1 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
1 conférence est contradictoire. Je vous demanderai donc de bien vouloir proposer des noms. » Silence. Chuchotements. — Vas-y 
2 aincu, c’est la vérité ce qu’il a dit ! » Comment donc  ? Ai-je affaire à un chrétien ou même à un protestant ? J’essaie de l
3 je parle ici, c’est déjà un énorme succès. Pensez donc , il y a plus de six ans que je suis dans l’île, et je n’avais jamais
4 gue. « Il a raison » ne signifie pas pour eux : «  Donc je dois régler ma conduite sur ce qu’il dit », mais simplement : « Ét
5 bien convenu à leur penchant naturel. Il faudrait donc d’abord réformer leur mentalité pour rendre possible une réforme maté
6 art de vos lumières, et sans vous, où irions-nous donc , nous qui ne croyons plus aux curés ! — Comptez, monsieur, — lui dis-
7 ence au lieu des rires que je craignais. (On peut donc gouverner sans être un monsieur en haut de forme ? Il a l’air d’un br
2 1939, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Âme romantique et le rêve (15 août 1939)
8 ou l’invention — des romantiques allemands. C’est donc l’une de nos origines les plus profondes que nous révèle M. Albert Bé
9 urs. Pour rejoindre le Tout et l’Unité, il s’agit donc de perdre le Divers, de perdre le réel, de se perdre soi-même, pour s
10 able », la « contemplation sans objet ». Je pense donc qu’il est légitime de suivre Albert Béguin dans cette conclusion : « 
11 science perçoit la réalité extérieure ; comme lui donc , cette réalité apparaîtra blessée et douloureuse. Se détester revient
12 a prison du moi coupable et douloureux. Il faudra donc chercher au-delà. Et nous avons vu que le rêve, ou la descente au fon
13 as être celle qui a subi la « blessure ». Il faut donc la chercher ailleurs : dans un rêve de puissance et de libération, da
14 on, dans l’avenir, cet ersatz de l’au-delà. Nions donc cette réalité qui nous opprime si méticuleusement, tous ces articles
3 1946, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Tableaux américains (décembre 1946)
15 hent, à deux-cents pas, plus petite que la nôtre, donc plus commode et plus confortable à leur sens. (Seuls les Européens de
4 1949, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Le Mouvement européen (avril 1949)
16 i nous voulons sauver chacun de nos pays, il faut donc commencer par les unir. Et si nous voulons sauver la paix, ou plutôt
17 on de l’Europe ? » cet historique succinct permet donc de répondre : nous avons lancé un mouvement, nous avons conjugué les
18 plus grandes chances de se réaliser. Nous sommes donc arrivés à pied d’œuvre. Ici commence la bataille décisive. Objecti
19 paraît étrange à beaucoup de Latins. Ils pensent donc , tout naturellement, que l’Europe sera faite par des ministres. Et ce
5 1949, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Découverte de l’Europe (octobre 1949)
20 Bartali, coureur cycliste, au Vatican. Il serait donc vain de s’étonner que le Tour de France ait damé le pion de l’« actua
21 t qu’ils n’y étaient pas allés. L’événement s’est donc vu noyé sous un déluge de clichés contradictoires. Assembleurs de nué
6 1950, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Europe et sa culture (novembre 1950)
22 rt de forces humaines. La frontière de l’Est sera donc toujours mouvante. Et c’est dans l’affrontement perpétuel avec l’Asie
23 lle, de toute classification légale dans la cité, donc de tout rapport de forces, une valeur absolue, non mesurable. À parti
24 par des réactions toujours renouvelées, un homme donc condamné au choix perpétuel, et donc à la prise de conscience, et don
25 es, un homme donc condamné au choix perpétuel, et donc à la prise de conscience, et donc d’abord à la mise en question de to
26 x perpétuel, et donc à la prise de conscience, et donc d’abord à la mise en question de tous les résultats et de toutes les
27 de la vie de l’esprit au xxe siècle, se résument donc dans le paradoxe suivant : ceux qui laissent la culture en liberté, à
28 des siècles la vraie cause de notre puissance et donc de notre indépendance. De plus, si la culture accepte d’être privée t
29 ons. Nous parlons, nous imaginons, nous craignons donc , comme des peuples trop petits pour le monde où ils vivent. J’ai dres
30 nes tâches, sur les réformes à introduire. Il y a donc lieu d’envisager la création d’une sorte d’Institut de la conjoncture
31 s propagandes que l’on sait. La nécessité se fait donc sentir d’un organisme dont la raison d’être principale soit de pouvoi
32 ure. Pour nous, liberté politique. Nous ne sommes donc point en situation de neutralité. Nous savons où sont nos alliances.
7 1951, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Inde 1951 (décembre 1951)
33 ahmine, et par un choix délibéré, très orthodoxe, donc très libre d’esprit.) — Je cherche l’Inde. La trouverai-je à Bombay ?
34 contradictions, sans dualité dans la conscience, donc sans aucune espèce de liberté possible, s’il est vrai que toute liber
35 ertain, l’absurde ou la médiocrité. Chez l’Indien donc , point de révolte. À ce qui menacerait de le dénaturer, il résiste en
36 ous ces problèmes me semblent insolubles. Il faut donc aider l’Inde, mais qui le peut ? L’Amérique lui fournit des tracteurs
8 1965, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Le Suisse moyen et quelques autres (mai 1965)
37 par inclusion. À certains égards, Jung semblerait donc plus proche du comportement intellectuel et spirituel des Églises rom
38 allisée d’un mythe, d’une situation archétypique, donc d’une réalité de l’âme, — et c’est précisément dans la mesure où ils
9 1969, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’avenir du fédéralisme (septembre 1969)
39 que de chacun de nos États unitaires. Renaissance donc des micronationalismes locaux, qui revendiquent leur autonomie au nom
40 valoriser les frontières… À tous les coups, c’est donc l’État-nation qui perd. Il ne correspond plus ni aux conditions de li
41 e me posais sur la prophétie proudhonienne, voici donc une première réponse : oui, nous sommes bel et bien au seuil d’une èr
42 tion de petits États. » Pour le Français cultivé, donc , la cause est jugée. Il s’agit d’un système qui est bon pour les sauv
43 emble que le danger d’interprétations partielles, donc ruineuses dans son cas, lui soit pour ainsi dire congénital. Or s’il
44 les exigences de l’un et de l’autre. J’appellerai donc solution fédéraliste toute solution qui prend pour règle de respecter
45 tures posent un certain type de relations, posent donc une société et une politique. De même que le modèle trinitaire des co