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la politique ? L’art d’aménager une cité pour que
tout
homme y trouve sa chance d’être humain. Tel est le principe. Voyons l
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e au pouvoir : un jeu truqué où le citoyen perd à
tout
coup. Nous voici loin de notre définition de la politique considérée
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usqu’à la révolte effective. Et qu’alors on fasse
tout
pour la réduire, en se rapprochant, d’un seul et même mouvement, de l
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tis. Ce bon sens m’apparaît aussi rare que vital.
Toute
politique suppose, qu’on le veuille ou non, une idée de l’homme et de
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artis qui se voudraient chacun aussi grand que le
tout
, mais sans y croire et sans s’y préparer vraiment. Insistons donc sur
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conforme à ce qu’on attend de l’homme ? Point du
tout
, on votera sur les ismes, dans un état d’esprit assez voisin de celui
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à gouverner. Suis-je assez clair ? Ce qui occupe
toute
la scène, ce qui est au premier plan et qui cache tout le reste, dans
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la scène, ce qui est au premier plan et qui cache
tout
le reste, dans les élections de demain, ce sont les chances des parti
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préconise servent vraiment l’idéal qu’il déclare.
Toute
la vie politique en sera transformée. Et les partis redeviendront lég
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es précises. Par exemple, elle oblige à condamner
tout
ce qui, dans le régime capitaliste libre, frustre le prolétaire de sa
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à condamner aussi dans les régimes totalitaires,
tout
ce qui prétend dicter à l’homme sa vocation, — ce qui est encore la n
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s dans la cité. Or, nous pouvons vraiment vouloir
tout
cela, parce qu’en présence d’un problème concret, nous prenons référe
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à quoi nous en sommes, et c’est comique. On avait
tout
prévu, sauf le comique, à propos de la fin du monde. Car c’est pour p
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suite de l’histoire. C’est peut-être pourquoi les
tout
premiers chrétiens, s’il est vrai qu’ils croyaient le Jugement immine
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amenés aux calculs du savant dont je vous parlais
tout
à l’heure : la fin du monde se calcule désormais. Ses données immédia
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la touche ne saurait être enregistrée que par le
tout
de l’homme qu’elle suscite : voilà pourquoi nos instruments, et nos f
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s. Ce drôle de petit cri dans la paille m’indique
tout
autrement que les formules d’Einstein que notre univers est fini, et
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ne. Me voici libéré de mes dernières craintes, et
tout
libre d’imaginer, de choisir et de m’orienter personnellement vers la
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lles, Bombe en main, essaiera d’imposer sa paix à
toutes
les autres. (Inutile même de la nommer.) Il est évident que les peupl
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ment pour la mort, et vous en rendez responsable.
Tout
tient à chacun de nous. Et nous en sommes au point où il devient diff
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s irritent. Et vous me direz : que fait Dieu dans
tout
cela ? Dangereuse question. S’il permet que nous fassions sauter la T
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u », que saint Paul admirait à Athènes, mais j’ai
tout
lieu de croire qu’il existe à New York. Serait-ce cette église du Cen
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je verrais à New York de pauvres petites églises
tout
écrasées entre des gratte-ciel triomphants. On ne m’avait pas dit que
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l’autre presbytérienne, indiscernables. Ouvertes
toutes
les deux le jour entier, possédant toutes les deux leur autel, leurs
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uvertes toutes les deux le jour entier, possédant
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les deux leur autel, leurs stalles de chœur et leur pupitre pour la B
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vis, dans un jardin, une église anglo-catholique,
toute
encombrée de poutres et d’images : c’est là que les acteurs vont se m
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vestibule, je lis les signatures de visiteurs de
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confessions (ils les indiquent et je note beaucoup de Roman Catholics
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ricain — est-il puéril ou sain ? — adore plus que
tout
autre les costumes, et la belle ordonnance des cortèges et des proces
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qui circulent dans les bancs, de main en main, et
toute
l’église apparaît transformée en une salle de banquet silencieux. Par
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messe à Saint-Patrick, se plaignait de l’absence
toute
« protestante » du désordre gentil, de la distraction ou des marques
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roits du travail, du pacifisme militant, bref, de
toutes
les grandes causes publiques en Amérique, vous trouverez une église o
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n ont gardé le pli : leur christianisme est avant
tout
une force sociale, un moyen d’assurer une vie décente et de l’amélior
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d’avant le Moyen Âge, quand il assumait lui aussi
toute
la charge de la culture et du maintien de la morale dans la cité, pré
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andera : Qu’y a-t-il de proprement religieux dans
tout
cela ? Tout et rien, répondrai-je, et voilà bien le mystère du christ
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y a-t-il de proprement religieux dans tout cela ?
Tout
et rien, répondrai-je, et voilà bien le mystère du christianisme amér
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voilà bien le mystère du christianisme américain.
Tout
acte civique, moral, jugé conforme au bien du plus grand nombre et au
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re, et les croyances du « chrétien moyen », quand
tout
chrétien réel est par définition une personne unique, un être excepti
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à la radio ni dans les magazines, et vous perdez
toute
influence sur les masses. À quoi Kierkegaard répondrait que les masse
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es un à un, comme des héros tragiques, au-delà de
toutes
les aides de la morale et de la religion… Il ne me reste plus qu’à no
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que ce qui était tourné vers l’avenir est devenu
tout
d’un coup du passé, est fini. Que veut-il signifier, par ce retrait s
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, et autrement troublant, autrement consolant que
tout
ce qu’on peut en dire. Voilà le secret de la liberté d’un écrivain qu
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, peut-être unique dans la littérature française,
tout
à la fois curieuse et intrépide, il laisse en blanc la solution que s
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— même à ceux où l’on n’allait voir qu’un plaisir
tout
gratuit de conteur né — de grandes marges et des prolongements, une q
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contemporains (bien que son œuvre soit indemne de
toute
référence insistante à la foi qui l’inspire, et de tout langage pieux
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éférence insistante à la foi qui l’inspire, et de
tout
langage pieux). Il est entré dans les grandes marges de cette vie, et
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s, les plus travailleurs et les plus inventifs de
toute
la terre, c’est-à-dire du seul point de vue de la quantité, plus que
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strer une certaine notion de l’homme dont, malgré
toutes
ses infidélités, elle reste aux yeux du monde entier, le grand témoin
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. Une Europe sans barrières ni visas, rendue dans
toute
son étendue à la libre circulation des hommes, des idées, et des bien
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nécessaires. Nous voulons au-dessus des États, de
toute
urgence, un Conseil politique de l’Europe. Nous voulons que ce Consei
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autorité, à la conscience européenne. Par-dessus
tout
, dominant ces Conseils qui domineraient eux-mêmes les États, nous vou
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olés, nous serons colonisés l’un après l’autre en
toute
souveraineté nationale, et vous voyez peut-être à quoi je pense. Fédé
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une et l’autre en dépendent, mais qu’il est avant
tout
l’enjeu de la personne, la chance de l’homme au xxe siècle. Et c’est
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inze jours, une quarantaine de prises de position
toutes
personnelles, faisant le point d’une évolution dont nous sommes à la
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us qui avons parmi nous des témoins, des victimes
toutes
récentes de ces tortures, nous qui avons pu garder le droit de savoir
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us pardonnables de nous taire ! Alors que faire ?
Tout
d’abord protester publiquement et avec éclat : question de salubrité
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testé, dans son ensemble, contre les tyrannies de
toute
couleur qui nous salissent, qui salissent toute l’humanité, victime d
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e toute couleur qui nous salissent, qui salissent
toute
l’humanité, victime directe ou non des dictatures et des arguments de
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église, était dédié à la mémoire des victimes de
toutes
les tyrannies du xxe siècle. Il convenait d’ouvrir nos manifestation
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la mémoire des martyrs de ce siècle. Et ensuite :
tout
l’ensemble éblouissant de chefs-d’œuvre des arts modernes, qui a remp
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ommentaire à Don Quichotte : Mets-toi en marche,
tout
seul. Tous les autres solitaires se joindront à toi, à tes côtés sans
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ux catholiques, aux orthodoxes, aux incroyants de
toutes
nuances. À l’isolement relatif du protestant en France, il y a mieux
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du seul langage vraiment commun aux écrivains de
toutes
les langues et confessions dans le domaine occidental. l. Rougemo
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des festivals de musique européens que je dirige,
tout
à fait par hasard. Nous avons coordonné les Instituts d’études europé
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même l’Allemagne fédérale, afin de faire repartir
toute
l’affaire européenne sur la base des régions, puisque vingt ans de te
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té absolue, devenant ainsi eux-mêmes l’obstacle à
toute
espèce d’union. On ne peut bâtir une union de l’Europe sur les obstac
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t bâtir une union de l’Europe sur les obstacles à
toute
union. Notre espoir réside dans une politique des régions. Par exemp
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s sur une base économique, historique, ethnique —
tout
cela mêlé à doses variables —, qui seront de plus en plus les vrais c
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intellectuelle et auront entre elles des liens de
toutes
natures. Elles constitueront de proche en proche un tissu plus solid
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re du pari de Pascal. Si vous perdez, vous perdez
tout
pour tout le monde. Si vous gagnez, vous gagnez trois heures pour que
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comme le demandait un Premier ministre, supprimer
toute
limitation de vitesse sur les autoroutes pour éviter le chômage des c
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ntre Concorde pour deux raisons fondamentales. a)
Tout
comme les centrales nucléaires. Concorde est le symbole ou simplement
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l’État centralisateur et policier, au nom de quoi
tout
s’ordonne à la guerre. Concorde résume un ensemble de calculs et de r
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absolument contraire aux fins que je défends dans
toute
mon œuvre, de liberté et de responsabilité de la personne. b) Je suis
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les visées politiques qu’elle est censée traduire
tout
en les dissimulant. 2. Alignements : un mouvement de défense Da
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r le phénomène dans son ensemble, nous voyons que
tout
simplement l’écologie est une réaction de défense (peut-être de rejet
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s la crise du pétrole (1973) et la politique du «
tout
nucléaire » préconisée dès lors par plusieurs gouvernements. Il est n
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cle puis aux États-Unis. Elle s’étend désormais à
toutes
les parties de la Terre où la civilisation occidentale apporte le « d
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at, du pillage des ressources non renouvelables.
Tout
État-nation, par nature, s’oppose identiquement à ce qui le dépasse t
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par en bas, c’est-à-dire qu’il s’oppose à presque
tout
ce qui existe ou voudrait exister indépendamment de son contrôle. Cri
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unes et les autres une centralisation ombrageuse,
tout
marche mieux, sur une petite échelle, dans les autonomies locales. «
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bébés phoques, du Labrador ou, dans les campagnes
toutes
proches d’ici, des petits veaux engraissés dans leur cuve en ciment,
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ffectif. Elle se passe dans le regard, qui attend
tout
de nous ! Car c’est de l’homme, par l’homme, à travers l’homme que le
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pas seulement métaphorique et poétique : elle est
tout
à la fois matérielle et morale, tout à la fois scientifique et religi
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e : elle est tout à la fois matérielle et morale,
tout
à la fois scientifique et religieuse. Et son expression la plus haute
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de Calvin, pour le premier verset) : La création
tout
entière, dans une attente ardente, attend la révélation des fils de D
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u. Or nous savons que jusqu’à ce jour la création
tout
entière soupire et souffre dans les douleurs de l’enfantement. Et ce
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évangélique confirme la continuité de la Création
tout
entière, dans la relation de l’animal à l’homme, j’entends de l’homme
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ncarnations et leur respect absolu de la vie sous
toutes
ses formes. Ici encore, nous le voyons bien : nous ne serons sauvés q
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ste-écologiste suisse Franz Weber (on se souvient
tout
particulièrement en France de son action en faveur du site des Baux-d