1
s : la suppression du droit romain, le mépris des
frontières
et des obligations, le culte des morts rétabli, le rêve d’expansion i
2
des défricheurs de savanes qui firent reculer la
frontière
de décade en décade, à travers le Far West, jusqu’à ce qu’ils eussent
3
ée selon les affinités des partis, par-dessus les
frontières
. Là encore, l’attitude très particulière des Britanniques a fait écho
4
ette presqu’île : de même que la Grèce n’a pas de
frontière
bien marquée vers le nord, l’Europe s’ouvre vers l’est par des plaine
5
ait historique, un rapport de forces humaines. La
frontière
de l’Est sera donc toujours mouvante. Et c’est dans l’affrontement pe
6
à l’échelle des réalités modernes ; encombrée de
frontières
intérieures ; épuisant sa vieille astuce politique en rivalités local
7
que toutes ces raisons tomberaient, si demain nos
frontières
tombaient. Certes, il y a des symptômes de crise moins contingents, d
8
posite : vingt-cinq États distincts (quoique sans
frontières
sensibles), quatre langues, deux confessions majeures et trente-six s
9
publications n’est officiellement exercée qu’aux
frontières
du pays. La pudeur de la jeunesse suisse est ainsi protégée par les d
10
rès populaire (« Roulez tambours, pour couvrir la
frontière
… Dans nos cantons, chaque enfant naît soldat ! ») et des cours de phi
11
onnelles et industrielles tendant dévaloriser les
frontières
… À tous les coups, c’est donc l’État-nation qui perd. Il ne correspon