1
es circonstances qui m’ont fait choisir ce sujet.
Il y a
… tout près d’ici… quelqu’un — je ne veux pas le nommer, je n’attaquer
2
pas le nommer, je n’attaquerai personne, moi ! —
il y a
, dis-je, quelqu’un qui a osé prétendre que je suis un empoisonneur de
3
e réponse à la conférence donnée au même endroit,
il y a
quinze jours, sous les auspices d’une ligue « antifasciste », et qui
4
Église est contre les travailleurs. Est-ce vrai ?
Il y a
plusieurs églises, et malheureusement elles ne s’entendent pas toujou
5
par des esclaves et des gens pauvres. Depuis lors
il y a eu
des églises de riches. Elles ont trahi l’Évangile. Un philosophe fran
6
des hommes distingués et très instruits. Eh bien,
il y a
aussi des prêtres et des pasteurs qui ont trahi. Capitalisme, bourgeo
7
t l’ami des pauvres, des péagers. Malheureusement
il y a
le cléricalisme. C’est lui qui est mauvais, non pas la Bible. Être ch
8
à mon goût. On applaudit. Le président demande s’
il y a
des questions à poser. Long silence embarrassé. Enfin un type se lève
9
nne que la discussion n’ait pas été plus longue :
il y avait
pourtant bien des auditeurs qui ne devaient pas être d’accord ? « Ben
10
le ici, c’est déjà un énorme succès. Pensez donc,
il y a
plus de six ans que je suis dans l’île, et je n’avais jamais pu parle
11
que venait de dire le conférencier, alors, alors
il y aurait eu
à discuter ! Mais je n’ai pas remarqué qu’aucun des auditeurs ait pri
12
t pris la chose de cette manière. Je sais bien qu’
il y a
la difficulté de s’exprimer, la timidité, la fatigue, et que tout cel
13
en vantent : c’est plus commode. Quant au peuple,
il y a
belle lurette qu’il sait ce qu’on doit penser des gens instruits. La
14
la mort du propriétaire en autant de parcelles qu’
il y a
d’héritiers. Ceci pour éviter que l’un hérite d’un champ un peu meill
15
épreuve : un petit propriétaire venu du continent
il y a
trois ans et qui utilise des outils ordinaires, me dit qu’il a tout d
16
eurs à ceux de ses voisins, et à moindre fatigue.
Il y a
peut-être d’innombrables petits faits de ce genre en France. Il y aur
17
’innombrables petits faits de ce genre en France.
Il y aurait
peut-être d’innombrables réformes aussi simples à opérer. Je n’en sai
18
iment à se faire dire, me semble-t-il. D’ailleurs
il y a
peu de nouvelles du monde dans leurs colonnes. Les correspondances vi
19
mort, l’homme qui se recouche, il faut la tombe.
Il y a
toujours quelque grandeur dans les choses simples, rudimentaires. Mai
20
ui par suite ne peut rien exiger de sérieux. Mais
il y a
d’autres aspects de la question. Le sel ne se vend plus depuis un an,
21
ion. Et l’on ne voyait guère que des gares, ce qu’
il y a
de plus attristant dans chaque village. Aujourd’hui, les stations d’a
22
URSS, debout dans un champ, en costume de moujik,
il y a eu
un profond silence au lieu des rires que je craignais. (On peut donc
23
’il est mort ? Vous ne pourriez pas me dire ce qu’
il y aurait
d’intéressant à lire ? — Ne lisez-vous pas de journaux politiques ? —
24
e en dehors des partis, et de voir une fois ce qu’
il y aurait
à changer pratiquement dans chaque province ? Qu’on arrive enfin à se
25
ations, à la vérité, sont extrêmement imprécises.
Il y a
, en France, un divorce angoissant entre les réalités humaines et la t
26
l’indicible, c’est entretenir une équivoque dont
il y a
lieu de craindre qu’elle soit intéressée. Au contraire, s’exprimer, c
27
t découpées, c’est un climat que je connais… Mais
il y a
plus. Il y a le sol qui est alpestre dans sa profondeur. À Central Pa
28
c’est un climat que je connais… Mais il y a plus.
Il y a
le sol qui est alpestre dans sa profondeur. À Central Park, au milieu
29
uclées. La rue est sale. Suis-je en Russie ? Non,
il y a
trop d’autos. Robert revient et nous roulons vers Albany. À la sortie
30
iation : — C’est moi qui ai fondé notre Air Club,
il y a
quinze ans, j’étais tout jeune. J’ai eu jusqu’à trente appareils et u
31
l’Europe. Origines du mouvement fédéraliste
Il y eut
Sully, qu’aime à citer Churchill : il rêvait d’une coalition. Il y eu
32
me à citer Churchill : il rêvait d’une coalition.
Il y eut
Montesquieu, premier critique du nationalisme naissant. Il y eut Vict
33
quieu, premier critique du nationalisme naissant.
Il y eut
Victor Hugo, prophétisant l’avènement du fédéralisme : « La Suisse, d
34
a Suisse, dans l’histoire, aura le dernier mot… »
Il y eut
Proudhon surtout, qui écrivait : « Le xxe siècle ouvrira l’ère des f
35
l’Europe était l’essor des grands nationalismes.
Il y eut
enfin, après la Première Guerre mondiale, le mouvement paneuropéen, l
36
, son premier congrès. Qu’étions-nous à l’époque,
il y a
un an et demi ? Cent-cinquante à deux-cents délégués venus d’une diza
37
ouvernements européens. Ce qui n’était qu’un rêve
il y a
un siècle, qu’une théorie il y a quinze ans, qu’une espérance pendant
38
était qu’un rêve il y a un siècle, qu’une théorie
il y a
quinze ans, qu’une espérance pendant la guerre, est aujourd’hui discu
39
pour faire exécuter ses arrêts à leurs dépens, s’
il y a
lieu. C’est pourquoi le Conseil international du Mouvement européen,
40
n douter. Cette histoire n’est pas bien nouvelle,
il y a
près de deux-mille ans qu’on la connaît : la mort d’un Juif obscur, p
41
ècles ? À l’origine de toute espèce de dynamisme,
il y a
une tension. À l’origine de la puissance européenne, cas tout à fait
42
nt à prouver qu’entre Athènes, Rome et Jérusalem,
il y avait
, dès le départ, un drame, ou plutôt trois drames entrecroisés, et leu
43
Rome, ni de Jérusalem, ni de leurs combinaisons ?
Il y a
d’abord le temps. Un dialogue prend du temps. Le temps de contredire,
44
conflit, l’Europe s’est vue brusquement détrônée,
il y a
cinq ans, en même temps qu’elle était libérée dans ses ruines. Elle a
45
qui signale un vrai danger. Voici ce qu’écrivait,
il y a
quelques mois, M. Jean Thibaud, directeur de l’Institut français de p
46
e, à des communications de portée internationale.
Il y a
loin de la situation présente à celle d’il y a dix ans, où certaines
47
e. Il y a loin de la situation présente à celle d’
il y a
dix ans, où certaines découvertes étaient annoncées par télégramme da
48
ient, si demain nos frontières tombaient. Certes,
il y a
des symptômes de crise moins contingents, dans notre civilisation : c
49
certaines tâches, sur les réformes à introduire.
Il y a
donc lieu d’envisager la création d’une sorte d’Institut de la conjon
50
Scylla. Entre les Américains et nous, Européens,
il y a
en commun les principes originels, l’usage présent, et l’idéal sans c
51
troisième les exécute. Mais non, tout simplement,
il y a
trop de gens en Inde. J’ai sommeillé sous le ronron lent de l’hélice.
52
es s’énoncent dans les mêmes termes qu’en Europe.
Il y a
ceux qui pensent que l’URSS c’est la justice, les USA la liberté ; ce
53
enfin qui se frappent la poitrine en déclarant qu’
il y a
de l’indécence à venir parler de culture dans un pays où des millions
54
oie et de fleurs dans des niches, comme à Naples.
Il y a
bien, assises sur les marches, ces fillettes en sari aux narines clou
55
posture de l’adoration ou celle de la défécation.
Il y a
bien moins d’irrévérence dans cette remarque qu’un Occidental ne le p
56
trois enfants — où enfin, d’une manière générale,
il y a
partout trop de gens ; dans ce pays qui ne croit pas à l’absolu de la
57
sourire : non vraiment, ils n’ont pas ce sens-là…
Il y a
beaucoup à dire sur ce dialogue, ainsi réduit à sa plus grande simpli
58
r dans toute destruction violente et non rituelle
il y a
le risque insane de changer le réel et de blesser l’ordre du monde. D
59
u geste. Nehru, qui a visité la Russie soviétique
il y a
vingt ans, la tient pour le pays de l’avenir. Cependant il déteste le
60
ape sur le genou. « C’est vrai, cela ! me dit-il,
il y a
du vrai là-dedans… » J’ai pris congé au haut de l’escalier. Mais il m
61
inistre, il s’agit là d’un caprice de l’Histoire.
Il y a
beaucoup de caprice chez Nehru. À l’inverse d’un Staline, d’un Hitler
62
uisses trouvent que cela va très bien ainsi. Mais
il y a
mieux. À la question posée par un autre institut de sondage de l’opin
63
evoir et du goût de se lever tôt pour travailler,
il y a
la Bible autant que la coutume paysanne et bien plus que l’utilitaris
64
coutume paysanne et bien plus que l’utilitarisme.
Il y a
d’abord la bonne conscience, bien plus que le sens du rendement objec
65
istait avant eux, qu’ils renouvellent seulement).
Il y a
dans une patrie, dans une nation, dans une communauté humaine bien pl
66
ences actuelles n’en peuvent compter et indexer :
il y a
des forces et des réalités longuement agissantes et soudain décisives
67
paix. Se rendre invisible : passer inaperçu. —
Il y a
ceux qui ne laissent rien paraître que leur identité native et nature
68
ataquès conceptuels. J’en citerai trois exemples.
Il y a
quelques années, je suggérai au comité directeur d’un congrès europée
69
on salut. » Plus étonnant encore, en Suisse même,
il y a
quelques années, on put entendre le recteur d’une de nos universités