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d’aménager une cité pour que tout homme y trouve
sa
chance d’être humain. Tel est le principe. Voyons les faits. La polit
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vait pour mission très simple de relier le but et
ses
moyens. En fait, elle les isole l’un de l’autre. (Tel parti réputé li
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vote des mesures de tyrannie. La « politique » et
ses
« nécessités » expliquent seules la contradiction. Je ne vois pas qu’
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ambiguë, si l’on prend le terme de politique dans
son
sens fort et véritable. Le malheur serait que les électeurs, ayant vo
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éalable. L’effort civique proprement dit trouvera
son
efficacité dans un travail sur les partis, une fois que ceux-ci se se
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ire décider ce qu’est l’homme et bâtir une cité à
sa
mesure. Il ne faut pas dissoudre les partis ni en sortir, mais il fau
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la communauté, lui conférant ainsi les devoirs de
ses
droits. Quand un parti se sera défini de la sorte, les citoyens seron
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la sorte, les citoyens seront à même de juger si
son
action traduit son idéal, ou si au contraire elle le trahit. Ils sero
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yens seront à même de juger si son action traduit
son
idéal, ou si au contraire elle le trahit. Ils seront à même d’exiger
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ocation doit obtenir aussi la liberté de réaliser
sa
tâche unique, mais en même temps, et pour la même raison, cet homme-l
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-à-vis de la communauté où l’engage l’exercice de
sa
tâche. Cette conception personnaliste de l’homme commande des attitud
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égime capitaliste libre, frustre le prolétaire de
sa
chance d’homme, et l’empêche de réaliser sa vocation. Elle nous oblig
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re de sa chance d’homme, et l’empêche de réaliser
sa
vocation. Elle nous oblige à condamner aussi dans les régimes totalit
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otalitaires, tout ce qui prétend dicter à l’homme
sa
vocation, — ce qui est encore la nier et l’écraser. Enfin elle nous m
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en d’amener ces partis à travailler, chacun selon
sa
méthode, au bien commun ; tandis qu’on les voit aujourd’hui rendre to
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viennent de lui accorder 30 de leurs suffrages, à
sa
première présentation devant le corps électoral, c’est qu’il a fait e
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nt être tentés sur l’océan, notre savant a cru de
son
devoir d’avertir aussitôt Washington. D’après ses calculs, disait-il,
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son devoir d’avertir aussitôt Washington. D’après
ses
calculs, disait-il, cet essai provoquerait un tel raz-de-marée que le
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Le gouvernement américain ayant également annoncé
son
intention de jeter une bombe sur la calotte polaire, pour voir ce que
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le même savant lui a écrit aussitôt que, d’après
ses
calculs, la réponse était simple : cela donnerait une idée fort appro
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ait que le monde finira. Et qui ne voudrait finir
sa
vie en même temps que celle du monde ? Il semble qu’il y ait là quelq
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de la Terre et la vermine humaine qui s’y livre à
ses
vices. La Renaissance croyait plutôt à un nouveau Déluge. Léonard le
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où l’on peut voir un raz-de-marée soulever, dans
ses
volutes vertigineuses, des rochers fracassés qui retombent sur les vi
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à l’heure : la fin du monde se calcule désormais.
Ses
données immédiates sont dans tous nos journaux… Entre nous, qu’est-ce
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d’entre elles, Bombe en main, essaiera d’imposer
sa
paix à toutes les autres. (Inutile même de la nommer.) Il est évident
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les peuples se révolteront contre cette nation et
son
régime, tôt ou tard. Il est évident que si l’on continue à penser com
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s refusez de faire le choix de la paix, parce que
ses
moyens vous déplaisent (suppression des armées et des souverainetés n
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man : Saint-Barthélemy, l’église des riches, avec
son
chœur immense et froid, en mosaïque. Christ Church est méthodiste. Co
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e au nom de leur propriétaire. Déjà le chœur fait
son
entrée, en robes noires, surplis blancs et bonnets, suivi de pasteurs
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de donner libre cours à leur fameuse efficiency.
Sa
fonction principale sera donc de parler, et ce n’est pas le dimanche
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n’est pas le dimanche qu’il parlera le plus, car
son
sermon ne dépasse pas vingt minutes : une leçon de civisme ou de mora
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e que pourrait être l’Amérique, si seulement tous
ses
habitants se décidaient à mener une vie « décente »… Sur quoi, l’Euro
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vers l’autel fleuri par M. Smith, en souvenir de
ses
parents défunts. Ils communient en très grand nombre et fort souvent,
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fficile de comprendre que c’est fini. Je retrouve
sa
dernière lettre : il ne m’y parle que de notre projet, et je n’ai pas
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et qui nous aime. ⁂ Je relis la dernière page de
sa
Galopine, où il dit cela, et chaque mot porte. Je voudrais que vous p
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représenter pour moi l’inquiétude de la vocation,
son
cheminement imprévisible, son mystère. En termes de psychologie coura
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ude de la vocation, son cheminement imprévisible,
son
mystère. En termes de psychologie courante, il faudrait parler de pud
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sensibles dans tous mes souvenirs de lui, et dans
son
œuvre : c’était son style, son art, et sa vraie force. Certains lui d
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mes souvenirs de lui, et dans son œuvre : c’était
son
style, son art, et sa vraie force. Certains lui demandaient un « mess
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rs de lui, et dans son œuvre : c’était son style,
son
art, et sa vraie force. Certains lui demandaient un « message ». Il n
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t dans son œuvre : c’était son style, son art, et
sa
vraie force. Certains lui demandaient un « message ». Il n’aimait guè
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il n’en parle jamais, et se garde bien d’utiliser
ses
personnages pour exposer des « idées religieuses ». Il nous montre de
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et intrépide, il laisse en blanc la solution que
ses
personnages n’ont pas trouvée, il laisse agir en nous l’obscure quest
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proie ; et ce respect des âmes donne à chacun de
ses
livres — même à ceux où l’on n’allait voir qu’un plaisir tout gratuit
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crivain protestant de nos contemporains (bien que
son
œuvre soit indemne de toute référence insistante à la foi qui l’inspi
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st entré dans les grandes marges de cette vie, et
son
dernier retrait, le plus énigmatique, achève une œuvre d’espérance.
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e vouloir l’union de l’Europe sans rien changer à
sa
structure économique et politique, c’est pratiquement ne rien vouloir
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Au contraire, transformer l’Europe conformément à
son
génie, qui est celui de la liberté, et dans les conditions du xxe si
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t en un vaste espace économique ; la fédérer dans
sa
diversité, en vue de maintenir et d’illustrer une certaine notion de
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ne certaine notion de l’homme dont, malgré toutes
ses
infidélités, elle reste aux yeux du monde entier, le grand témoin — c
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Europe sans barrières ni visas, rendue dans toute
son
étendue à la libre circulation des hommes, des idées, et des biens. P
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l’aventure que nous courons. Et il est clair que
son
enjeu n’est pas d’abord notre sécurité, n’est pas d’abord notre prosp
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mais cette vieille terre à rajeunir, à libérer de
ses
cloisons, notre Europe à reconquérir, pour tous ses peuples, pour tou
54
s cloisons, notre Europe à reconquérir, pour tous
ses
peuples, pour tous ses partis, et comme le veut son vrai génie, pour
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e à reconquérir, pour tous ses peuples, pour tous
ses
partis, et comme le veut son vrai génie, pour tous les hommes. g.
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s peuples, pour tous ses partis, et comme le veut
son
vrai génie, pour tous les hommes. g. Rougemont Denis de, « L’Euro
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ènent ! Que vaut le bonheur d’un peuple, que vaut
sa
communion, quand elle est établie par la police au prix d’un homme su
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scutable. L’Œuvre du xxe siècle a protesté, dans
son
ensemble, contre les tyrannies de toute couleur qui nous salissent, q
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N’oublions pas que là, le mot de communion a pris
son
sens, et qu’il le perd en s’éloignant du sacrifice individuel. Et là-
60
péen. C’est une phrase de Miguel de Unamuno, dans
son
commentaire à Don Quichotte : Mets-toi en marche, tout seul. Tous le
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main, pour ceux qui se réfèrent à l’Écriture et à
ses
traductions liturgiques, sources du seul langage vraiment commun aux
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ple, l’Italie est déjà divisée en dix régions par
sa
Constitution ; l’Allemagne en onzeq Länder et maintenant se dessine e
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eux, voire jusqu’au moment où de Gaulle a annoncé
sa
décision de dissoudre le Sénat pour le remplacer par une assemblée él
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portait « deux » länder ; Rougemont a corrigé sur
son
exemplaire « 11 », mal lu par le prote.
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parle pourtant de Concorde. Mais le sujet, c’est
sa
louange.) En dépit d’un feu roulant d’interruptions presque paniques
66
’on s’aperçoit que l’écologie n’est pas jugée sur
son
mérite, mais sur les visées politiques qu’elle est censée traduire to
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existante » ; aux yeux des politiciens de gauche,
sa
fin principale paraît être « d’enlever des voix au parti socialiste »
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un peu de recul pour considérer le phénomène dans
son
ensemble, nous voyons que tout simplement l’écologie est une réaction
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e rejet) face à la civilisation industrielle et à
ses
agressions de plus en plus brutales contre la Nature et contre l’homm
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ne tabula rasa — qu’elle a créée au besoin — d’où
ses
liens de complicité essentielle avec la désertification résultant, s
71
n sait à quelles résistances de la capitale et de
sa
police se heurtent les tentatives de prises de responsabilités région
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qui existe ou voudrait exister indépendamment de
son
contrôle. Critique classique adressée dès les années 1930 de ce siècl
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grand (à l’échelle des régions) pour jouer encore
son
rôle d’État, — d’animateur, d’arbitre, de protecteur. L’État-nation e
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émontré le contraire d’une manière décisive, dans
son
célèbre ouvrage Small is beautiful. 8. Écologistes, régionalistes
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l’Europe fédérée, ni celle-ci sans des régions à
sa
base ; — S’il est vrai enfin que les problèmes écologiques ne peuvent
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omme soit responsable de la Nature vivante, et de
sa
corruption ou de sa survie, l’écologie nous l’a rappelé au cours des
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e de la Nature vivante, et de sa corruption ou de
sa
survie, l’écologie nous l’a rappelé au cours des deux dernières décen
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le, tout à la fois scientifique et religieuse. Et
son
expression la plus haute dans la tradition biblique très largement co
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la création a été soumise à la corruption non de
son
gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise — avec l’espérance qu’el
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ions et leur respect absolu de la vie sous toutes
ses
formes. Ici encore, nous le voyons bien : nous ne serons sauvés que t
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on se souvient tout particulièrement en France de
son
action en faveur du site des Baux-de-Provence, que menaçait la mine).
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des Baux-de-Provence, que menaçait la mine). Sur
ses
propositions, plusieurs des participants se sont engagés à représente
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a bien voulu nous autoriser à publier le texte de
son
allocution d’ouverture. Ce dont nous le remercions. »