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t si facilement nier la subsistance des « petites
patries
» dans la nation abstraitement unifiée ? La ligne d’autocar fait part
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diverses, d’où naît-il, dans quel souvenir d’une
patrie
heureuse et perdue ? On aura bientôt fait de répondre en alléguant no
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en oubliera ses misères et les humiliations de sa
patrie
en se perdant dans l’âme collective, dans l’hypnose des fêtes sacrale
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occidentale si l’on ne sauve pas en même temps sa
patrie
. Rien ne sert de faire durer, de conserver la créature, si l’on tarit
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onnel ». On répète qu’ils expriment l’âme de leur
patrie
, mais on oublie qu’ils l’ont créée d’abord (bien que dans un langage
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, qu’ils renouvellent seulement). Il y a dans une
patrie
, dans une nation, dans une communauté humaine bien plus de choses que
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ivilège des Suisses : quelle que soit leur petite
patrie
locale, s’ils la dépassent c’est pour rejoindre immédiatement les gra