1
d ils cesseront de se prendre ou d’être pris pour
fin
, et ne s’offriront plus que comme moyens d’une lutte commune contre l
3
I — Dies iræ Princeton, 24 décembre 1945. La
fin
du monde pourrait bien se produire avant la fin de l’été prochain. Je
4
a fin du monde pourrait bien se produire avant la
fin
de l’été prochain. Je tiens ma petite information d’un physicien des
5
le : cela donnerait une idée fort approchée de la
fin
du monde. C’est à quoi nous en sommes, et c’est comique. On avait tou
6
avait tout prévu, sauf le comique, à propos de la
fin
du monde. Car c’est pour protéger la paix et pour faire régner l’ordr
7
réalités qui nous restent sensibles, prévoient la
fin
du monde par désintégration, dissolution et réduction en fine poussiè
8
e par désintégration, dissolution et réduction en
fine
poussière. Dies irae, dies ilia, solvet saeclum in favilla. Le Moyen
9
u savant dont je vous parlais tout à l’heure : la
fin
du monde se calcule désormais. Ses données immédiates sont dans tous
10
us, qu’est-ce que cela nous ferait ? Ce serait la
fin
de la douleur du monde. Certains jours, il me semble que la folie des
11
pire, l’agonie de la terre un peu plus longue, la
fin
de l’humanité non moins certaine, le triomphe des « éléments d’ordre
13
dont je vois annoncée la « causerie mystique » en
fin
de la liste des services religieux, dans le New York Times du samedi
14
r suprême, c’est-à-dire à une institution dont la
fin
n’est pas la puissance, ni le maintien par la police d’une certaine i
15
e et surprofits privés — absolument contraire aux
fins
que je défends dans toute mon œuvre, de liberté et de responsabilité
16
stante » ; aux yeux des politiciens de gauche, sa
fin
principale paraît être « d’enlever des voix au parti socialiste » ou