1 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
1 es circonstances qui m’ont fait choisir ce sujet. Il y a … tout près d’ici… quelqu’un — je ne veux pas le nommer, je n’attaquer
2 pas le nommer, je n’attaquerai personne, moi ! —  il y a , dis-je, quelqu’un qui a osé prétendre que je suis un empoisonneur de
3 e réponse à la conférence donnée au même endroit, il y a quinze jours, sous les auspices d’une ligue « antifasciste », et qui
4 Église est contre les travailleurs. Est-ce vrai ? Il y a plusieurs églises, et malheureusement elles ne s’entendent pas toujou
5 par des esclaves et des gens pauvres. Depuis lors il y a eu des églises de riches. Elles ont trahi l’Évangile. Un philosophe fran
6 des hommes distingués et très instruits. Eh bien, il y a aussi des prêtres et des pasteurs qui ont trahi. Capitalisme, bourgeo
7 t l’ami des pauvres, des péagers. Malheureusement il y a le cléricalisme. C’est lui qui est mauvais, non pas la Bible. Être ch
8 à mon goût. On applaudit. Le président demande s’ il y a des questions à poser. Long silence embarrassé. Enfin un type se lève
9 nne que la discussion n’ait pas été plus longue : il y avait pourtant bien des auditeurs qui ne devaient pas être d’accord ? « Ben
10 le ici, c’est déjà un énorme succès. Pensez donc, il y a plus de six ans que je suis dans l’île, et je n’avais jamais pu parle
11 que venait de dire le conférencier, alors, alors il y aurait eu à discuter ! Mais je n’ai pas remarqué qu’aucun des auditeurs ait pri
12 t pris la chose de cette manière. Je sais bien qu’ il y a la difficulté de s’exprimer, la timidité, la fatigue, et que tout cel
13 en vantent : c’est plus commode. Quant au peuple, il y a belle lurette qu’il sait ce qu’on doit penser des gens instruits. La
14 la mort du propriétaire en autant de parcelles qu’ il y a d’héritiers. Ceci pour éviter que l’un hérite d’un champ un peu meill
15 épreuve : un petit propriétaire venu du continent il y a trois ans et qui utilise des outils ordinaires, me dit qu’il a tout d
16 eurs à ceux de ses voisins, et à moindre fatigue. Il y a peut-être d’innombrables petits faits de ce genre en France. Il y aur
17 ’innombrables petits faits de ce genre en France. Il y aurait peut-être d’innombrables réformes aussi simples à opérer. Je n’en sai
18 iment à se faire dire, me semble-t-il. D’ailleurs il y a peu de nouvelles du monde dans leurs colonnes. Les correspondances vi
19 mort, l’homme qui se recouche, il faut la tombe. Il y a toujours quelque grandeur dans les choses simples, rudimentaires. Mai
20 ui par suite ne peut rien exiger de sérieux. Mais il y a d’autres aspects de la question. Le sel ne se vend plus depuis un an,
21 ion. Et l’on ne voyait guère que des gares, ce qu’ il y a de plus attristant dans chaque village. Aujourd’hui, les stations d’a
22 URSS, debout dans un champ, en costume de moujik, il y a eu un profond silence au lieu des rires que je craignais. (On peut donc
23 ’il est mort ? Vous ne pourriez pas me dire ce qu’ il y aurait d’intéressant à lire ? — Ne lisez-vous pas de journaux politiques ? —
24 e en dehors des partis, et de voir une fois ce qu’ il y aurait à changer pratiquement dans chaque province ? Qu’on arrive enfin à se
25 ations, à la vérité, sont extrêmement imprécises. Il y a , en France, un divorce angoissant entre les réalités humaines et la t
2 1939, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Âme romantique et le rêve (15 août 1939)
26 l’indicible, c’est entretenir une équivoque dont il y a lieu de craindre qu’elle soit intéressée. Au contraire, s’exprimer, c
3 1946, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Tableaux américains (décembre 1946)
27 t découpées, c’est un climat que je connais… Mais il y a plus. Il y a le sol qui est alpestre dans sa profondeur. À Central Pa
28 c’est un climat que je connais… Mais il y a plus. Il y a le sol qui est alpestre dans sa profondeur. À Central Park, au milieu
29 uclées. La rue est sale. Suis-je en Russie ? Non, il y a trop d’autos. Robert revient et nous roulons vers Albany. À la sortie
30 iation : — C’est moi qui ai fondé notre Air Club, il y a quinze ans, j’étais tout jeune. J’ai eu jusqu’à trente appareils et u
4 1949, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Le Mouvement européen (avril 1949)
31 l’Europe. Origines du mouvement fédéraliste Il y eut Sully, qu’aime à citer Churchill : il rêvait d’une coalition. Il y eu
32 me à citer Churchill : il rêvait d’une coalition. Il y eut Montesquieu, premier critique du nationalisme naissant. Il y eut Vict
33 quieu, premier critique du nationalisme naissant. Il y eut Victor Hugo, prophétisant l’avènement du fédéralisme : « La Suisse, d
34 a Suisse, dans l’histoire, aura le dernier mot… » Il y eut Proudhon surtout, qui écrivait : « Le xxe siècle ouvrira l’ère des f
35 l’Europe était l’essor des grands nationalismes. Il y eut enfin, après la Première Guerre mondiale, le mouvement paneuropéen, l
36 , son premier congrès. Qu’étions-nous à l’époque, il y a un an et demi ? Cent-cinquante à deux-cents délégués venus d’une diza
37 ouvernements européens. Ce qui n’était qu’un rêve il y a un siècle, qu’une théorie il y a quinze ans, qu’une espérance pendant
38 était qu’un rêve il y a un siècle, qu’une théorie il y a quinze ans, qu’une espérance pendant la guerre, est aujourd’hui discu
39 pour faire exécuter ses arrêts à leurs dépens, s’ il y a lieu. C’est pourquoi le Conseil international du Mouvement européen,
5 1949, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Découverte de l’Europe (octobre 1949)
40 n douter. Cette histoire n’est pas bien nouvelle, il y a près de deux-mille ans qu’on la connaît : la mort d’un Juif obscur, p
6 1950, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Europe et sa culture (novembre 1950)
41 ècles ? À l’origine de toute espèce de dynamisme, il y a une tension. À l’origine de la puissance européenne, cas tout à fait
42 nt à prouver qu’entre Athènes, Rome et Jérusalem, il y avait , dès le départ, un drame, ou plutôt trois drames entrecroisés, et leu
43 Rome, ni de Jérusalem, ni de leurs combinaisons ? Il y a d’abord le temps. Un dialogue prend du temps. Le temps de contredire,
44 conflit, l’Europe s’est vue brusquement détrônée, il y a cinq ans, en même temps qu’elle était libérée dans ses ruines. Elle a
45 qui signale un vrai danger. Voici ce qu’écrivait, il y a quelques mois, M. Jean Thibaud, directeur de l’Institut français de p
46 e, à des communications de portée internationale. Il y a loin de la situation présente à celle d’il y a dix ans, où certaines
47 e. Il y a loin de la situation présente à celle d’ il y a dix ans, où certaines découvertes étaient annoncées par télégramme da
48 ient, si demain nos frontières tombaient. Certes, il y a des symptômes de crise moins contingents, dans notre civilisation : c
49 certaines tâches, sur les réformes à introduire. Il y a donc lieu d’envisager la création d’une sorte d’Institut de la conjon
50 Scylla. Entre les Américains et nous, Européens, il y a en commun les principes originels, l’usage présent, et l’idéal sans c
7 1951, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Inde 1951 (décembre 1951)
51 troisième les exécute. Mais non, tout simplement, il y a trop de gens en Inde. J’ai sommeillé sous le ronron lent de l’hélice.
52 es s’énoncent dans les mêmes termes qu’en Europe. Il y a ceux qui pensent que l’URSS c’est la justice, les USA la liberté ; ce
53 enfin qui se frappent la poitrine en déclarant qu’ il y a de l’indécence à venir parler de culture dans un pays où des millions
54 oie et de fleurs dans des niches, comme à Naples. Il y a bien, assises sur les marches, ces fillettes en sari aux narines clou
55 posture de l’adoration ou celle de la défécation. Il y a bien moins d’irrévérence dans cette remarque qu’un Occidental ne le p
56 trois enfants — où enfin, d’une manière générale, il y a partout trop de gens ; dans ce pays qui ne croit pas à l’absolu de la
57 sourire : non vraiment, ils n’ont pas ce sens-là… Il y a beaucoup à dire sur ce dialogue, ainsi réduit à sa plus grande simpli
58 r dans toute destruction violente et non rituelle il y a le risque insane de changer le réel et de blesser l’ordre du monde. D
59 u geste. Nehru, qui a visité la Russie soviétique il y a vingt ans, la tient pour le pays de l’avenir. Cependant il déteste le
60 ape sur le genou. « C’est vrai, cela ! me dit-il, il y a du vrai là-dedans… » J’ai pris congé au haut de l’escalier. Mais il m
61 inistre, il s’agit là d’un caprice de l’Histoire. Il y a beaucoup de caprice chez Nehru. À l’inverse d’un Staline, d’un Hitler
8 1965, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Le Suisse moyen et quelques autres (mai 1965)
62 uisses trouvent que cela va très bien ainsi. Mais il y a mieux. À la question posée par un autre institut de sondage de l’opin
63 evoir et du goût de se lever tôt pour travailler, il y a la Bible autant que la coutume paysanne et bien plus que l’utilitaris
64 coutume paysanne et bien plus que l’utilitarisme. Il y a d’abord la bonne conscience, bien plus que le sens du rendement objec
65 istait avant eux, qu’ils renouvellent seulement). Il y a dans une patrie, dans une nation, dans une communauté humaine bien pl
66 ences actuelles n’en peuvent compter et indexer : il y a des forces et des réalités longuement agissantes et soudain décisives
67 paix. Se rendre invisible : passer inaperçu. — Il y a ceux qui ne laissent rien paraître que leur identité native et nature
9 1969, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’avenir du fédéralisme (septembre 1969)
68 ataquès conceptuels. J’en citerai trois exemples. Il y a quelques années, je suggérai au comité directeur d’un congrès europée
69 on salut. » Plus étonnant encore, en Suisse même, il y a quelques années, on put entendre le recteur d’une de nos universités