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fin quoi, les secouer un peu ! Ils sont là à vous
écouter
sans bouger, comme ils ont écouté les autres qui disaient le contrair
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sont là à vous écouter sans bouger, comme ils ont
écouté
les autres qui disaient le contraire, et pas moyen de savoir avec qui
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le lui sont incompréhensibles ; mais ceux qui les
écoutent
ont l’air de trouver cela tout naturel. Je fus certainement le seul i
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gresser la science, et cela c’est bien. On va les
écouter
avec plaisir quand ils viennent faire une conférence instructive avec
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, qu’un intellectuel aille parler au peuple, on l’
écoutera
bien patiemment, s’il a su se rendre sympathique et surtout s’il a l’
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ique : « Le poète et le rêveur sont passifs ; ils
écoutent
le langage d’une voix qui leur est intérieure et pourtant étrangère,
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euses en délire, passer une heure aux Actualités,
écouter
les conversations des voisins dans un bar, coudoyer des hommes déform
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Dieu bénisse l’Amérique… » Je ferme les yeux et j’
écoute
le grondement sourd des pneus qui mordent le béton. En cinq heures, n
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sois qu’il dit faux, que ce sont les repus qui n’
écoutent
pas, et que la disette est mère des civilisations, comme l’angoisse l
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plates du bord de mer, des hommes assis en groupe
écoutent
une lecture à haute voix. Accroupi sur un banc, le lecteur tient ouve
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ce qu’il lit. C’est un chant du Mahabharata. Ils
écoutent
sans bouger, jeunes et vieux, le livre dont Gandhi chaque soir lisait
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ore l’enquête déjà citée. Lire, aller au théâtre,
écouter
des conférences est un devoir avant d’être un plaisir : devoir envers