1 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
1 s d’âme improbables ou excessifs, des inquiétudes dont ils n’ont même pas l’air d’être vraiment inquiets, des indiscrétions
2 vraiment inquiets, des indiscrétions gênantes et dont on ne sait trop que faire, ou des doctrines dont ils négligent de nou
3 dont on ne sait trop que faire, ou des doctrines dont ils négligent de nous dire s’ils les ont essayées sur le vif, dans le
4 placé soudain devant les êtres en chair et en os dont elles parlent, pour comprendre à quel point elles mentent. Mais alors
5 amner un certain ordre de choses qui nous vexe et dont nous souffrons. Et il est très tentant d’appeler cette haine : amour
6 éloquence. Et l’éloquence est le but du discours, dont le sujet n’est que le prétexte. Je constate. Je conclus que les intel
7 ques autrement que par des violences maladroites, dont il ne sera pas le dernier à pâtir. Impuissance de l’« esprit », bêtis
8 d’une vingtaine ou d’une trentaine de parcelles, dont beaucoup n’ont que quelques centiares, les plus grandes un à deux are
9 efusent cependant de rien changer à des habitudes dont les défauts sautent aux yeux du premier venu. 13 février 1934 La pre
10 ns se survivent encore. L’une, c’est la Mutuelle, dont l’activité principale se manifeste lors des enterrements : elle assur
11 encore la Troisième République : un État faible, dont le centre est lointain, qui ne croit à rien, et qui par suite ne peut
12 n ne tarde pas à y apprendre pas mal d’histoires, dont j’indiquerai ici l’enchaînement à peu près immuable. Cela commence pa
13  » en général. Sans compter les moyens techniques dont ils disposent et qui seraient décisifs lors d’une action rapide. Mais
2 1939, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Âme romantique et le rêve (15 août 1939)
14 n la profonde ambiguïté où naît le romantisme, et dont il vit ! Croire que le rêve ne révèle rien que nos secrets, ce serait
15 , est à l’affût des « surprises pleines de sens » dont nous parlent aussi les mystiques. Une autre analogie, assez frappante
16 ivin de l’âme (c’est l’Un-grund de Jakob Boehme), dont on ne peut rien dire, et qui cependant est la source de tout ce que l
17 comprendre la nature du Silence et de l’indicible dont nous parlaient mystiques et romantiques : c’est la négation et la mor
18 et de l’esprit que décrit un Jean de la Croix, et dont la nuit des songes, chantée par les poètes, n’était que le symbole et
19 le royaume du Néant, l’éternité enfin conquise et dont la plénitude ne peut humainement s’exprimer que par l’image de l’abse
20 n nous indique une réponse. En effet, la blessure dont ils souffrent est presque toujours symbolisée par la perte d’un être
21 dans l’indicible, c’est entretenir une équivoque dont il y a lieu de craindre qu’elle soit intéressée. Au contraire, s’expr
22 e aux romantiques ! D’où leur fuite dans un monde dont on ne peut rien dire. D’où encore le besoin qu’ils éprouvent d’affirm
23 areils aux souvenirs d’un rêve qui s’efface. Cela dont ils voulaient parler, cet Indicible ou ce discours sans mots entendu
24 ur œuvre est à l’image de la contradiction vitale dont ils souffraient et d’où naissait leur désir angoissé de perdre leur m
25 trouvant là son unité en dépit des contradictions dont peut souffrir l’individu (c’est-à-dire l’être naturel). L’individu es
26 s mains du parti, d’un démiurge anonyme et obscur dont il n’a plus qu’à recevoir les ordres, sans trop chercher à les compre
3 1946, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Tableaux américains (décembre 1946)
27 de construction qui enfièvre tout le continent et dont le pont de l’autostrade au long de l’horizon porte la gloire. Manh
28 ’une des entrées de la Voie négative et du Désert dont parlent les mystiques ? Homéopathie spirituelle : traitement par l’ab
29 quelque-chose-qui-y-était, qui n’y est plus, mais dont la progressive évacuation a laissé le milieu actif… Plus simplement,
30 s » de ces hommes et de ces femmes, ni les miens, dont nul ne peut juger et qui peut-être n’en sont point. Ce n’était pas le
31 nt. Beekman Place Parallèle à l’East River, dont la sépare une rangée d’hôtels particuliers à cinq étages, cette rue t
32 s de mouettes, et signalés par deux petits phares dont clignotent irrégulièrement le feu vert — cinq secondes de révolution
33 mère de Robert, une vieille dame maigre et digne, dont les ancêtres quittèrent l’Allemagne en 1848, parce qu’ils étaient rép
34 ième étage. Une odeur écœurante vient de la porte dont un battant s’entrouvre devant nous. Trois grands longs chiens sortent
35 morale élémentaire (avec publicité dans le texte) dont les phrases fragmentées s’échelonnent tout au long des superhighways.
4 1949, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Le Mouvement européen (avril 1949)
36 sance, parce qu’elle est divisée en vingt nations dont aucune, isolée, n’a plus la taille qu’il faut pour parler et se faire
37 nds ; 3° rien ne pourra s’opposer à cette guerre, dont quel que soit le vainqueur — s’il en est un — c’est l’humanité tout e
38 inquantaine d’associations de toutes les tailles, dont plusieurs n’étaient guère qu’un nom abstrait, touchant ou ambitieux,
39 étape, la convocation d’une Assemblée européenne, dont les membres seraient élus « dans leur sein ou au-dehors » par les par
40 de ministres, d’autre part un Corps consultatif, dont les attributions restaient à définir. Parallèlement à cette action ra
5 1949, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Découverte de l’Europe (octobre 1949)
41 chaine session, l’Assemblée sera saisie d’un plan dont le président de la Commission, M. Bidault, peut déjà déclarer qu’il s
42 ouvoir à créer réside dans l’Assemblée elle-même, dont le Comité des ministres, élargi, devrait former la Chambre haute (Sén
6 1950, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Europe et sa culture (novembre 1950)
43 lés, il faut rattacher les diversités nationales, dont nous avons tiré si grand parti avant que le phénomène de l’étatisme n
44 s bien dans le complexe de tensions entrecroisées dont les trois pôles peuvent être appelés symboliquement Athènes, Rome et
45 de ce complexe, d’une manière comparable à celle dont les grandes hérésies se sont définies à partir de la doctrine trinita
46 n sol et à ses dépens. Poussière de petits États, dont les plus populeux ne sauraient plus prétendre un seul instant être à
47 aux empires américain et russe qu’un de ces vides dont l’Histoire n’a pas moins horreur que la Nature. De plus, elle se voit
48 vée de cohérence profonde. Tel est le mal profond dont souffre l’Occident. À l’inverse, les régimes totalitaires de l’Est on
49 rs égales ailleurs : une main-d’œuvre spécialisée dont les traditions ne s’imitent pas, une capacité d’invention que le mond
50 ation : conflits sociaux, éthiques et spirituels, dont je ne songe pas un seul instant à sous-estimer l’importance. Ces conf
51 chacune trop petite, rend compte de tous les maux dont nous pouvons souffrir. Mais elle rend compte de nos faiblesses, et de
52 a division de l’Europe nous prive de la puissance dont tous les éléments sont pourtant parmi nous, mais dispersés. La divisi
53 . Et maintenant, dans le domaine de cette culture dont on ne saurait trop répéter qu’elle est le vrai, le seul secret de not
54 ations. Partout, l’on voit surgir des instituts13 dont les programmes et les buts se ressemblent, mais qui, souvent, s’ignor
55 . La nécessité se fait donc sentir d’un organisme dont la raison d’être principale soit de pouvoir prendre certaines initiat
56 péens avec les Russes ou les Américains. L’action dont je viens d’esquisser les trois chapitres principaux, ce n’est rien d’
7 1951, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Inde 1951 (décembre 1951)
57 regard de la « hideuse vulgarité » de l’Occident, dont parlait récemment André Gide, toute la noblesse des gestes, des allur
58 ais sans désir sérieux de partager la foi de ceux dont il admire qu’ils en aient une. Ceci dit, je n’aurai de cesse que je n
59 cubiques et mal superposées, de cafés minuscules dont les balcons surplombent le bassin, et d’espèces de garages ou étables
60 s écoutent sans bouger, jeunes et vieux, le livre dont Gandhi chaque soir lisait quelques extraits à ses disciples. Je ne sa
61 nt de beautés concertées, la danseuse et ses pas, dont chacun signifiait, l’éclat somptueux des soies, des couleurs, des bij
62 eux vénèrent jusqu’à la bouse des vaches sacrées, dont ils enduisent le four de leur cuisine, ou qu’ils s’appliquent sur les
63 un énorme pipal — c’est l’arbre sacré de Vishnu — dont le feuillage couvre la cour entière. Dans la torsade de racines grise
64 stocrate libéral inclinant vers le socialisme, et dont le destin, complice de sa nature intime plutôt que de ses idées, a fa
65 le phénomène des « masses », ni l’individualisme dont il est la rançon. Cependant l’Inde, en tant qu’État, doit voter pour
8 1965, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Le Suisse moyen et quelques autres (mai 1965)
66 patrons et gouvernants, c’est le goût du travail dont on a pu écrire qu’il est « le mode existentiel des Suisses », la base
67 vaguement immoral : l’art baroque en particulier, dont tant de chefs-d’œuvre, pourtant, comme l’immense abbaye princière d’E
68 ses à l’index par le ministère public fédéral, et dont chaque employé des douanes est censé connaître la liste (Sade, Henry
69 conte-t-il : « J’ai connu une dame de Schaffhouse dont le fils avait épousé une jeune fille de la ville de Winterthour, dist
70 t clair que c’est l’un et l’autre, selon le signe dont on affecte les notions de révolte, ou d’intégration sociale, de conte
71 fant naît soldat ! ») et des cours de philosophie dont l’ennui seul est resté mémorable ont camouflé le passage parmi nous d
72 e.) Se rendre utile. — Pays pauvre au départ et dont les seules richesses furent fabriquées par un travail humain bien con
73 nautaire, mais aussi d’efficacité transformatrice dont on trouvera difficilement l’équivalent dans une autre région du monde
74 À la sixième génération des ancêtres de mon père, dont pourtant les parents et trois des grands-parents étaient de Neuchâtel
75 aracelse. Théorie générale des sociétés humaines, dont le Contrat social n’est qu’un fragment : Rousseau. « Considérations s
9 1969, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’avenir du fédéralisme (septembre 1969)
76 politiques qui sont opprimées par l’État central dont un Parti unique s’est emparé ; au Nigéria, c’est au contraire une des
77 de pensée, une structure de relations bipolaires dont le « modèle » nous est connu : c’est celui qu’ont élaboré les fondate
78 s), distingué du troupeau par cette vocation même dont l’exercice le relie à la communauté, cet homme se constitue dans la d
79 nature d’une tâche ou d’une fonction particulière dont on aura reconnu la nécessité ou l’agrément. Deuxième étape : elle éva
80 our rapporter, ont produit une situation de crise dont l’acuité se mesure notamment par le chiffre élevé des suicides. L’hom
81 de dicter aux hommes ces “images de comportement” dont Bertrand de Jouvenel a si justement mis en vedette l’importance histo
82 oin de la forme politique bonne pour les sauvages dont parlait Littré. Mais loin aussi des définitions étroitement légales e
83 uliers — demeurant distincts et reconnaissables — dont se compose la fédération. Il est une symbiose sans confusion ni dispa