est temps qu’il se passe quelque chose
en
Europe ! Il est temps de réveiller l’espoir d’une moitié séparée du c
104
s, c’est l’Europe rejoignant le xxe siècle, pour
en
prendre la tête et inventer l’avenir. C’est le fédéralisme qui veut q
105
d’unité des Allemands, aux craintes qu’il éveille
en
France, à la tentation autarcique en Grande-Bretagne, aux brusqueries
106
u’il éveille en France, à la tentation autarcique
en
Grande-Bretagne, aux brusqueries ou impatiences américaines, et à l’e
107
op clair qu’aucun de nous ne se risquerait à vous
en
donner la recette. Et c’est tant mieux ! Car il existe des recettes d
108
stion de salubrité publique, même si l’efficacité
en
reste discutable. L’Œuvre du xxe siècle a protesté, dans son ensembl
109
communion ? Si nous allons même jusqu’à éviter d’
en
parler — parce que, disons-le franchement, il est gênant de parler de
110
ndrai par une sorte de parabole, sans transition,
en
visant le cœur du problème. Que nous soyons chrétiens ou non, ici nou
111
ot de communion a pris son sens, et qu’il le perd
en
s’éloignant du sacrifice individuel. Et là-dessus, pour terminer, une
112
dans son commentaire à Don Quichotte : Mets-toi
en
marche, tout seul. Tous les autres solitaires se joindront à toi, à t
113
anglais ou hollandais, mais le seul Roger Breuil
en
France, je me sens protestant non seulement par le hasard d’une origi
114
que rien ne facilite une « carrière littéraire »
en
France pour un protestant qui se veut tel et qui, au surplus, n’est p
115
utes nuances. À l’isolement relatif du protestant
en
France, il y a mieux que des compensations sur le plan de la pensée d
116
de mesure que représentait notre vieux continent.
En
août 1947, on est venu me demander de parler à un congrès de fédérali
117
ouvement européen. À partir du congrès de La Haye
en
1948, je me suis beaucoup penché sur ce problème de l’union des Europ
118
ographie, de langues. Je souhaiterais que tombent
en
désuétude les grands États-nations comme la France, l’Espagne, l’Angl
119
s régions. Par exemple, l’Italie est déjà divisée
en
dix régions par sa Constitution ; l’Allemagne en onzeq Länder et main
120
en dix régions par sa Constitution ; l’Allemagne
en
onzeq Länder et maintenant se dessine en France un grand mouvement qu
121
llemagne en onzeq Länder et maintenant se dessine
en
France un grand mouvement qui vient d’être appuyé par de Gaulle pour
122
d’être appuyé par de Gaulle pour diviser le pays
en
un certain nombre de régions. Je pense qu’on finira par se mettre d’a
123
ons. Il y a à ce sujet une importante littérature
en
France — qui est le pays le plus concerné par la centralisation, gran
124
de toutes natures. Elles constitueront de proche
en
proche un tissu plus solide que leurs liens avec les États-nations ;
125
c les États-nations ; ceux-ci peu à peu tomberont
en
désuétude. Si les problèmes mondiaux dépendent en grande partie de la
126
rétienne qui a imaginé l’ensemble du genre humain
en
découvrant les possibilités de fraternité universelle : « Désormais,
127
stion ici, renvoie à l’organe provisoire institué
en
1952 sous le nom de Conseil européen pour la recherche nucléaire. q
128
— « Qu’à cela ne tienne, me dit-on, vous parlerez
en
duplex de Genève, c’est au philosophe que nous nous adressons, vos ar
129
m’assure que cet appareil ira de Paris à New York
en
trois heures et demie au lieu de sept. Bon. Mais les quelques dizaine
130
dizaines de PDG et de membres du « jet-set » qui
en
« bénéficieront », si l’on peut dire, que feront-ils de ces heures ga
131
int suroccupés, on leur rendrait meilleur service
en
leur faisant « perdre » quelques heures supplémentaires au-dessus des
132
ensable de « gagner » trois heures sur ce trajet,
en
voici le moyen simple et qui eût déjà permis environ 15,8 milliards d
133
ravers les fusées américaines) ; cela signifie qu’
en
construisant Concorde, on aurait découvert des procédés qui permettro
134
de , qu’ils sont payés par le gouvernement russe.
En
ce point, l’on s’aperçoit que l’écologie n’est pas jugée sur son méri
135
isées politiques qu’elle est censée traduire tout
en
les dissimulant. 2. Alignements : un mouvement de défense Dans
136
on ; si l’on est contre, on fait de la politique.
En
fait, écologie est un terme créé par le biologiste Ernst Haeckel en 1
137
est un terme créé par le biologiste Ernst Haeckel
en
1882, au moment où se développent à la fois l’agression industrielle
138
lèges et le confort des riches (c’est aussi ce qu’
en
pense le tiers-monde). Mais si nous prenons un peu de recul pour cons
139
Nature et contre l’homme qui vit de la Nature et
en
elle1. 3. Une réaction nécessaire : la sécrétion d’anticorps Pl
140
force au lendemain d’Hiroshima et s’est constitué
en
mouvement de plus en plus nettement politique après la crise du pétro
141
est normal que ce souci se soit manifesté d’abord
en
Europe, première partie du monde à s’être développée industriellement
142
utés humaines. L’agression s’est produite d’abord
en
Europe, au xixe siècle puis aux États-Unis. Elle s’étend désormais à
143
le « développement ». On pourrait dire peut-être,
en
simplifiant beaucoup, que nous sommes ici en présence d’une révolte d
144
ême temps que l’agression industrielle se formait
en
Europe l’État-nation, l’un aidant l’autre. L’exercice de la puissance
145
er lien fondamental entre les deux réalités. Il y
en
a d’autres. C’est au niveau régional que les mesures d’écologie concr
146
nscience régionaliste alertée s’organise et entre
en
action. Voilà donc le premier temps : l’exigence écologique entraîne
147
sée pour le colloque tenu au Conseil de l’Europe,
en
1972, V. von Malchus, et qui chevauchent parfois les frontières de tr
148
ais il y a surtout les régions — déjà existantes,
en
formation, ou encore à créer — que l’on peut définir comme espace de
149
ion, c’est-à-dire d’instituer d’un même mouvement
en
interaction permanente, les régions et la fédération continentale. Le
150
s États-Unis, mais qu’il est facile de transposer
en
termes européens : Ne confiez jamais à une plus grande unité ce qui
151
retrouver le sens de leur autonomie, à reprendre
en
main leurs destins.2 » Il est faux que le plus grand soit le plus eff
152
sations écologistes devraient entrer au plus vite
en
relation avec les organisations régionalistes et fédéralistes dans to
153
s dans tous nos pays et à l’échelle continentale,
en
vue d’établir un programme commun aux trois mouvements, et de prévoir
154
e chacune d’elle est celui des deux autres, et qu’
en
cette trinité réside l’espoir des Européens et de la Paix. 1. La
155
l néerlandais, des Alliances comme « die Grünen »
en
RFA, « The Green Alliance » en Grande-Bretagne, des collectifs comme
156
mme « die Grünen » en RFA, « The Green Alliance »
en
Grande-Bretagne, des collectifs comme « Europe-Écologie » en France.
157
retagne, des collectifs comme « Europe-Écologie »
en
France. s. Rougemont Denis de, « Écologie, régions, Europe fédérée
158
d’ici, des petits veaux engraissés dans leur cuve
en
ciment, nourris au tube de caoutchouc et à la seringue, qui mourront
159
ageurs de la Nature, et elle nous a permis d’agir
en
profondeur. Mais la responsabilité de l’homme devant la Nature et les
160
s prémices de l’Esprit, nous aussi nous soupirons
en
nous-mêmes en attendant la rédemption de notre corps. Car c’est en es
161
l’Esprit, nous aussi nous soupirons en nous-mêmes
en
attendant la rédemption de notre corps. Car c’est en espérance que no
162
attendant la rédemption de notre corps. Car c’est
en
espérance que nous sommes sauvés. Mais « notre corps » : c’est l’ani
163
es sauvés. Mais « notre corps » : c’est l’animal
en
nous ! Ainsi la tradition biblique-évangélique confirme la continuité
164
uvements de protection des animaux se sont réunis
en
assemblée générale de l’association : United Animal Nations (8 rue d’
165
Franz Weber (on se souvient tout particulièrement
en
France de son action en faveur du site des Baux-de-Provence, que mena