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n France, c’est le jeu des partis : tout le monde
s’
en plaint, mais y joue de plus belle. En Amérique, c’est le jeu des pr
2
ve. Et qu’alors on fasse tout pour la réduire, en
se
rapprochant, d’un seul et même mouvement, de l’idéal et du pratique,
3
que la politique actuelle l’oublie, et qu’elle ne
se
fonde plus, en fait, que sur les conditions de la politique en soi, c
4
que en soi, c’est-à-dire sur le jeu de partis qui
se
voudraient chacun aussi grand que le tout, mais sans y croire et sans
5
ssi grand que le tout, mais sans y croire et sans
s’
y préparer vraiment. Insistons donc sur deux ou trois banalités fondam
6
tra subversif. Une politique digne du nom devrait
se
composer de deux chapitres : un idéal de l’homme d’une part, et des m
7
buant à le réaliser. Mais la politique des partis
se
tient dans une espèce de no man’s land à mi-chemin de l’idéal et du p
8
pratique. Quand on lui rappelle le premier, elle
s’
en moque bien et parle de réalisme, cependant qu’elle rate le second p
9
e, cependant qu’elle rate le second parce qu’elle
se
perd dans des arguties doctrinales. Elle avait pour mission très simp
10
e aux élections de demain et je demande : de quoi
s’
agit-il ? Va-t-on choisir bien consciemment entre trois idéaux de l’ho
11
noir parce qu’il vient de perdre sur le rouge en
se
disant que peut-être, cette fois-ci… Il est admis à l’étranger que le
12
mais non des conceptions de l’homme total. Il ne
s’
agit ni d’idéal ni de pratique, et encore moins de les relier. Donc le
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rait que les électeurs, ayant voté pour un parti,
se
figurent avoir fait de la politique. Car celle-ci ne commencera qu’au
14
s un travail sur les partis, une fois que ceux-ci
se
seront remis de leur crise de fièvre électorale. Comment sauver le
15
torale. Comment sauver les partis Car il ne
s’
agit pas de dissoudre les partis, groupements inévitables d’intérêts d
16
t ainsi les devoirs de ses droits. Quand un parti
se
sera défini de la sorte, les citoyens seront à même de juger si son a
17
is redeviendront légitimes quand ils cesseront de
se
prendre ou d’être pris pour fin, et ne s’offriront plus que comme moy
18
ront de se prendre ou d’être pris pour fin, et ne
s’
offriront plus que comme moyens d’une lutte commune contre les vraies
19
ectionnée en vue de la seule prise de pouvoir, en
se
moquant bien des trains, du pain, de la jeunesse, et du sens de la vi
20
tis passe par-dessus les têtes ou vise trop bas ;
se
perd dans des principes grandiloquents et ne se retrouve que dans des
21
; se perd dans des principes grandiloquents et ne
se
retrouve que dans des intérêts inavouables. Qui le niera ? Une pre
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presque aussi insolubles que leurs « principes »
se
veulent incompatibles. Mais, au surplus, notre attitude personnaliste
23
la preuve. Le parti travailliste néerlandais, qui
se
déclare « socialiste-personnaliste », est né dans quelques groupes de
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24 décembre 1945. La fin du monde pourrait bien
se
produire avant la fin de l’été prochain. Je tiens ma petite informati
25
t peut-être pourquoi les tout premiers chrétiens,
s’
il est vrai qu’ils croyaient le Jugement imminent, mouraient avec une
26
la surface de la Terre et la vermine humaine qui
s’
y livre à ses vices. La Renaissance croyait plutôt à un nouveau Déluge
27
je vous parlais tout à l’heure : la fin du monde
se
calcule désormais. Ses données immédiates sont dans tous nos journaux
28
ble, comme vous le voyez. On trouverait mieux, en
s’
appliquant.) Mais il n’y a que les idées pratiques et raisonnables que
29
rnière guerre civile du genre humain. Que va-t-il
se
passer ? Ces projets échoueront. On en rira. On n’en rira même pas :
30
e bons esprits, mais une paralysie sans précédent
s’
est emparée des volontés. Vous-même, je le sens, je ne vous ai pas con
31
omme l’a mise là. Et votre sens de la mesure peut
se
rebeller comme l’esprit devant la mort… Mais admettons que j’ai exagé
32
rtu d’ordre. Admettons qu’elles arrivent encore à
se
battre. Admettons que la Bombe soit moins puissante que les savants a
33
ns. Je reconnais volontiers que ce processus peut
se
poursuivre assez longtemps. Les choses ne se passeront peut-être pas
34
peut se poursuivre assez longtemps. Les choses ne
se
passeront peut-être pas de la manière soudaine et dramatique qu’un ce
35
lores. Il est évident que les nations souveraines
s’
en moqueront. Il est évident que l’une d’entre elles, Bombe en main, e
36
ême de la nommer.) Il est évident que les peuples
se
révolteront contre cette nation et son régime, tôt ou tard. Il est év
37
il est évident que la grande majorité des hommes
se
refuse à ces évidences. On nous ressasse à longueur de journée qu’ell
38
e fait Dieu dans tout cela ? Dangereuse question.
S’
il permet que nous fassions sauter la Terre, elle sautera et ce sera t
39
u complexe de ces apports confessionnels, ceux-ci
se
confondant d’ailleurs, le plus souvent, avec les apports nationaux. C
40
oir des ancêtres hollandais, allemands ou suédois
s’
il est né luthérien ; anglais s’il est presbytérien ; et s’il est cath
41
emands ou suédois s’il est né luthérien ; anglais
s’
il est presbytérien ; et s’il est catholique, italiens, polonais ou ir
42
né luthérien ; anglais s’il est presbytérien ; et
s’
il est catholique, italiens, polonais ou irlandais. À ces différences
43
rlandais. À ces différences d’origine sont venues
s’
ajouter, dès le xviiie siècle des différences de classes : l’Église b
44
des grandes confessions. Ces groupes à leur tour
se
sont morcelés sur leurs ailes gauche et droite, en « libéraux » et «
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les étaient restreints, plus la tendance sectaire
s’
y faisait virulente, entraînant de nouvelles divisions, jusqu’à donner
46
soudre les sectesd purement locales, le processus
s’
est renversé. Les groupuscules ont rejoint les groupes, qui se sont fé
47
sé. Les groupuscules ont rejoint les groupes, qui
se
sont fédérés ou qui ont fusionné. Les confessions ou « dénominations
48
confessions ou « dénominations » traditionnelles
se
sont reconstituées en une dizaine de corps qui représentent la grande
49
utres et d’images : c’est là que les acteurs vont
se
marier. Plus haut encore, une autre église gothique aux flèches banal
50
érieur, mais la nef et le chœur, fort classiques,
s’
ornent d’une rosace bleue et de sculptures précieuses. Sur les pages d
51
ordé, à la boutonnière fleurie d’un œillet blanc,
s’
empressent. Ils vous dirigent avec une fermeté cordiale vers les siège
52
ous le rabat et pendant sur le dos. Tout le monde
se
lève, puis tout le monde se rassoit, et s’agenouille, se relève encor
53
le dos. Tout le monde se lève, puis tout le monde
se
rassoit, et s’agenouille, se relève encore et s’assoit de nouveau ave
54
monde se lève, puis tout le monde se rassoit, et
s’
agenouille, se relève encore et s’assoit de nouveau avec une disciplin
55
, puis tout le monde se rassoit, et s’agenouille,
se
relève encore et s’assoit de nouveau avec une discipline sans défaut.
56
se rassoit, et s’agenouille, se relève encore et
s’
assoit de nouveau avec une discipline sans défaut. Ceci chez les bapti
57
officiant est en surplis, ou chez les luthériens,
s’
il est en robe noire. Chez les presbytériens, on distribue la crème su
58
croix, des cierges. Eh quoi ! c’est catholique !
s’
écrie scandalisé le protestant français qui assiste à l’un de ces cult
59
s, argentin, sortant de la messe à Saint-Patrick,
se
plaignait de l’absence toute « protestante » du désordre gentil, de l
60
raction ou des marques de ferveur théâtrale qu’il
s’
attendait à retrouver dans un tel lieu… Plus divisés qu’ailleurs en ap
61
sans lesquels nulle société n’est possible. Il ne
s’
agissait pas de « moralisme » (les ismes n’apparaissaient qu’une fois
62
ois le combat rompu) ni « d’évangile social ». Il
s’
agissait d’une lutte pour l’existence, et les pasteurs y tenaient une
63
être l’Amérique, si seulement tous ses habitants
se
décidaient à mener une vie « décente »… Sur quoi, l’Européen frotté d
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quoi, l’Européen frotté d’un peu de théologie va
s’
écrier que dans cet idéal, il ne voit rien de chrétien que l’étiquette
65
mble et debout, tandis que le chœur et le pasteur
se
tournent vers l’autel fleuri par M. Smith, en souvenir de ses parents
66
l’église va dans le siècle, l’organise, et tend à
se
confondre avec la société terrestre, mais alors la foi tend à se conf
67
ec la société terrestre, mais alors la foi tend à
se
confondre avec la morale du bourg ; ou bien l’église se dresse face a
68
fondre avec la morale du bourg ; ou bien l’église
se
dresse face au siècle pour lui prêcher le pur message de la foi mais
69
foi mais alors elle n’est plus dans le monde, qui
s’
organise sans elle et ne l’entend plus. Ou bien vous mettez le message
70
ng que nous. Moins on en parle et mieux elle sait
se
faire entendre. ⁂ Ce mouvement de retrait constamment renouvelé ; cet
71
poser une question, ou plutôt d’indiquer qu’elle
se
pose, mais de s’abstenir d’y répondre parce que la réponse n’est pas
72
on, ou plutôt d’indiquer qu’elle se pose, mais de
s’
abstenir d’y répondre parce que la réponse n’est pas la nôtre ; cet ef
73
. Voilà le secret de la liberté d’un écrivain qui
se
voulait fidèle en vérité. De tous les romanciers contemporains, il es
74
éologie : c’est pourquoi il n’en parle jamais, et
se
garde bien d’utiliser ses personnages pour exposer des « idées religi
75
tude du regard. Certains ne signifient rien et ne
s’
en doutent pas : certains s’en doutent, et s’inquiètent sourdement, ma
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signifient rien et ne s’en doutent pas : certains
s’
en doutent, et s’inquiètent sourdement, mais ne savent pas toujours no
77
t ne s’en doutent pas : certains s’en doutent, et
s’
inquiètent sourdement, mais ne savent pas toujours nommer leur inquiét
78
e savent pas toujours nommer leur inquiétude. Lui
se
refuse à la nommer pour eux comme le font trop de romanciers chrétien
79
is même, sans trop de paradoxe, que l’utopie peut
se
définir en général comme un système sans avenir. Le plus grand histor
80
s de l’organisation ; rappeler à cette Europe qui
se
sent diminuée qu’elle compte encore 250 millions d’habitants, les plu
81
souveraineté absolue. Tous les États-nations qui
se
sont arrogé ces droits absolus sans devoirs, ont un penchant irrésist
82
s courraient le risque d’être accusés de trahison
s’
ils transigeaient un seul instant avec le dogme de la souveraineté abs
83
assée, le Premier ministre belge, Monsieur Spaak,
s’
écriait dans un discours fameux : « Bousculez-nous ! » Nous sommes d’a
84
arole est maintenant aux peuples, à l’opinion qui
se
réveille, aux citoyens du continent. Ils vont la prendre dans quinze
85
ppeler directement, contre l’État ou le parti qui
s’
en empare, les citoyens, les groupes, et les minorités. Ainsi sera gar
86
ès sont manifestes et menaçants, car leur conflit
se
déclare sans issue, l’Europe se doit, et doit au monde d’inaugurer la
87
car leur conflit se déclare sans issue, l’Europe
se
doit, et doit au monde d’inaugurer la troisième voie, la voie des lib
88
i la « drôle de paix ». Il dépend de nous qu’elle
se
termine demain en paix-éclair, et c’est l’effet que pourra seule prod
89
mation solennelle de la fédération européenne. Il
se
passe quelque chose à l’Est. Il est temps qu’il se passe quelque chos
90
e passe quelque chose à l’Est. Il est temps qu’il
se
passe quelque chose en Europe ! Il est temps de réveiller l’espoir d’
91
L’ère des « rapprochements » est dépassée. Il
s’
agit pour nous, Européens, de construire ensemble une fédération solid
92
sible et la communion nécessaire, tous ces sujets
se
ramènent à un seul : l’individu créateur et la société. On nous a trè
93
communion. Il est trop clair qu’aucun de nous ne
se
risquerait à vous en donner la recette. Et c’est tant mieux ! Car il
94
communion des neuf qui restent, qui osent à peine
se
regarder dans les yeux, quand ils savent que deux d’entre eux sont pr
95
libre dans les modes d’adhésion qu’elle implique,
s’
est faite autour non pas d’une idée, d’une doctrine, d’un système de v
96
de communion a pris son sens, et qu’il le perd en
s’
éloignant du sacrifice individuel. Et là-dessus, pour terminer, une ci
97
en marche, tout seul. Tous les autres solitaires
se
joindront à toi, à tes côtés sans que tu les voies. Et chacun pensera
98
ère littéraire » en France pour un protestant qui
se
veut tel et qui, au surplus, n’est pas Français (Rousseau et Benjamin
99
’une vision plus large de l’humain, pour ceux qui
se
réfèrent à l’Écriture et à ses traductions liturgiques, sources du se
100
e vingt ans, afin d’aider tous les mouvements qui
se
dessinent en faveur d’une coopération au niveau culturel ; nous avons
101
tuts d’études européennes qui étaient en train de
se
constituer dans différentes universités. Nous avons pris contact avec
102
ution ; l’Allemagne en onzeq Länder et maintenant
se
dessine en France un grand mouvement qui vient d’être appuyé par de G
103
tain nombre de régions. Je pense qu’on finira par
se
mettre d’accord assez vite pour la France sur une dizaine de régions,
104
que ces régions définies surtout par l’économie,
se
définissent aussi par la culture et quelquefois par l’ethnie comme da
105
’Europe, c’est l’union. Si l’union de l’Europe ne
se
fait pas, nous serons colonisés par le dollar et peut-être par une ce
106
bre de jeunes sociologues et économistes français
s’
étant penchés sur ce problème. L’union mondiale ne sera concevable que
107
problème. L’union mondiale ne sera concevable que
s’
il existe une solide fédération européenne. Ce sera le point d’accroch
108
uifs ni Grecs ». Cette responsabilité de l’Europe
s’
oppose aux racismes et aux guerres d’extermination de races. Les probl
109
la racine, d’ordre philosophique ou religieux. Il
s’
agit de transposer sur les plans économique et politique les conséquen
110
s États-nations ne cessent aujourd’hui encore, de
s’
affronter sur notre vieux continent. Il nous a semblé intéressant de c
111
rguments critiques nous intéressent, et puisqu’il
s’
agit d’un débat, vous pourrez y aller librement. Soyez aussi violent q
112
x du billet, et x % sur leurs impôts) le temps de
se
reposer, de réfléchir, ou de lire mes livres par exemple. Et s’il éta
113
réfléchir, ou de lire mes livres par exemple. Et
s’
il était vraiment indispensable de « gagner » trois heures sur ce traj
114
chirurgiens, des assureurs, etc.). Les Américains
se
sont posé la question à propos du Vietnam : pouvons-nous arrêter la g
115
st le chômage, il est temps de changer de cap, de
se
fixer d’autres buts, et d’inventer d’autres moyens d’y aller. 4. Outr
116
de plus en plus sophistiqués : ces « retombées »
se
feront donc sur nos têtes. 5. Indépendamment de ces arguments, je sui
117
société que je récuse radicalement. Car l’humain
s’
y voit sacrifié non pas même au profit (ici très négatif) mais à la pu
118
t centralisateur et policier, au nom de quoi tout
s’
ordonne à la guerre. Concorde résume un ensemble de calculs et de rêve
119
i ! L’idée vraiment moderne du progrès et du luxe
s’
oppose radicalement à cette manie démodée de la vitesse et du fracas p
120
ayés par le gouvernement russe. En ce point, l’on
s’
aperçoit que l’écologie n’est pas jugée sur son mérite, mais sur les v
121
présenter ces brochures. Mais si l’un ou l’autre
s’
avisait de présenter aussi une brochure critique pour le nucléaire, la
122
le biologiste Ernst Haeckel en 1882, au moment où
se
développent à la fois l’agression industrielle contre la Nature et l’
123
contre la société coutumière. C’est le moment où
s’
instituent dans nos pays les écoles primaires obligatoires et universe
124
science, considérons ici le souci écologique, qui
s’
est manifesté avec force au lendemain d’Hiroshima et s’est constitué e
125
manifesté avec force au lendemain d’Hiroshima et
s’
est constitué en mouvement de plus en plus nettement politique après l
126
usieurs gouvernements. Il est normal que ce souci
se
soit manifesté d’abord en Europe, première partie du monde à s’être d
127
sté d’abord en Europe, première partie du monde à
s’
être développée industriellement, donc à avoir subi l’agression mécani
128
naturels et les communautés humaines. L’agression
s’
est produite d’abord en Europe, au xixe siècle puis aux États-Unis. E
129
Europe, au xixe siècle puis aux États-Unis. Elle
s’
étend désormais à toutes les parties de la Terre où la civilisation oc
130
leur sort à celui de la croissance industrielle —
se
sont vus contraints de créer des ministères de l’Environnement (signe
131
Mais en même temps que l’agression industrielle
se
formait en Europe l’État-nation, l’un aidant l’autre. L’exercice de l
132
tion industrielle, d’essence cartésienne, a voulu
se
développer sur une tabula rasa — qu’elle a créée au besoin — d’où ses
133
l’enfant est une tabula rasa ou maison vide qu’il
s’
agit de « meubler » de certitudes simples, abstraites, géométriques, a
134
ques. La réaction contre l’agression industrielle
s’
appelle écologie. La réaction contre l’agression stato-nationale s’app
135
e. La réaction contre l’agression stato-nationale
s’
appelle région. Voilà un premier lien fondamental entre les deux réali
136
de forêts que la conscience régionaliste alertée
s’
organise et entre en action. Voilà donc le premier temps : l’exigence
137
uelles résistances de la capitale et de sa police
se
heurtent les tentatives de prises de responsabilités régionales. 5
138
de Hollande, chaque pays pollue souverainement et
s’
assure que ce sera toujours moins que les trois autres additionnés… Mê
139
e les trois autres additionnés… Même jeu quand il
s’
agit des mers et des océans menacés, des changements de climat, du pil
140
non renouvelables. Tout État-nation, par nature,
s’
oppose identiquement à ce qui le dépasse tant par en haut que par en b
141
nt par en haut que par en bas, c’est-à-dire qu’il
s’
oppose à presque tout ce qui existe ou voudrait exister indépendamment
142
petites pour permettre à la voix d’un citoyen de
s’
y faire entendre et à celles des autres de lui répondre. 7. Éloge d
143
répondre. 7. Éloge de la petite échelle Il
s’
agit donc, si l’on veut arriver à des solutions écologiques capables d
144
fédéral ne doit pas le faire. Dans le même sens
se
prononcent aujourd’hui la plupart des sociologues politologues europé
145
pour la première élection du Parlement européen.
S’
il est vrai que la cause européenne, qui semblait endormie, ou qu’on c
146
, qui semblait endormie, ou qu’on croyait perdue,
s’
est réveillée par l’intervention imprévue des régionalistes et des éco
147
imprévue des régionalistes et des écologistes ; —
S’
il est vrai que ni la région ne se fera sans l’Europe fédérée, ni cell
148
écologistes ; — S’il est vrai que ni la région ne
se
fera sans l’Europe fédérée, ni celle-ci sans des régions à sa base ;
149
dérée, ni celle-ci sans des régions à sa base ; —
S’
il est vrai enfin que les problèmes écologiques ne peuvent être résolu
150
ucune de ces trois virtualités exigeantes ne peut
se
réaliser seule ; c’est que l’avenir de chacune d’elle est celui des d
151
s méprisent, les torturent, les massacrent, qu’il
s’
agisse des bébés phoques, du Labrador ou, dans les campagnes toutes pr
152
l’animal, elle est d’ordre émotif, affectif. Elle
se
passe dans le regard, qui attend tout de nous ! Car c’est de l’homme,
153
mais d’autant plus pénétrante : on répétait qu’il
s’
agissait seulement d’une mode. Cette erreur a distrait la méfiance des
154
és de divers mouvements de protection des animaux
se
sont réunis en assemblée générale de l’association : United Animal Na
155
le journaliste-écologiste suisse Franz Weber (on
se
souvient tout particulièrement en France de son action en faveur du s
156
Sur ses propositions, plusieurs des participants
se
sont engagés à représenter chacun une « nation » — c’est-à-dire une e
157
; ils œuvreront pour que cette protection puisse
s’
appuyer sur des bases juridiques. Denis de Rougemont, dont on connaît