1 1939, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Âme romantique et le rêve (15 août 1939)
1 nous introduit aux vertiges spirituels d’où sont nés des mouvements politiques tels que le national-socialisme. Peu à peu,
2 coïncidents. Ce n’est point du hasard qu’ils sont nés . Et si tout nous invite à rechercher leur secrète complicité, rien n’
3 ers les « aspects nocturnes » de sa nature. Ainsi naquit le romantisme allemand après le siècle des Lumières. Ainsi renaissent
4 à l’Esprit ». Voilà bien la profonde ambiguïté où naît le romantisme, et dont il vit ! Croire que le rêve ne révèle rien que
5 des expériences mystiques les plus diverses, d’où naît -il, dans quel souvenir d’une patrie heureuse et perdue ? On aura bien
6 ar Béguin à Karl Philip Moritz peut nous y aider. dans un milieu quiétiste et piétiste, en plein xviiie siècle rationa
7 é, Moritz a su dépeindre l’état de conscience qui naît de cet obscur déchirement : « C’était comme si le poids de son existe
8 contradiction vitale dont ils souffraient et d’où naissait leur désir angoissé de perdre leur moi personnel. Je préciserai ici l
2 1949, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Le Mouvement européen (avril 1949)
9 ongrès de Montreux n’était pas terminé que l’idée naissait parmi nous d’en élargir l’action en convoquant, pour le printemps de
3 1950, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Europe et sa culture (novembre 1950)
10 is oublié quelques éléments décisifs, qui ne sont nés ni d’Athènes, ni de Rome, ni de Jérusalem, ni de leurs combinaisons ?
11 cours des temps, mille vérités et mille erreurs, nées de nos trois éléments fondamentaux, se sont nouées, combinées et mari
12 uement d’Europe, en ce sens qu’elles ne pouvaient naître que du complexe que je viens de décrire. Ce sont les idées de révolut
13 révolution, de passion et de progrès. Elles sont nées toutes les trois de la révélation chrétienne, analysée et déformée da
14 a produite sont deux réalités coextensives. Elles naissent et meurent du même mouvement. Qu’en est-il de ce mouvement, au milieu
4 1951, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Inde 1951 (décembre 1951)
15 e pour demander du thé. Les trois formes blanches naissent dans l’ombre. Je me rendors. Le thé est là, et de nouveau trois homme
16 magique d’une race ? L’individualité n’est jamais née qu’en rupture de magie. Cette crise profonde de l’Inde se résume en N
17 de la rue — et aussi les préoccupations nouvelles nées de l’indépendance, les soucis de la jeune intelligentsia… ses réactio
5 1965, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Le Suisse moyen et quelques autres (mai 1965)
18 mble les nier ? Réponse : cette moyenne n’est pas née de la fusion des diversités, encore moins de leur mélange dans chaque
19 rir la frontière… Dans nos cantons, chaque enfant naît soldat ! ») et des cours de philosophie dont l’ennui seul est resté m
20 ar un travail humain bien concerté, la Suisse est née de la coopération. Un pour tous, tous pour un, c’est moins un idéal q
6 1969, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’avenir du fédéralisme (septembre 1969)
21 ontradictoire, c’est l’État-nation, tel qu’il est de la Révolution et du Premier Empire, produit de la confiscation d’u
22 foule anonyme… Mais c’est une mauvaise solitude, née de l’absence de communication avec ceux que l’on côtoie comme s’ils n