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rare que vital. Toute politique suppose, qu’on le
veuille
ou non, une idée de l’homme et de la condition humaine. Mais on dira
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en soi, c’est-à-dire sur le jeu de partis qui se
voudraient
chacun aussi grand que le tout, mais sans y croire et sans s’y prépar
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is, et surtout de la gauche et de la droite. Nous
voulons
l’homme à la fois libre et engagé, au nom d’une seule et même réalité
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le mensonge du choléra et celui de la peste. Nous
voulons
la santé, qui est un équilibre, — et non pas l’exclusion de la moitié
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on pas l’exclusion de la moitié des organes. Nous
voulons
l’homme entier et non le partisan. Et c’est pourquoi nous demandons à
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rices, de « gauche » et de « droite », ou si l’on
veut
, de socialisme et de libéralisme. Nous voulons que les trains roulent
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l’on veut, de socialisme et de libéralisme. Nous
voulons
que les trains roulent, que le pain soit vendu, que la jeunesse retro
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es hommes dans la cité. Or, nous pouvons vraiment
vouloir
tout cela, parce qu’en présence d’un problème concret, nous prenons r
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et cyniquement électorale d’un parti. Bref, nous
voulons
une politique à hauteur d’homme. Celle des partis passe par-dessus le
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esque aussi insolubles que leurs « principes » se
veulent
incompatibles. Mais, au surplus, notre attitude personnaliste n’est e
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Tout le monde sait que le monde finira. Et qui ne
voudrait
finir sa vie en même temps que celle du monde ? Il semble qu’il y ait
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ouhaitent d’en finir avec la vie, que de gens qui
voudraient
qu’elle dure encore. Comme si l’humanité, au scrutin très secret, ava
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rs « exagérer » les traits ou phénomènes que l’on
veut
dégager. Admettons que les armées retiennent une bonne partie de leur
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épasser le niveau d’une sociologie religieuse, je
voudrais
indiquer le dilemme que pose à un esprit européen le spectacle des ég
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est devenu tout d’un coup du passé, est fini. Que
veut
-il signifier, par ce retrait soudain ? Mais non, il ne veut rien, il
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gnifier, par ce retrait soudain ? Mais non, il ne
veut
rien, il a subi. Sachant que seule cette autre chose est vraie, à tra
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Galopine, où il dit cela, et chaque mot porte. Je
voudrais
que vous preniez ce roman, et que vous aussi vous relisiez cette dern
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oilà le secret de la liberté d’un écrivain qui se
voulait
fidèle en vérité. De tous les romanciers contemporains, il est celui
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ainetés pour lutter contre les empires, ce serait
vouloir
coaliser précisément les facteurs principaux de notre décadence. Une
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mais n’arrêteront pas les armées. Je dis donc que
vouloir
l’union de l’Europe sans rien changer à sa structure économique et po
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onomique et politique, c’est pratiquement ne rien
vouloir
, c’est l’utopie. Au contraire, transformer l’Europe conformément à so
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urope divisée et cloisonnée dans l’anarchie. Nous
voulons
une Europe organisée. Une Europe sans barrières ni visas, rendue dans
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, certaines institutions seront nécessaires. Nous
voulons
au-dessus des États, de toute urgence, un Conseil politique de l’Euro
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e urgence, un Conseil politique de l’Europe. Nous
voulons
que ce Conseil soit contrôlé par un Parlement de l’Europe. Nous voulo
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soit contrôlé par un Parlement de l’Europe. Nous
voulons
qu’un Conseil économique entreprenne la mise en commun de nos ressour
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e en commun de nos ressources naturelles. Et nous
voulons
qu’un Centre de la culture donne un organe, une voix et une autorité,
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nseils qui domineraient eux-mêmes les États, nous
voulons
instituer une Cour suprême, qui soit la gardienne de la Charte des dr
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érisoire de parler de démocratie. Finalement nous
voulons
l’Europe, parce que sans elle le monde glisse à la guerre, et que l’a
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te et inventer l’avenir. C’est le fédéralisme qui
veut
que la Terre promise ne soit pour nous ni l’Amérique ni la Russie, ma
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us ses peuples, pour tous ses partis, et comme le
veut
son vrai génie, pour tous les hommes. g. Rougemont Denis de, « L’
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ommes à la fois les sujets et les objets. Mais je
voudrais
relever ici un caractère très général de nos débats. Les sujets que n
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littéraire » en France pour un protestant qui se
veut
tel et qui, au surplus, n’est pas Français (Rousseau et Benjamin Cons
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ique. Cette situation tient au fait que les États
veulent
garder leur souveraineté absolue, devenant ainsi eux-mêmes l’obstacle
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s et d’ambitions qu’il nous faut dépasser si nous
voulons
survivre, qui détruisent à la fois la Nature et la Communauté des hom
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vilisation industrielle, d’essence cartésienne, a
voulu
se développer sur une tabula rasa — qu’elle a créée au besoin — d’où
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re qu’il s’oppose à presque tout ce qui existe ou
voudrait
exister indépendamment de son contrôle. Critique classique adressée d
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e de la petite échelle Il s’agit donc, si l’on
veut
arriver à des solutions écologiques capables de restaurer, maintenir
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cologique, participait à cette réunion. Il a bien
voulu
nous autoriser à publier le texte de son allocution d’ouverture. Ce d