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Paul écrit aux croyants de Corinthe : « Voici, je
vous
dis un mystère : nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons cha
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clin d’œil, à la dernière trompette. » Or, savez-
vous
ce que dit le texte grec, là où le français traduit « en un instant »
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Nous voici ramenés aux calculs du savant dont je
vous
parlais tout à l’heure : la fin du monde se calcule désormais. Ses do
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lles effrayants de la cacophonie mondiale ? Je ne
vous
en dis pas plus ce soir. Demain, Noël. II — La Paix ou la Mort
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orts planétaires. (Rien que de raisonnable, comme
vous
le voyez. On trouverait mieux, en s’appliquant.) Mais il n’y a que le
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mparée des volontés. Vous-même, je le sens, je ne
vous
ai pas convaincue. Vous pensez que j’ai exagéré. Vous pensez que j’ai
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s-même, je le sens, je ne vous ai pas convaincue.
Vous
pensez que j’ai exagéré. Vous pensez que j’ai cédé au goût américain
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ai pas convaincue. Vous pensez que j’ai exagéré.
Vous
pensez que j’ai cédé au goût américain de la sensation, du biggest in
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t, elle est là, parce que l’homme l’a mise là. Et
votre
sens de la mesure peut se rebeller comme l’esprit devant la mort… Mai
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qu’un certain pourcentage des coups tirés… Pensez-
vous
que les effets de la prochaine guerre seront très différents de ceux
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pour la mort ? L’humanité, ce sont des gens comme
vous
et moi. Quand vous me dites qu’elle n’est pas prête pour la paix, cel
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manité, ce sont des gens comme vous et moi. Quand
vous
me dites qu’elle n’est pas prête pour la paix, cela veut dire que vou
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n’est pas prête pour la paix, cela veut dire que
vous
d’abord, vous refusez de faire le choix de la paix, parce que ses moy
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te pour la paix, cela veut dire que vous d’abord,
vous
refusez de faire le choix de la paix, parce que ses moyens vous dépla
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e faire le choix de la paix, parce que ses moyens
vous
déplaisent (suppression des armées et des souverainetés nationales).
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nationales). Mais en refusant de choisir la paix,
vous
votez tacitement pour la mort, et vous en rendez responsable. Tout ti
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r la paix, vous votez tacitement pour la mort, et
vous
en rendez responsable. Tout tient à chacun de nous. Et nous en sommes
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as fini d’aimer ce cri. Les citations de la Bible
vous
irritent. Et vous me direz : que fait Dieu dans tout cela ? Dangereus
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cri. Les citations de la Bible vous irritent. Et
vous
me direz : que fait Dieu dans tout cela ? Dangereuse question. S’il p
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ière fleurie d’un œillet blanc, s’empressent. Ils
vous
dirigent avec une fermeté cordiale vers les sièges libres ou dépourvu
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Entrez dans une église, au hasard, vers midi. Si
vous
tombez sur un service chanté, la communion reçue à genoux devant l’au
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anté, la communion reçue à genoux devant l’autel,
vous
vous croirez chez les romains, mais vous serez chez les anglicans si
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la communion reçue à genoux devant l’autel, vous
vous
croirez chez les romains, mais vous serez chez les anglicans si l’off
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l’autel, vous vous croirez chez les romains, mais
vous
serez chez les anglicans si l’officiant est en surplis, ou chez les l
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toutes les grandes causes publiques en Amérique,
vous
trouverez une église ou des pasteurs, plus dynamiques au nom de leur
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s’organise sans elle et ne l’entend plus. Ou bien
vous
mettez le message à la portée de la masse et dans le style du jour, m
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omme péché, grâce, mort et résurrection ; ou bien
vous
parlez du péché, de la grâce et du sacrifice, mais ces mots n’ont plu
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s la presse, à la radio ni dans les magazines, et
vous
perdez toute influence sur les masses. À quoi Kierkegaard répondrait
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il dit cela, et chaque mot porte. Je voudrais que
vous
preniez ce roman, et que vous aussi vous relisiez cette dernière page
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te. Je voudrais que vous preniez ce roman, et que
vous
aussi vous relisiez cette dernière page (280 et 281). Je pense que vo
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rais que vous preniez ce roman, et que vous aussi
vous
relisiez cette dernière page (280 et 281). Je pense que vous ne l’oub
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ez cette dernière page (280 et 281). Je pense que
vous
ne l’oublierez plus. Et ce sera l’hommage le plus vrai. Subitement je
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après l’autre en toute souveraineté nationale, et
vous
voyez peut-être à quoi je pense. Fédérés, au contraire, nous remonter
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« Êtes-
vous
partisan du rapprochement franco-allemand ? » (29 janvier 1949)h i
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ougemont Denis de, « [Réponse à une enquête] Êtes-
vous
partisan du rapprochement franco-allemand ? », Réforme, Paris, 29 jan
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st trop clair qu’aucun de nous ne se risquerait à
vous
en donner la recette. Et c’est tant mieux ! Car il existe des recette
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les voies. Et chacun pensera qu’il va seul. Mais
vous
formerez un bataillon sacré, celui de la sainte, de l’inachevable cro
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uis contre »… — « Qu’à cela ne tienne, me dit-on,
vous
parlerez en duplex de Genève, c’est au philosophe que nous nous adres
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ève, c’est au philosophe que nous nous adressons,
vos
arguments critiques nous intéressent, et puisqu’il s’agit d’un débat,
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nous intéressent, et puisqu’il s’agit d’un débat,
vous
pourrez y aller librement. Soyez aussi violent qu’il vous plaira. » L
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rrez y aller librement. Soyez aussi violent qu’il
vous
plaira. » Le lendemain soir, dès les premières minutes, je vois que j
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re vie terrestre contre les rayons ultraviolets ?
Votre
pari — dis-je aux promoteurs de Concorde alignés devant moi, et const
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ternés — c’est le contraire du pari de Pascal. Si
vous
perdez, vous perdez tout pour tout le monde. Si vous gagnez, vous gag
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t le contraire du pari de Pascal. Si vous perdez,
vous
perdez tout pour tout le monde. Si vous gagnez, vous gagnez trois heu
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s perdez, vous perdez tout pour tout le monde. Si
vous
gagnez, vous gagnez trois heures pour quelques-uns. Étrange pari. Moi
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s perdez tout pour tout le monde. Si vous gagnez,
vous
gagnez trois heures pour quelques-uns. Étrange pari. Moi, je ne le ti
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ionalistes et fédéralistes de tous pays : unissez-
vous
! Les relations d’interaction systématique que l’on vient de relev
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e nous leur donnons, et leurs réponses disent « À
vos
ordres ! » et rien de plus. Nous les conditionnons, nous ne communiqu