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» ! Je n’ai pas plutôt soufflé à l’oreille de ma
femme
: « C’est un sermon ! » que l’orateur, au comble de son éloquence, s’
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« dames », l’une très vieille. Ce sont les seules
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. Mauvais éclairage. L’orateur se hisse sur la scène : un homme jeune
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s minuscules. Sur ces parcelles des hommes et des
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travaillent, le buste parallèle au sol. Ces deux observations physiqu
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l’île. Dès la quarantaine déjà, les hommes et les
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ont tous le corps plus ou moins déjeté. Cela provient évidemment de l
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dimentaires. Mais quand je vois ces hommes et ces
femmes
accrochés à cette terre pauvre, qu’ils grattent lentement pour en tir
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et l’on bénéficie de ces petites faveurs que les
femmes
ont toujours accordées à ceux qui commandent et disposent, ne fût-ce
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déen. — Nous étions assis dans sa cuisine avec sa
femme
et ses deux enfants. C’est un homme de quarante ans, aux traits régul
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ous roulions dans un tunnel. Dans l’ensemble, les
femmes
m’ont paru dignes de ce que le cinéma nous en promet — mais il suffit
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uatre beautés saines ou frappantes, sur cinquante
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qu’on ne remarque pas, pour qu’on s’écrie : « Comme elles sont belles
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n bar, coudoyer des hommes déformés ou épais, des
femmes
malades ou trop vernies, Times Square, après un dîner solitaire, un s
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taient pas « les péchés » de ces hommes et de ces
femmes
, ni les miens, dont nul ne peut juger et qui peut-être n’en sont poin
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rès, ces jardins suspendus où circulent de jeunes
femmes
en maillot de bain. Elles se penchent sur leurs géraniums, elles ajus
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qui empilent du linge ; au cinquième, une grosse
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en peignoir qui se farde à gestes menus. Le concierge irlandais hurle
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’est ainsi que nous avons fait connaissance. Deux
femmes
d’âge moyen et leurs maris se partagent une maison que les pins nous
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as, deux hommes en veste de chasse et deux jeunes
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très blondes boivent des whiskys, sans se déranger. Nous traversons t
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maintenant remontent vers nous sans ralentir. Une
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en jaune, suivie d’un homme. Comme ils s’approchent, on voit qu’elle
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rtail cède et lui livre passage. C’est une grande
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bottée, sauvage et belle, qui mord une pomme, et son torse paraît nu
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e, qui tient des verres de whisky à la main. Deux
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blondes entrent et vont s’asseoir un peu à l’écart de notre groupe. U
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gauche… Avez-vous pensé à l’anniversaire de votre
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?… Donnez-lui un aspirateur Smith… Des bonbons Johnson… Ici, trois tu
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ries, et dans l’étroit espace devant l’autel, une
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debout, sans un geste. Parfois le prêtre en pagne sort d’un coin noir
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tondu, deux mamelles pendant jusqu’au ventre. Des
femmes
aux membres incroyablement maigres et gracieux. Peu de bruits, et pas
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stes. Et bien plus encore le salut. Je revois ces
femmes
seules dans les temples étroits, intimes avec le dieu, tournant le do