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st le jeu des partis : tout le monde s’en plaint,
mais
y joue de plus belle. En Amérique, c’est le jeu des pressions, du bus
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une idée de l’homme et de la condition humaine.
Mais
on dirait que la politique actuelle l’oublie, et qu’elle ne se fonde
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qui se voudraient chacun aussi grand que le tout,
mais
sans y croire et sans s’y préparer vraiment. Insistons donc sur deux
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données à cet idéal et contribuant à le réaliser.
Mais
la politique des partis se tient dans une espèce de no man’s land à m
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e. Et ce sont des slogans prétendus doctrinaires,
mais
non des conceptions de l’homme total. Il ne s’agit ni d’idéal ni de p
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ain de la proclamation des résultats. Votez donc,
mais
ce geste nécessaire ne saurait être au mieux qu’un préalable. L’effor
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êts de tous ordres, ou familles de tempéraments ;
mais
il faut malgré eux faire de la politique, c’est-à-dire décider ce qu’
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Il ne faut pas dissoudre les partis ni en sortir,
mais
il faut, malgré eux et dans leur sein, rapporter nos jugements à une
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s dans l’ensemble, qui nourrissent les éditoriaux
mais
laissent le peuple sous-alimenté. Il ne faut pas dissoudre les partis
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oudre les partis ni en sortir, bien au contraire.
Mais
il faut exiger qu’ils déclarent enfin quel est leur idéal de l’homme,
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omme responsable d’une vocation qui le distingue,
mais
aussi le relie à la communauté, lui conférant ainsi les devoirs de se
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nir aussi la liberté de réaliser sa tâche unique,
mais
en même temps, et pour la même raison, cet homme-là devient responsab
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es. Cela ne doit pas être une querelle de partis,
mais
une question pratique d’aménagement, relevant de la nature même de l’
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que leurs « principes » se veulent incompatibles.
Mais
, au surplus, notre attitude personnaliste n’est en fait ni vague ni a
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vous dis un mystère : nous ne mourrons pas tous,
mais
tous nous serons changés, en un instant, en un clin d’œil, à la derni
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bon sens. Elle nous mène à la mort, c’est clair.
Mais
c’est peut-être aussi qu’elle a compris que la somme des souffrances
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le voyez. On trouverait mieux, en s’appliquant.)
Mais
il n’y a que les idées pratiques et raisonnables que l’on traite de f
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les populations et chez beaucoup de bons esprits,
mais
une paralysie sans précédent s’est emparée des volontés. Vous-même, j
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e peut se rebeller comme l’esprit devant la mort…
Mais
admettons que j’ai exagéré : c’est fatal. Écrire, c’est mettre en for
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sion des armées et des souverainetés nationales).
Mais
en refusant de choisir la paix, vous votez tacitement pour la mort, e
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s que l’enjeu n’est point de ceux que la défaite,
mais
la désertion seule puisse me faire perdre ? Je me rappelle cette voix
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ieu inconnu », que saint Paul admirait à Athènes,
mais
j’ai tout lieu de croire qu’il existe à New York. Serait-ce cette égl
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dais, scientistes, baptistes, moraves, disciples.
Mais
il y a aussi, qui n’annoncent pas leurs cultes : les luthériens de Fi
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trique que Saint-Étienne-du-Mont, de l’extérieur,
mais
la nef et le chœur, fort classiques, s’ornent d’une rosace bleue et d
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st Church est méthodiste. Colonne de marbre noir,
mais
un autel et des retables en gothiques flamboyant, trop dorés. Plus lo
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vant l’autel, vous vous croirez chez les romains,
mais
vous serez chez les anglicans si l’officiant est en surplis, ou chez
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estant français qui assiste à l’un de ces cultes.
Mais
un de mes amis, argentin, sortant de la messe à Saint-Patrick, se pla
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adio, l’école publique, le cinéma et les comités.
Mais
ils en ont gardé le pli : leur christianisme est avant tout une force
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uve donc à la tête d’un organisme assez complexe.
Mais
il dispose d’aides nombreuses : un suppléant souvent, un chef de chœu
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s jugements, moins menteurs et plus accueillants…
Mais
n’allez pas leur poser trop de questions sur le sens symbolique de le
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ptionnel. On ne saurait aller beaucoup plus loin.
Mais
sans prétendre à dépasser le niveau d’une sociologie religieuse, je v
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et tend à se confondre avec la société terrestre,
mais
alors la foi tend à se confondre avec la morale du bourg ; ou bien l’
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siècle pour lui prêcher le pur message de la foi
mais
alors elle n’est plus dans le monde, qui s’organise sans elle et ne l
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à la portée de la masse et dans le style du jour,
mais
certains mots ne sauraient y passer, comme péché, grâce, mort et résu
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ous parlez du péché, de la grâce et du sacrifice,
mais
ces mots n’ont plus cours dans la presse, à la radio ni dans les maga
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. Que veut-il signifier, par ce retrait soudain ?
Mais
non, il ne veut rien, il a subi. Sachant que seule cette autre chose
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ychologie courante, il faudrait parler de pudeur.
Mais
cette pudeur cachait une étrange liberté, celle que donne aux démarch
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e question, ou plutôt d’indiquer qu’elle se pose,
mais
de s’abstenir d’y répondre parce que la réponse n’est pas la nôtre ;
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ertains s’en doutent, et s’inquiètent sourdement,
mais
ne savent pas toujours nommer leur inquiétude. Lui se refuse à la nom
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eux comme le font trop de romanciers chrétiens —
mais
aussi à la nier ou la dénaturer comme le font tant de romanciers athé
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isés en descriptions sociologiques imaginaires ».
Mais
l’action qu’elles proposent n’est rien d’autre que l’arrêt artificiel
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iers, suffisent à empêcher nos biens de circuler,
mais
n’arrêteront pas les armées. Je dis donc que vouloir l’union de l’Eur
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d’État soient particulièrement bêtes ou méchants,
mais
leur fonction leur interdit de céder un pouce, et dans l’état présent
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pas être leur affaire, pour des raisons absurdes,
mais
techniques. Il faut donc les pousser dans le dos, voilà qui est clair
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ospérité, bien que l’une et l’autre en dépendent,
mais
qu’il est avant tout l’enjeu de la personne, la chance de l’homme au
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maintien par la police d’une certaine idéologie,
mais
au contraire le règne de la loi, par où j’entends la garantie des dro
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ise ne soit pour nous ni l’Amérique ni la Russie,
mais
cette vieille terre à rajeunir, à libérer de ses cloisons, notre Euro
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Il existe certes des problèmes franco-allemands,
mais
pas de solution franco-allemande. La seule solution est l’Europe. Une
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t nous sommes à la fois les sujets et les objets.
Mais
je voudrais relever ici un caractère très général de nos débats. Les
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visée de la tyrannie dans laquelle ils sont nés.
Mais
nous… Nous qui avons parmi nous des témoins, des victimes toutes réce
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ine, d’un système de valeurs ni même d’une cause,
mais
d’un sacrifice individuel — autour d’un seul, autour d’un homme qui e
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ue tu les voies. Et chacun pensera qu’il va seul.
Mais
vous formerez un bataillon sacré, celui de la sainte, de l’inachevabl
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es, américains, allemands, anglais ou hollandais,
mais
le seul Roger Breuil en France, je me sens protestant non seulement p
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estant non seulement par le hasard d’une origine,
mais
encore par ma formation, et enfin par mon adhésion des plus actives,
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enjamin Constant vécurent avant le nationalisme).
Mais
la littérature mondiale, depuis un siècle, ne doit pas moins aux prot
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le d’unir les Européens. Non seulement nous-mêmes
mais
les Américains aussi, avions besoin de cette union, c’est-à-dire du g
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st ce que l’on peut bâtir. Non pas une uniformité
mais
un certain mode de contacts organisés. Cette base commune de culture
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idéologie marxiste — quoique cela soit moins sûr.
Mais
le fait de ne plus être maîtres de notre destinée économique entraîne
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t en effet, je n’ai pas fini ma première phrase —
mais
c’est assez pour qu’on sente que je suis contre — que le meneur de je
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je sors du sujet. (Je parle pourtant de Concorde.
Mais
le sujet, c’est sa louange.) En dépit d’un feu roulant d’interruption
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s doutes et objections, selon le schéma qui suit.
Mais
je n’ai pu faire passer que les points 1 et 5 à travers le barrage se
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rk en trois heures et demie au lieu de sept. Bon.
Mais
les quelques dizaines de PDG et de membres du « jet-set » qui en « bé
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acrifié non pas même au profit (ici très négatif)
mais
à la puissance physique de l’État centralisateur et policier, au nom
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-t-on à l’EDF, par les « banquiers américains » ;
mais
Sakharov dit au contraire, selon Le Monde , qu’ils sont payés par le
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it que l’écologie n’est pas jugée sur son mérite,
mais
sur les visées politiques qu’elle est censée traduire tout en les dis
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». Les enseignants ont à présenter ces brochures.
Mais
si l’un ou l’autre s’avisait de présenter aussi une brochure critique
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le, signifiant alors bien des choses sympathiques
mais
hétéroclites : à la fois protection des petits oiseaux et lutte contr
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s ; mesures contre la pollution des eaux de table
mais
aussi des océans ; relations entre les taux de délinquance et le nomb
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ches (c’est aussi ce qu’en pense le tiers-monde).
Mais
si nous prenons un peu de recul pour considérer le phénomène dans son
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’exigence écologique aux exigences régionales…
Mais
en même temps que l’agression industrielle se formait en Europe l’Éta
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nce écologique entraîne des exigences régionales.
Mais
l’obstacle est le même dans les deux cas : l’État-nation. Exemple : q
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la pollution, tel gouvernement répond : d’accord,
mais
seulement dans une mesure compatible avec ma souveraineté nationale.
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ts politiques entre régionalistes et écologistes,
mais
aussi entre fédéralistes européens et régionalistes. 6. La région
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espace de participation à la mesure du citoyen
Mais
il convient ici de préciser le sens que nous donnons au mot région. —
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ine (Suisse-France) et Alpazur (France-Italie). —
Mais
il y a surtout les régions — déjà existantes, en formation, ou encore
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ynihan formulait naguère à propos des États-Unis,
mais
qu’il est facile de transposer en termes européens : Ne confiez jama
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ogan que je propose. Il ne dit pas : même combat,
mais
bien même avenir. Un combat peut être perdu et c’est fini. Un avenir
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e parlent pas comme nous parlons — avec des mots.
Mais
ils vivent comme nous la douleur et la joie, la peur et l’amour, la c
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s vedettes de cette campagne d’alphabétisation, —
mais
attention ! Je salue les Nations unies des animaux mais je recule ave
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ttention ! Je salue les Nations unies des animaux
mais
je recule avec horreur devant l’idée d’une Unesco des animaux ! Car l
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s et de l’air respirable. La seule compréhension,
mais
alors très profonde, qui unisse l’homme et l’animal, elle est d’ordre
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ux attendent le salut, sans le savoir peut-être —
mais
que savons-nous de ce qu’ils savent ? Que l’homme soit responsable de
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nies avec une efficacité peut-être imperceptible,
mais
d’autant plus pénétrante : on répétait qu’il s’agissait seulement d’u
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ture, et elle nous a permis d’agir en profondeur.
Mais
la responsabilité de l’homme devant la Nature et les bêtes n’est pas
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ion a été soumise à la corruption non de son gré,
mais
à cause de celui qui l’y a soumise — avec l’espérance qu’elle aussi s
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de l’enfantement. Et ce n’est pas elle seulement,
mais
nous aussi, qui avons les prémices de l’Esprit, nous aussi nous soupi
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. Car c’est en espérance que nous sommes sauvés.
Mais
« notre corps » : c’est l’animal en nous ! Ainsi la tradition bibliqu