1 Tableaux américains (décembre 1946)d New York alpestre Personne ne m’avait dit que New York est une île en forme

2 New York alpestre Personne ne m’avait dit que New York est une île en forme de gratte-ciel couché. C’est la ville la plus si

3 urélevées. Personne ne m’avait dit, non plus, que New York est une ville alpestre ! Je l’ai senti le premier soir d’octobre, qua

4 . Les Américains des plaines de l’Ouest, venant à New York , ont coutume de se plaindre de l’inhumanité que revêtent ici les rapp

5 nhattan — Suite Le bel hiver. — J’ai retrouvé New York glaciale et belle, ce bleu de poudre claire et rose au lointain des a

6 e le ciel, qui règne seul au coucher du soleil. À New York , la lumière du soir évacue rapidement les rues profondes, remonte au

7 une et rose dans un chaos géométrique, c’est bien New York … Si je me retourne un peu sur ma terrasse, voici la perspective de l’

8 roiseur défilait, tout l’équipage en fête saluant New York d’adieux, filant pavois au vent vers l’Europe… Slums La Soixant

9 draps au vent font de grands gestes frénétiques. New York possède aussi deux-cents gratte-ciel pour les bureaux et quelques bel

10 Albany, pour m’éviter la moitié du trajet jusqu’à New York dans un train bondé de soldats. (Le nombre de ces petits services que

11 t plus rien ajouter aux plus hauts gratte-ciel de New York , à ces grandiloquents témoins de la crise de 1929, où les affaires pé