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personne, moi ! — il y a, dis-je, quelqu’un qui a
osé
prétendre que je suis un empoisonneur des consciences ! » Récit détai
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qui vaille mieux que la paix et le bonheur, pour
oser
bouleverser la petite vie de notre île. À noter et à souligner : seul
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e retiens de cette journée deux impressions (je n’
ose
pas en dire davantage : tout cela est encore moins clair dans la réal
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communisme : il leur fallait cela sans doute pour
oser
parler de nouveau une langue large, utile et humaine… Auparavant, ils
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chappatoire dans l’indicible et l’inconscient. Il
ose
enfin parler et témoigner au nom d’une Vérité qui le dépasse. Et l’on
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du monde. Sur quoi j’imagine bien que personne n’
osera
dire (même pas les staliniens, ou pas comme cela) : « Je veux une Eur
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es séances nous parler comme un militant : « On n’
ose
plus nous appeler des utopistes et des rêveurs ! s’écria-t-il. En réa
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nous sommes parvenus, plus rapidement que nous n’
osions
l’imaginer, à engrener sur les rouages les principaux gouvernements e
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Et quel bonheur, auquel il suffirait peut-être d’
oser
croire ? Se peut-il que ce soit tout simplement l’Europe, redécouvert
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marchent, ceux qui ont su voir le but et qui ont
osé
lui donner son vrai nom : fédération. Les progrès surprenants de l’id
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ion. Les dirigeants de notre Mouvement européen n’
osaient
pas espérer que la question capitale s’imposerait tout naturellement,
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les socialistes d’antan revendiquaient sans trop
oser
y croire, et que les patrons modernes négocient posément avec des che
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l est sauté. Cas unique, dans l’Europe moderne. J’
ose
y voir le plus grand privilège des Suisses : quelle que soit leur pet