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r : un jeu truqué où le citoyen perd à tout coup.
Nous
voici loin de notre définition de la politique considérée comme la pr
2
ù le citoyen perd à tout coup. Nous voici loin de
notre
définition de la politique considérée comme la pratique d’un idéal. I
3
il faut, malgré eux et dans leur sein, rapporter
nos
jugements à une notion totale de l’homme d’une part, et aux demandes
4
de connaît et retrouve chaque matin. Déclarons
nos
valeurs, pour commencer Nous défendons ici une conception de l’hom
5
atin. Déclarons nos valeurs, pour commencer
Nous
défendons ici une conception de l’homme qui déborde le cadre des part
6
partis, et surtout de la gauche et de la droite.
Nous
voulons l’homme à la fois libre et engagé, au nom d’une seule et même
7
et engagé, au nom d’une seule et même réalité que
nous
nommons la vocation. Celui qui a reçu vocation doit obtenir aussi la
8
homme, et l’empêche de réaliser sa vocation. Elle
nous
oblige à condamner aussi dans les régimes totalitaires, tout ce qui p
9
e qui est encore la nier et l’écraser. Enfin elle
nous
met en mesure de refuser les faux dilemmes entretenus par la lutte de
10
de la gauche : concurrence libre ou étatisation.
Nous
disons qu’il n’y a pas à choisir entre ces deux demi-vérités ou demi-
11
ntre le mensonge du choléra et celui de la peste.
Nous
voulons la santé, qui est un équilibre, — et non pas l’exclusion de l
12
et non pas l’exclusion de la moitié des organes.
Nous
voulons l’homme entier et non le partisan. Et c’est pourquoi nous dem
13
omme entier et non le partisan. Et c’est pourquoi
nous
demandons à distinguer, selon les cas, quelles sont les entreprises h
14
ou si l’on veut, de socialisme et de libéralisme.
Nous
voulons que les trains roulent, que le pain soit vendu, que la jeunes
15
et du sens de la vie des hommes dans la cité. Or,
nous
pouvons vraiment vouloir tout cela, parce qu’en présence d’un problèm
16
cela, parce qu’en présence d’un problème concret,
nous
prenons référence de l’homme et d’une certaine vision totale de l’hom
17
lière et cyniquement électorale d’un parti. Bref,
nous
voulons une politique à hauteur d’homme. Celle des partis passe par-d
18
pes » se veulent incompatibles. Mais, au surplus,
notre
attitude personnaliste n’est en fait ni vague ni abstraite. Ailleurs,
19
s de la manière la plus directe par les idées que
nous
venons de développer. Il est sorti des camps pour prendre le pouvoir.
20
bombe atomique allaient être tentés sur l’océan,
notre
savant a cru de son devoir d’avertir aussitôt Washington. D’après ses
21
e fort approchée de la fin du monde. C’est à quoi
nous
en sommes, et c’est comique. On avait tout prévu, sauf le comique, à
22
a paix et pour faire régner l’ordre universel que
nous
allons courir le risque d’inonder et de brûler la terre entière. Pers
23
es essais seront faits « dans un but militaire ».
Nous
sommes donc dans le domaine du sacré. Glissez mortels, mourrez sans r
24
s de Corinthe : « Voici, je vous dis un mystère :
nous
ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, e
25
un mystère : nous ne mourrons pas tous, mais tous
nous
serons changés, en un instant, en un clin d’œil, à la dernière trompe
26
ions occultistes, décrivant l’âge matérialiste où
nous
vivons, l’âge de l’extrême solidification des seules réalités qui nou
27
l’extrême solidification des seules réalités qui
nous
restent sensibles, prévoient la fin du monde par désintégration, diss
28
s rochers fracassés qui retombent sur les villes.
Nous
voici ramenés aux calculs du savant dont je vous parlais tout à l’heu
29
désormais. Ses données immédiates sont dans tous
nos
journaux… Entre nous, qu’est-ce que cela nous ferait ? Ce serait la f
30
ées immédiates sont dans tous nos journaux… Entre
nous
, qu’est-ce que cela nous ferait ? Ce serait la fin de la douleur du m
31
tous nos journaux… Entre nous, qu’est-ce que cela
nous
ferait ? Ce serait la fin de la douleur du monde. Certains jours, il
32
des militaires, et de tous les irresponsables qui
nous
mènent, obéit secrètement au bon sens. Elle nous mène à la mort, c’es
33
nous mènent, obéit secrètement au bon sens. Elle
nous
mène à la mort, c’est clair. Mais c’est peut-être aussi qu’elle a com
34
souffrances humaines est devenue si grande, avec
notre
Progrès, qu’il y a bien plus de gens au monde qui souhaitent d’en fin
35
Paix ou la Mort Princeton, 30 décembre 1945.
Notre
monde est sans doute perdu, et c’est la raison de Noël. Dans cette nu
36
tout de l’homme qu’elle suscite : voilà pourquoi
nos
instruments, et nos fonctions mentales et sensorielles en seront touj
37
elle suscite : voilà pourquoi nos instruments, et
nos
fonctions mentales et sensorielles en seront toujours incapables. Ce
38
ue tout autrement que les formules d’Einstein que
notre
univers est fini, et que les seuls messages d’espoir qui passent enco
39
s accidents d’ampleur continentale. Admettons que
notre
globe dure longtemps encore, et que la guerre militaire y prospère d’
40
La tragédie n’aura pas de lignes pures, parce que
nos
choix ne sont pas si francs et que nos chefs savent à peine ce qu’ils
41
parce que nos choix ne sont pas si francs et que
nos
chefs savent à peine ce qu’ils jouent. Une espèce d’organisation mond
42
majorité des hommes se refuse à ces évidences. On
nous
ressasse à longueur de journée qu’elle « n’est pas prête pour un gouv
43
ous en rendez responsable. Tout tient à chacun de
nous
. Et nous en sommes au point où il devient difficile de le cacher. Nos
44
ndez responsable. Tout tient à chacun de nous. Et
nous
en sommes au point où il devient difficile de le cacher. Nos alibis n
45
es au point où il devient difficile de le cacher.
Nos
alibis ne trompent plus que nous-mêmes. Pour moi, je poursuivrai ma l
46
tout cela ? Dangereuse question. S’il permet que
nous
fassions sauter la Terre, elle sautera et ce sera très bien. Au-delà
47
sera très bien. Au-delà de ce « clin d’œil », Il
nous
attend. b. Rougemont Denis de, « Deux lettres sur la fin du monde
48
onale de Pologne. Et cinquante sectes. Approchons-
nous
de ces églises par l’extérieur : par leur histoire d’abord, puis par
49
cture politique des États-Unis reflète encore, de
nos
jours, le jeu complexe de ces apports confessionnels, ceux-ci se conf
50
ateur. Une promenade dans Manhattan commencera de
nous
en convaincre. Du gothique neuf On m’avait dit que je verrais à
51
octobre 1946, p. 2. d. Le texte porte « acte » ;
nous
corrigeons cette faute de frappe manifeste.
52
ne fonction directrice. Elle leur est disputée de
nos
jours par la science vulgarisée, les commentateurs de radio, l’école
53
ne soirée chez moi, il y a quelques semaines, car
nous
avions parlé d’une pièce que nous comptions écrire ensemble. Nous éti
54
s semaines, car nous avions parlé d’une pièce que
nous
comptions écrire ensemble. Nous étions amis depuis dix-sept ans, et s
55
é d’une pièce que nous comptions écrire ensemble.
Nous
étions amis depuis dix-sept ans, et sans question, pour le reste de n
56
dix-sept ans, et sans question, pour le reste de
notre
vie. Il est difficile de comprendre que c’est fini. Je retrouve sa de
57
rouve sa dernière lettre : il ne m’y parle que de
notre
projet, et je n’ai pas encore répondu. Il est difficile de comprendre
58
que seule cette autre chose est vraie, à travers
nous
et malgré nous, cette autre chose contre laquelle il n’y a rien à fai
59
e autre chose est vraie, à travers nous et malgré
nous
, cette autre chose contre laquelle il n’y a rien à faire, et qui nous
60
ose contre laquelle il n’y a rien à faire, et qui
nous
aime. ⁂ Je relis la dernière page de sa Galopine, où il dit cela, et
61
e vérité qui sur nous-mêmes en sait plus long que
nous
. Moins on en parle et mieux elle sait se faire entendre. ⁂ Ce mouveme
62
ir d’y répondre parce que la réponse n’est pas la
nôtre
; cet effacement de l’individu, avouant (non sans humour) bien des in
63
nnages pour exposer des « idées religieuses ». Il
nous
montre des hommes et des femmes qui vivent comme ils le peuvent la vi
64
personnages n’ont pas trouvée, il laisse agir en
nous
l’obscure question dont ils étaient les porteurs ou la proie ; et ce
65
ucée… Il était le meilleur écrivain protestant de
nos
contemporains (bien que son œuvre soit indemne de toute référence ins
66
ale correspond à deux attitudes, entre lesquelles
nous
aurons à choisir dans un délai que la situation du monde rend très co
67
n système sans avenir. Le plus grand historien de
notre
temps, Arnold Toynbee, fait observer que les utopies classiques sont,
68
xplique : Tenter d’unir en une alliance défensive
nos
États-nations tels qu’ils sont, tenter de coaliser leurs souveraineté
69
r coaliser précisément les facteurs principaux de
notre
décadence. Une sainte alliance de nos microbes ne me paraît pas le mo
70
cipaux de notre décadence. Une sainte alliance de
nos
microbes ne me paraît pas le moyen de sauver notre santé. Une sainte
71
nos microbes ne me paraît pas le moyen de sauver
notre
santé. Une sainte alliance des souverainetés dont nous mourons ne nou
72
santé. Une sainte alliance des souverainetés dont
nous
mourons ne nous rendrait pas davantage la vie. Nos frontières, nos co
73
e alliance des souverainetés dont nous mourons ne
nous
rendrait pas davantage la vie. Nos frontières, nos cordons douaniers,
74
us mourons ne nous rendrait pas davantage la vie.
Nos
frontières, nos cordons douaniers, suffisent à empêcher nos biens de
75
us rendrait pas davantage la vie. Nos frontières,
nos
cordons douaniers, suffisent à empêcher nos biens de circuler, mais n
76
ères, nos cordons douaniers, suffisent à empêcher
nos
biens de circuler, mais n’arrêteront pas les armées. Je dis donc que
77
r, le grand témoin — c’est la tâche dans laquelle
nous
nous sommes engagés, c’est l’aventure du xxe siècle, et c’est la voc
78
grand témoin — c’est la tâche dans laquelle nous
nous
sommes engagés, c’est l’aventure du xxe siècle, et c’est la vocation
79
ins pensent que l’union est en bonne voie, et que
notre
agitation fédéraliste est par conséquent superflue. Je persiste à pen
80
de l’aventure réelle n’est pas ailleurs que dans
nos
mains : nous, l’opinion, les citoyens de l’Europe, ceux qui sont déci
81
re réelle n’est pas ailleurs que dans nos mains :
nous
, l’opinion, les citoyens de l’Europe, ceux qui sont décidés à fournir
82
n de le laisser limiter, et c’est pourtant ce que
nous
leur demandons. Tous les gouvernements ont un penchant marqué à persé
83
, s’écriait dans un discours fameux : « Bousculez-
nous
! » Nous sommes d’accord. La parole est maintenant aux peuples, à l’o
84
it dans un discours fameux : « Bousculez-nous ! »
Nous
sommes d’accord. La parole est maintenant aux peuples, à l’opinion qu
85
un tournant de l’Histoire. Ce que je sais, c’est
notre
volonté, et c’est le but précis que nous visons tous, à plus ou moins
86
, c’est notre volonté, et c’est le but précis que
nous
visons tous, à plus ou moins brève échéance. À grands traits, voici l
87
ève échéance. À grands traits, voici le tableau :
Nous
avons aujourd’hui une Europe divisée et cloisonnée dans l’anarchie. N
88
une Europe divisée et cloisonnée dans l’anarchie.
Nous
voulons une Europe organisée. Une Europe sans barrières ni visas, ren
89
isées, certaines institutions seront nécessaires.
Nous
voulons au-dessus des États, de toute urgence, un Conseil politique d
90
toute urgence, un Conseil politique de l’Europe.
Nous
voulons que ce Conseil soit contrôlé par un Parlement de l’Europe. No
91
nseil soit contrôlé par un Parlement de l’Europe.
Nous
voulons qu’un Conseil économique entreprenne la mise en commun de nos
92
nseil économique entreprenne la mise en commun de
nos
ressources naturelles. Et nous voulons qu’un Centre de la culture don
93
a mise en commun de nos ressources naturelles. Et
nous
voulons qu’un Centre de la culture donne un organe, une voix et une a
94
es Conseils qui domineraient eux-mêmes les États,
nous
voulons instituer une Cour suprême, qui soit la gardienne de la Chart
95
est dérisoire de parler de démocratie. Finalement
nous
voulons l’Europe, parce que sans elle le monde glisse à la guerre, et
96
la guerre, et que l’alternative n’est plus, pour
nous
, que d’empêcher cette guerre ou de périr en elle. Séparés, isolés, au
97
re ou de périr en elle. Séparés, isolés, aucun de
nos
pays n’empêchera rien. Séparés, isolés, nous serons colonisés l’un ap
98
un de nos pays n’empêchera rien. Séparés, isolés,
nous
serons colonisés l’un après l’autre en toute souveraineté nationale,
99
peut-être à quoi je pense. Fédérés, au contraire,
nous
remonterons au niveau de puissance des deux grands. Ils baisseront le
100
Telle est la vision directrice de l’aventure que
nous
courons. Et il est clair que son enjeu n’est pas d’abord notre sécuri
101
. Et il est clair que son enjeu n’est pas d’abord
notre
sécurité, n’est pas d’abord notre prospérité, bien que l’une et l’aut
102
est pas d’abord notre sécurité, n’est pas d’abord
notre
prospérité, bien que l’une et l’autre en dépendent, mais qu’il est av
103
Et c’est pourquoi la hiérarchie des Conseils que
nous
proposons aboutit à la Cour suprême, c’est-à-dire à une institution d
104
État, supérieurs à l’État, et sans lesquels, pour
nous
Européens, le bonheur même paraît inacceptable. Entre un libéralo-cap
105
troisième voie, la voie des libertés organisées.
Nous
vivons aujourd’hui la « drôle de paix ». Il dépend de nous qu’elle se
106
ns aujourd’hui la « drôle de paix ». Il dépend de
nous
qu’elle se termine demain en paix-éclair, et c’est l’effet que pourra
107
arée du continent. Il est temps de donner aussi à
nos
amis américains la certitude que nous ne sommes pas ce qu’ils ont par
108
nner aussi à nos amis américains la certitude que
nous
ne sommes pas ce qu’ils ont parfois presque raison de croire que nous
109
e qu’ils ont parfois presque raison de croire que
nous
sommes : des démissionnaires de l’Histoire. La véritable troisième fo
110
alisme qui veut que la Terre promise ne soit pour
nous
ni l’Amérique ni la Russie, mais cette vieille terre à rajeunir, à li
111
ille terre à rajeunir, à libérer de ses cloisons,
notre
Europe à reconquérir, pour tous ses peuples, pour tous ses partis, et
112
s « rapprochements » est dépassée. Il s’agit pour
nous
, Européens, de construire ensemble une fédération solide. Il existe c
113
52)j k Il ne saurait être question de tirer de
nos
débats et de nos conférences des conclusions collectives, unanimes. N
114
aurait être question de tirer de nos débats et de
nos
conférences des conclusions collectives, unanimes. Nous avons entendu
115
onférences des conclusions collectives, unanimes.
Nous
avons entendu, depuis quinze jours, une quarantaine de prises de posi
116
rsonnelles, faisant le point d’une évolution dont
nous
sommes à la fois les sujets et les objets. Mais je voudrais relever i
117
voudrais relever ici un caractère très général de
nos
débats. Les sujets que nous avons discutés, que ce soit l’écrivain da
118
actère très général de nos débats. Les sujets que
nous
avons discutés, que ce soit l’écrivain dans la cité, l’isolement de l
119
à un seul : l’individu créateur et la société. On
nous
a très bien montré les dangers de l’isolement, les excès de la révolt
120
r avec les masses, et personne n’a déclaré devant
nous
qu’il connaissait et assumait les conditions d’une communion nouvelle
121
al de la communion. Il est trop clair qu’aucun de
nous
ne se risquerait à vous en donner la recette. Et c’est tant mieux ! C
122
ion, et des fois synthétiques, dans ce siècle, et
nous
savons à quoi elles mènent ! Que vaut le bonheur d’un peuple, que vau
123
e de la tyrannie dans laquelle ils sont nés. Mais
nous
… Nous qui avons parmi nous des témoins, des victimes toutes récentes
124
a tyrannie dans laquelle ils sont nés. Mais nous…
Nous
qui avons parmi nous des témoins, des victimes toutes récentes de ces
125
lle ils sont nés. Mais nous… Nous qui avons parmi
nous
des témoins, des victimes toutes récentes de ces tortures, nous qui a
126
ns, des victimes toutes récentes de ces tortures,
nous
qui avons pu garder le droit de savoir, le droit de nous informer, de
127
i avons pu garder le droit de savoir, le droit de
nous
informer, de dire et de crier, nous ne sommes plus pardonnables de no
128
, le droit de nous informer, de dire et de crier,
nous
ne sommes plus pardonnables de nous taire ! Alors que faire ? Tout d’
129
et de crier, nous ne sommes plus pardonnables de
nous
taire ! Alors que faire ? Tout d’abord protester publiquement et avec
130
semble, contre les tyrannies de toute couleur qui
nous
salissent, qui salissent toute l’humanité, victime directe ou non des
131
ns du mot, qui est à la fois refus et témoignage.
Notre
concert inaugural, dans une église, était dédié à la mémoire des vict
132
s tyrannies du xxe siècle. Il convenait d’ouvrir
nos
manifestations par cet acte de piété et ce Magnificat à la mémoire de
133
ur créatrice de la liberté. Maintenant, qu’allons-
nous
conclure ? Je pense qu’il ne se trouvera pas un seul d’entre tous ceu
134
ers, critiques et philosophes qui ont pris part à
nos
entretiens, pour nous dire : et maintenant allons-y, serrons les rang
135
losophes qui ont pris part à nos entretiens, pour
nous
dire : et maintenant allons-y, serrons les rangs, opposons à la disci
136
moins aussi brutale ou insinuante. Au contraire,
nous
approuvons tous cette belle définition de la propagande que formulait
137
ceux qui y croient encore. » Comment donc allons-
nous
répondre au défi des totalitaires, si nous nous privons de leurs arme
138
allons-nous répondre au défi des totalitaires, si
nous
nous privons de leurs armes ? Si nous refusons la fausse communion fo
139
s-nous répondre au défi des totalitaires, si nous
nous
privons de leurs armes ? Si nous refusons la fausse communion fomenté
140
itaires, si nous nous privons de leurs armes ? Si
nous
refusons la fausse communion fomentée par la propagande et maintenue
141
ar la propagande et maintenue par la terreur ? Si
nous
refusons la calomnie ? Si nous refusons tous les insignes, tous les s
142
ar la terreur ? Si nous refusons la calomnie ? Si
nous
refusons tous les insignes, tous les signes extérieurs de la communio
143
, tous les signes extérieurs de la communion ? Si
nous
allons même jusqu’à éviter d’en parler — parce que, disons-le franche
144
ns transition, en visant le cœur du problème. Que
nous
soyons chrétiens ou non, ici nous sommes tous tenus de constater le f
145
u problème. Que nous soyons chrétiens ou non, ici
nous
sommes tous tenus de constater le fait historique que voici : c’est q
146
. k. Ce texte est précédé du chapeau suivant : «
Nous
avons rendu compte ici des manifestations de L’Œuvre du xxe siècle q
147
vre du xxe siècle qui sont maintenant terminées.
Nous
n’avons rien dit des débats d’écrivains, car après les avoir entendus
148
ats d’écrivains, car après les avoir entendus, il
nous
a semblé qu’ils étaient dirigés plus par la crainte du communisme que
149
u’est consacré le texte de Denis de Rougemont que
nous
publions ci-après, qui a servi de conclusion aux débats et au festiva
150
valeurs, d’équilibre, de mesure que représentait
notre
vieux continent. En août 1947, on est venu me demander de parler à un
151
en faveur d’une coopération au niveau culturel ;
nous
avons réuni pour la première fois les directeurs d’administration d’a
152
té la réalisation de cette première initiative de
notre
centre. Nous avons fondé une association des festivals de musique eur
153
ion de cette première initiative de notre centre.
Nous
avons fondé une association des festivals de musique européens que je
154
européens que je dirige, tout à fait par hasard.
Nous
avons coordonné les Instituts d’études européennes qui étaient en tra
155
in de se constituer dans différentes universités.
Nous
avons pris contact avec des historiens, des professeurs d’enseignemen
156
fesseurs d’enseignement secondaire, des éditeurs.
Nous
avons d’autre part lancé une Campagne européenne d’éducation civique
157
ion de l’Europe sur les obstacles à toute union.
Notre
espoir réside dans une politique des régions. Par exemple, l’Italie e
158
la France sur une dizaine de régions, plus Paris.
Notre
idée de fédéralistes européens est que ces régions définies surtout
159
t l’union. Si l’union de l’Europe ne se fait pas,
nous
serons colonisés par le dollar et peut-être par une certaine idéologi
160
oins sûr. Mais le fait de ne plus être maîtres de
notre
destinée économique entraînerait une quantité de conséquences sur le
161
ndiale. Sans doute d’ici dix ou quinze ans serons-
nous
parvenus à créer des régions sur une base économique, historique, eth
162
ne cessent aujourd’hui encore, de s’affronter sur
notre
vieux continent. Il nous a semblé intéressant de considérer avec Deni
163
ore, de s’affronter sur notre vieux continent. Il
nous
a semblé intéressant de considérer avec Denis de Rougemont l’œuvre en
164
ès de vingt ans. Voici ce qu’il a développé, pour
nous
, sur ce ‟thème imposé”. » p. L’acronyme du Cern, dont il est questio
165
erez en duplex de Genève, c’est au philosophe que
nous
nous adressons, vos arguments critiques nous intéressent, et puisqu’i
166
en duplex de Genève, c’est au philosophe que nous
nous
adressons, vos arguments critiques nous intéressent, et puisqu’il s’a
167
que nous nous adressons, vos arguments critiques
nous
intéressent, et puisqu’il s’agit d’un débat, vous pourrez y aller lib
168
atteinte possible à la couche d’ozone qui protège
notre
vie terrestre contre les rayons ultraviolets ? Votre pari — dis-je au
169
nt posé la question à propos du Vietnam : pouvons-
nous
arrêter la guerre, alors que l’industrie des armements occupe des cen
170
phistiqués : ces « retombées » se feront donc sur
nos
têtes. 5. Indépendamment de ces arguments, je suis contre Concorde po
171
ls et de rêves, de principes et d’ambitions qu’il
nous
faut dépasser si nous voulons survivre, qui détruisent à la fois la N
172
ncipes et d’ambitions qu’il nous faut dépasser si
nous
voulons survivre, qui détruisent à la fois la Nature et la Communauté
173
coutumière. C’est le moment où s’instituent dans
nos
pays les écoles primaires obligatoires et universelles ; la conscript
174
est aussi ce qu’en pense le tiers-monde). Mais si
nous
prenons un peu de recul pour considérer le phénomène dans son ensembl
175
l pour considérer le phénomène dans son ensemble,
nous
voyons que tout simplement l’écologie est une réaction de défense (pe
176
ment, donc à avoir subi l’agression mécanique. On
nous
dit : « Le souci écologique est un souci de riches ! » Non. C’est le
177
rait dire peut-être, en simplifiant beaucoup, que
nous
sommes ici en présence d’une révolte de l’écologie contre l’économie,
178
ns à ce point alarmantes que les gouvernements de
nos
États nationaux — si lié que soit leur sort à celui de la croissance
179
n Mais il convient ici de préciser le sens que
nous
donnons au mot région. — Il y a des régions ethniques qui ne correspo
180
nisations régionalistes et fédéralistes dans tous
nos
pays et à l’échelle continentale, en vue d’établir un programme commu
181
ent. Ce qu’il m’importait de souligner, c’est que
nous
n’aurons ni éco-société, ni régions, ni Europe fédérée, si nous n’obt
182
ni éco-société, ni régions, ni Europe fédérée, si
nous
n’obtenons pas les trois à la fois ; c’est qu’aucune de ces trois vir
183
Les animaux ne parlent pas, et c’est pourquoi
nous
sommes ici. Les animaux ne parlent pas comme nous parlons — avec des
184
nous sommes ici. Les animaux ne parlent pas comme
nous
parlons — avec des mots. Mais ils vivent comme nous la douleur et la
185
us parlons — avec des mots. Mais ils vivent comme
nous
la douleur et la joie, la peur et l’amour, la curiosité, avec cette e
186
u regard devant l’impénétrable et l’indicible… Il
nous
faut donc parler pour eux. Parler pour eux, et de leur part, aux homm
187
pprennent à parler et surtout à comprendre un peu
nos
langages d’hommes. Les merveilleux dauphins sont les vedettes de cett
188
’idée d’une Unesco des animaux ! Car les mots que
nous
pouvons leur apprendre n’expriment rien de leur être et de leurs émot
189
tre et de leurs émotions : ce sont des ordres que
nous
leur donnons, et leurs réponses disent « À vos ordres ! » et rien de
190
ponses disent « À vos ordres ! » et rien de plus.
Nous
les conditionnons, nous ne communiquons pas ! Communiquer avec le mon
191
dres ! » et rien de plus. Nous les conditionnons,
nous
ne communiquons pas ! Communiquer avec le monde des animaux relève du
192
ant. Le fait bien établi que les animaux plus que
nous
soient susceptibles de mourir d’émotion tend à prouver qu’ils sont pl
193
tion tend à prouver qu’ils sont plus capables que
nous
d’une certaine civilisation : celle du cœur, non du seul intellect, c
194
Elle se passe dans le regard, qui attend tout de
nous
! Car c’est de l’homme, par l’homme, à travers l’homme que les grands
195
salut, sans le savoir peut-être — mais que savons-
nous
de ce qu’ils savent ? Que l’homme soit responsable de la Nature vivan
196
, et de sa corruption ou de sa survie, l’écologie
nous
l’a rappelé au cours des deux dernières décennies avec une efficacité
197
la méfiance des saccageurs de la Nature, et elle
nous
a permis d’agir en profondeur. Mais la responsabilité de l’homme deva
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la liberté et à la gloire des enfants de Dieu. Or
nous
savons que jusqu’à ce jour la création tout entière soupire et souffr
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enfantement. Et ce n’est pas elle seulement, mais
nous
aussi, qui avons les prémices de l’Esprit, nous aussi nous soupirons
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s nous aussi, qui avons les prémices de l’Esprit,
nous
aussi nous soupirons en nous-mêmes en attendant la rédemption de notr
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i, qui avons les prémices de l’Esprit, nous aussi
nous
soupirons en nous-mêmes en attendant la rédemption de notre corps. Ca
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irons en nous-mêmes en attendant la rédemption de
notre
corps. Car c’est en espérance que nous sommes sauvés. Mais « notre c
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mption de notre corps. Car c’est en espérance que
nous
sommes sauvés. Mais « notre corps » : c’est l’animal en nous ! Ainsi
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’est en espérance que nous sommes sauvés. Mais «
notre
corps » : c’est l’animal en nous ! Ainsi la tradition biblique-évangé
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sauvés. Mais « notre corps » : c’est l’animal en
nous
! Ainsi la tradition biblique-évangélique confirme la continuité de l
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olu de la vie sous toutes ses formes. Ici encore,
nous
le voyons bien : nous ne serons sauvés que tous ensemble, solidaires
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tes ses formes. Ici encore, nous le voyons bien :
nous
ne serons sauvés que tous ensemble, solidaires dans la même espérance
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emble, solidaires dans la même espérance, dont il
nous
faut témoigner désormais par des actes à la fois symboliques et concr
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que, participait à cette réunion. Il a bien voulu
nous
autoriser à publier le texte de son allocution d’ouverture. Ce dont n
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r le texte de son allocution d’ouverture. Ce dont
nous
le remercions. »