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nommer, je n’attaquerai personne, moi ! — il y a,
dis
-je, quelqu’un qui a osé prétendre que je suis un empoisonneur des con
2
ie : « Et, mes frères ! si l’on vient encore vous
dire
que je suis un empoisonneur des consciences, vous saurez maintenant m
3
» M. Palut sourit cordialement, et parle : — On a
dit
ici même que l’Église est contre les travailleurs. Est-ce vrai ? Il y
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ngile. Un philosophe français, M. Julien Benda, a
dit
que les clercs ont trahi. Les clercs, n’est-ce pas, ce sont les intel
5
en est avec les petits. Résumé de ce que la Bible
dit
des travailleurs : Jérémie exigeait que le roi payât les ouvriers. L’
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ngues se délient. « Il a bien parlé, hein ? », me
dit
mon voisin, pendant que je lui donne du feu. C’est un petit maigre en
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i, fait-il, convaincu, c’est la vérité ce qu’il a
dit
! » Comment donc ? Ai-je affaire à un chrétien ou même à un protestan
8
protestant ? J’essaie de le faire parler. Je lui
dis
: « Oui, c’est la vérité pour les chrétiens, mais tout le monde ne pe
9
il n’y a rien à répondre, c’est juste, ce qu’il a
dit
! Il connaît bien son affaire. C’est bien comme ça que c’est écrit da
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omme ça que c’est écrit dans la Bible, il n’a pas
dit
de mensonges, quoi ! Mais ici ils ne savent pas discuter. Si vous all
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beaucoup trop simple pour vous, ce que je leur ai
dit
ce soir, j’ai dû vous ennuyer, hein ? » Je le rassure vivement. Ce n’
12
. On ne l’est jamais assez ! — Oh ! vous savez, —
dit
-il — je n’y mets pas d’amour-propre, vous pouvez me dire franchement
13
— je n’y mets pas d’amour-propre, vous pouvez me
dire
franchement ce que vous pensez, de cette soirée… Je le regarde. C’est
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sans bouger, comme ils ont écouté les autres qui
disaient
le contraire, et pas moyen de savoir avec qui ils sont d’accord. Il n
15
rti, je ne sais pas, moi, les engueuler ? Je vous
dis
ma première impression, puisque vous me la demandez. Je sais bien que
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difficile que vous ne croyez. Il faut que je vous
dise
que c’est la première fois que je parle ici, c’est déjà un énorme suc
17
rd vague flottait sur les marais. « Le peuple, me
disais
-je en pédalant, ce qu’ils appellent le peuple… » ; je revoyais cette
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stère en eux, et pour eux-mêmes sans doute. Et on
dit
« le peuple », la volonté du peuple, comme si on ne les avait jamais
19
e la même pile d’assiettes où je crois avoir déjà
dit
que j’avais trouvé deux ouvrages traitant de mon île, j’ai déniché ce
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aire, ou des doctrines dont ils négligent de nous
dire
s’ils les ont essayées sur le vif, dans le détail de la vie quotidien
21
Il est généralement admis en France qu’un orateur
dit
un tas de choses qu’on ne comprend pas, et cite des noms qu’on ne con
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mauvaise posture pour agir sur le peuple. Qu’ils
disent
des vérités ou des mensonges, on n’applaudira guère que le son de leu
23
a se tenait en soi, et qu’au surplus c’était bien
dit
. Il ne lui est pas venu à l’esprit que la vérité est quelque chose qu
24
’approuver ou de refuser en fait ce que venait de
dire
le conférencier, alors, alors il y aurait eu à discuter ! Mais je n’a
25
: « Donc je dois régler ma conduite sur ce qu’il
dit
», mais simplement : « Étant donné ses prémisses ou ses préjugés, sa
26
un député instruit. Mais ce n’est pas pour qu’il
dise
des choses intelligentes, ou nouvelles. C’est surtout parce qu’un hom
27
aura jamais l’idée de mettre en pratique ce qu’il
dit
. Il reste dans son rôle en s’agitant sur l’estrade et en lançant des
28
probable qu’aucun homme du peuple ne s’est jamais
dit
cela comme je le dis ici. Mais il me paraît clair que la plupart font
29
me du peuple ne s’est jamais dit cela comme je le
dis
ici. Mais il me paraît clair que la plupart font comme s’ils le pensa
30
rois ans et qui utilise des outils ordinaires, me
dit
qu’il a tout de suite obtenu des résultats supérieurs à ceux de ses v
31
que les pêcheurs ou les paysans aiment à se faire
dire
, me semble-t-il. D’ailleurs il y a peu de nouvelles du monde dans leu
32
e de grandes choses — c’est son mystère — mais ne
dites
pas que vous le faites pour son bonheur, car il est plus « heureux »
33
la France rurale. Mais ce n’est pas encore assez
dire
: l’autocar modifie complètement le mode de contact entre le voyageur
34
ables et sur le jeu des partis politiques. Et que
dire
maintenant du voyage lui-même ? C’est une résurrection de ce que Vign
35
et ils sont rares, ceux qui n’ont pas deux mots à
dire
par la portière entrouverte un instant à la fille de l’auberge écarté
36
es ambitions : ceux qui les ont n’en parlent pas,
dit
-on. Et je ne suis qu’un écrivain. Ceci me rappelle un bout de convers
37
lait savoir quel était mon métier. Et quand j’eus
dit
que je n’en avais aucun, et que je n’étais qu’un écrivain, et chômeur
38
oyons plus aux curés ! — Comptez, monsieur, — lui
dis
-je, — qu’un écrivain a bien deux fois plus de peine à vivre qu’un hom
39
uisse imaginer, dans les antres rédactionnels. Je
dis
les antres. De toute façon, un écrivain est par nature un empêtré. Et
40
té et se gouverner comme on l’entendait. Et je me
disais
, en l’écoutant : « En voilà un que l’on pourrait sans honte présenter
41
e cette journée deux impressions (je n’ose pas en
dire
davantage : tout cela est encore moins clair dans la réalité que dans
42
précises et ce désir de rapporter ce que j’avais
dit
à leur situation concrète. Esprit critique, méfiance intelligente des
43
. Est-ce qu’il est mort ? Vous ne pourriez pas me
dire
ce qu’il y aurait d’intéressant à lire ? — Ne lisez-vous pas de journ
44
Défaut de naïveté, de force ou de conviction. On
dirait
que tout son effort est de s’écarter le plus possible de ce qui est s
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nétrant de ce terme. Et pourtant, il faut bien le
dire
: cette révélation du romantisme allemand dans ce qu’il eut d’audacie
46
l’Un-grund de Jakob Boehme), dont on ne peut rien
dire
, et qui cependant est la source de tout ce que l’on dit. C’est l’inef
47
t qui cependant est la source de tout ce que l’on
dit
. C’est l’ineffable, l’indicible, le royaume du Silence absolu ; et po
48
santes, doivent être inépuisablement multipliées.
Disons
-le sans la moindre irrévérence : nul n’est plus verbeux qu’un mystiqu
49
paroles nouvelles pour exprimer l’inexprimable »,
dit
la sainte ; et le poète : « Mais où trouver des mots pour dépeindre,
50
s combien de mots leur fera-t-elle accumuler pour
dire
que rien ne saurait être dit… Et pourtant si, romantiques et mystique
51
elle accumuler pour dire que rien ne saurait être
dit
… Et pourtant si, romantiques et mystiques sont persuadés que, nonobst
52
es quelques lumières sur les mystiques proprement
dits
, tout au moins sur les causes humaines du sentiment d’exil où leur pa
53
intimité d’une expérience prémystique (ou faut-il
dire
d’une expérience mystique privée de la grâce, réduite à ses aspects p
54
science en évite le souvenir (ou le refoule comme
dira
Freud) de telle manière que la cause secrète de sa douleur en vient à
55
u, à la « vraie vie » qui est « ailleurs », comme
dit
Rimbaud. Vie d’expansion indéfinie dans l’univers ou la divinité. Vie
56
d’une manière indicible. Et peut-être pourrait-on
dire
que l’expérience mystique générale ne devient proprement chrétienne q
57
n de jouir d’une « sensation voluptueuse » (comme
dit
Moritz) de sa propre dissolution, un moyen détourné de revivre sa ble
58
’où leur fuite dans un monde dont on ne peut rien
dire
. D’où encore le besoin qu’ils éprouvent d’affirmer surabondamment que
59
d’affirmer surabondamment que l’on n’en peut rien
dire
que par des allusions, des métaphores, des poèmes « inspirés ». À ce
60
onfessant de la bouche qu’on parvient au salut »,
dit
saint Paul. IV. Romantisme et national-socialisme De même que l
61
’apparaît comme un romantisme politique. Et je ne
dis
pas du tout que les écrits d’un Novalis ou d’un Jean-Paul soient à sa
62
l soient à sa source ; ce serait absurde. Mais je
dis
que nous pouvons retrouver au niveau inférieur et collectif de la psy
63
ilés et des tambours pendant des heures… On lui a
dit
qu’il ne compte pas en tant qu’individu conscient ; on lui a dit que
64
mpte pas en tant qu’individu conscient ; on lui a
dit
que sa vraie vie était entre les mains du parti, d’un démiurge anonym
65
à donner : l’autarcie matérielle et morale. On ne
dira
jamais trop à quel point ce pseudo-mysticisme romantique détermine l’
66
6)d New York alpestre Personne ne m’avait
dit
que New York est une île en forme de gratte-ciel couché. C’est la vil
67
et d’autostrades surélevées. Personne ne m’avait
dit
, non plus, que New York est une ville alpestre ! Je l’ai senti le pre
68
s ou dans les marécages, les gratte-ciel déjà, me
dit
-on, menacent de suivre l’inquiétant exemple de la célèbre tour de Pis
69
able centrifugation de l’être. Mais peut-être, me
dis
-je après coup, mais peut-être, en poussant à l’extrême cette « distra
70
pénètre. (Rappel inconscient de la naissance, me
dirait
un psychanalyste.) Les boîtes à lettres portent des noms en cek, nous
71
e indienne. « Personne ne connaît notre ville, me
dit
Robert, et pourtant elle avait les plus grandes filatures du monde av
72
ulbe d’or. Serait-ce une usine orthodoxe ? « Oui,
dit
Robert, c’est l’une de nos deux églises ukrainiennes. » La moitié de
73
des haies, le ciel se couvre. « C’est là-haut, me
dit
-on, à mi-pente des coteaux. » On ne distingue pas encore cette maison
74
erres et des bouteilles. Qui sont ces gens ? Elle
dit
: — Je ne le sais pas plus que vous. Ils sont dans la maison depuis
75
t dans la maison depuis deux ou trois jours et se
disent
les amis de Jim. — Mais où est Jim ? — Je ne sais pas. Il est parti.
76
s et tremblants. « Mais je ne sais pas recevoir !
dit
-elle moqueuse. Voulez-vous que je vous joue du piano ? Pour faire cro
77
st ému : il va vous aider. Quand un Européen vous
dit
: l’Europe unie, oui, c’est une belle idée, une idée généreuse…, c’es
78
e l’inventer pour les deux autres. Que si l’on me
dit
alors que l’Europe même unie serait encore trop faible pour tenir en
79
nde. Sur quoi j’imagine bien que personne n’osera
dire
(même pas les staliniens, ou pas comme cela) : « Je veux une Europe d
80
sistes furent reçus par le pape Pie XII, qui leur
dit
en français « sa plus vivante sympathie » pour l’œuvre urgente condui
81
es souverainetés nationales absolues. La position
dite
britannique (en fait, celle de M. Bevin) tend, au contraire, à réduir
82
dération, mais à quelques mesures empiriques (ils
disent
: pratiques) qui ne porteront aucune atteinte aux souverainetés natio
83
é… Step by step, répètent les Anglais. Nous leur
disons
: « Vous ne pouvez franchir un abîme pas à pas, il faut sauter. » Le
84
économiques. — Le contradicteur moyen aime à nous
dire
que nos plans « généreux » vaudront le papier qui les supporte, tant
85
rééditée chaque jour avec tant de gravité. Il se
dit
naïvement que toute exportation devient importation chez le voisin. U
86
e. Pourtant les journalistes étaient présents. On
dit
même qu’ils furent plus de cinq-cents. Et bien d’autres ont jugé Stra
87
ment spectaculaire devait marquer — comme je l’ai
dit
ici, au mois d’avril — le vrai début de la bataille décisive. Il étai
88
litiques nécessaires à l’union de l’Europe. C’est
dire
que la question centrale posée par les fédéralistes, celle d’un gouve
89
« et sa », qui les unissent, ne vont pas de soi,
dira-t
-on… Certes, on peut ergoter à l’infini sur les termes d’Europe et de
90
on dans le plan des relations individuelles, nous
disons
même individualistes. Elle n’apparaît qu’au xiie siècle, sous l’infl
91
pendance est exclue à priori dans les démocraties
dites
populaires. Cependant, qu’en est-il chez nous de la liberté et de la
92
rrasses des cafés de Paris, ou par nos livres. Je
dirai
plus. Le monde moderne tout entier peut être appelé une création euro
93
de peinture, de parfums, ou de vins du cru ? J’ai
dit
que nous sommes trois-cents-millions à l’ouest du rideau de fer. C’es
94
pas. Car je parlais en tant qu’Européen quand je
disais
nous. Mais la plupart parlent encore comme des Français, des Allemand
95
mée la possibilité de les résoudre un jour. Je ne
dirai
pas que la division de l’Europe en vingt nations, chacune trop petite
96
rend compte de la névrose d’infériorité que j’ai
dite
. La division de l’Europe nous prive de la puissance dont tous les élé
97
Sourire de soulagement. — Au Taj ? OK. OK ? On le
dirait
à moins. Plus qu’un hôtel, c’est un quartier de ville en un seul bâti
98
éjà depuis un long moment. Pourquoi trois ? Je me
dis
que le premier prend les ordres, que le second probablement les enreg
99
in et des blocs de papier. Ils attendent. Je leur
dis
que c’est tout ce que je désire. Mais eux voudraient me poser quelque
100
de ceux dont il admire qu’ils en aient une. Ceci
dit
, je n’aurai de cesse que je n’aie découvert, à mon tour, derrière l’i
101
rce d’un proverbe, si convaincu que je sois qu’il
dit
faux, que ce sont les repus qui n’écoutent pas, et que la disette est
102
se l’est de la pensée. ⁂ — Que cherchez-vous ? me
dit
Raja Rao, que je rencontre dans le hall du Taj. (Il a l’air d’un Gita
103
ion bien autrement inquiétante de l’Asie. Comment
dire
ce que l’on sent être à ce point étranger aux concepts formulés par l
104
ccroupis au bord du chemin, on ne sait jamais, me
disait
M…, s’ils sont dans la posture de l’adoration ou celle de la défécati
105
re, hésitent un peu, par politesse sans doute, et
disent
enfin que non, qu’ils n’ont pas de complexes, surtout pas de complexe
106
ment, ils n’ont pas ce sens-là… Il y a beaucoup à
dire
sur ce dialogue, ainsi réduit à sa plus grande simplicité. Je reviens
107
de ses anciens amis m’a mis en garde. « Nehru, me
disait
-il, suit en toute occasion la ligne approuvée par les Russes. Prenez
108
même du Kashmir, après une nuit de voyage. On le
disait
fort irritable. J’étais en train d’admirer des jonquilles, rapportées
109
tête nue. Un prince d’Orient, aussi beau qu’on le
dit
. Légèrement boudeur, m’a-t-il semblé d’abord. (À la première mention
110
je pousse un pion, profitant d’un silence. Je lui
dis
que Madariaga, dans la séance de clôture du congrès, s’est écrié : «
111
laisser achever ma citation : « Six ou sept ? me
dit
-il. Quels sont les autres ? » — No others ! tranche la nièce avec sim
112
itiques ou des Nehrus pandits15…) Au café, je lui
dis
mon étonnement à découvrir que l’intelligentsia de son pays présente
113
petite tape sur le genou. « C’est vrai, cela ! me
dit
-il, il y a du vrai là-dedans… » J’ai pris congé au haut de l’escalier
114
ejoint sur le seuil du palais. « N’oubliez pas de
dire
à Madariaga que je l’attends. Ou plutôt non, je lui téléphonerai. » U
115
J’essaie maintenant de recomposer ce que l’on m’a
dit
de lui et ce que j’ai vu de l’homme, pendant une entrevue « banale »,
116
l reste comme distinct de son rôle historique. On
dirait
qu’il le voit avec quelque distance. Un moraliste en somme, mais sans
117
de l’autre, elle ne peut se reconnaître. Elle se
dit
neutre, comme quelqu’un qui voudrait bien se rendormir. Mais l’image
118
démocratique. Les fonctionnaires sont corrompus,
dit
-on, du haut en bas des hiérarchies improvisées après le départ des An
119
rançais. Alors que 48 % seulement des Français se
disent
contents de leur niveau de vie, tandis que 38 % s’en plaignent et que
120
de l’opinion publique : « D’une manière générale,
diriez
-vous que vous êtes très heureux, plutôt heureux, pas très heureux ? »
121
» C’est aussi « leur seul mode de promotion »17,
dit
-on et sans doute en va-t-il vraiment ainsi pour l’immense majorité. L
122
autre, mais reste en général fidèle à son métier.
Dire
d’un homme qu’il a fait beaucoup de métiers est un éloge banal en Amé
123
s du rendement objectif : car, ainsi que l’a bien
dit
une mauvaise langue, le Suisse se lève tôt, mais il se réveille tard.
124
es Mikes affirme qu’un habitant de l’Obwald lui a
dit
: « Je préférerais donner ma fille à un homme de Winterthour plutôt q
125
paré à la Suisse patriarcale), mais au contraire,
dirais
-je, d’une exigence accrue à l’égard du mariage et de ce qu’il peut re
126
portrait, ce n’est pas un éloge, ni une critique.
Dire
que le Suisse moyen est sérieux mais heureux (j’ajoute qu’il rit beau
127
ut pas exprimer, bien qu’il en vive, — ou faut-il
dire
précisément parce qu’il en vit ? Et ce sont des hommes d’exception qu
128
ue la pendule à coucou. J’imagine qu’il entendait
dire
que la Suisse n’a produit rien de grand, hommes, idées ou objets, com
129
hors du canton. La Suisse résulte, l’ai-je assez
dit
, de l’agrégation d’innombrables compartiments. Si bien que l’homme de
130
llège peu voyant administre l’État, on ne saurait
dire
qu’il gouverne les Suisses, et c’est très bien. Mais dans le domaine
131
ma joie. » Je crois que c’est Paul Bourget qui a
dit
que « Paris en eût fait un dieu ». Mais ce n’eût été qu’un dieu de sa
132
n Suisse. 21. « Le canton — ou l’Europe », comme
disait
Lucien Febvre. À la sixième génération des ancêtres de mon père, dont
133
il d’une ère potentiellement fédéraliste. Peut-on
dire
plus ? Sur les quelque cent-trente nations souveraines qui divisent n
134
de convergence européenne et mondiale, même s’ils
disent
s’inspirer du propre exemple de la fédération des cantons suisses ! I
135
rincipe d’une subvention fédérale « parce qu’ici,
disait
-il, nous sommes fédéralistes ! » Si pareils malentendus sont le fait
136
donc ruineuses dans son cas, lui soit pour ainsi
dire
congénital. Or s’il est vrai que l’union de l’Europe est l’entreprise
137
rs qu’entraînent en fait les malentendus que j’ai
dits
, et par suite l’importance pratique de tout effort de clarification d
138
la résultante de leur tension soit positive. (On
dirait
, dans le langage de la théorie des jeux de von Neumann et Morgenstern
139
te des contraires procède la plus belle harmonie,
dit
un fragment célèbre d’Héraclite. L’art et la science de cette mise en
140
is les ordinateurs vont prendre la relève. Lénine
disait
que la révolution communiste, c’était les soviets plus l’électricité.
141
nt. Il y faut une méthode vivante, celle que j’ai
dite
: sans cesse évaluer à nouveau la dimension des tâches à entreprendre