1 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
1 re la table, embarrassés de leurs mains, de leurs pieds , de leur casquette. Coups d’œil malicieux aux copains de la salle. Le
2 1946, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Tableaux américains (décembre 1946)
2 monie fauve des façades, circulation vibrante aux pieds , fumerolles au ras de l’asphalte et le vent fou ! Si le détail est la
3 Ce n’était pas le froid, la pluie, la poisse aux pieds mêlée d’essence sur l’asphalte des avenues, c’était ce vide. C’était
4 provençales. La brique est chaude encore sous mes pieds nus. À ma hauteur, et un peu plus bas, et puis beaucoup plus bas, dan
5 ire couverte et fort étroite se dresse sur quatre pieds de fonte : il faudrait monter sur une chaise pour y entrer. De la cui
6 sortent, le museau bas, et l’un vient vomir à nos pieds des morceaux de cire mal mâchés. Une servante les poursuit armée d’un
7 s prises ! explique-t-elle, je ne mets jamais les pieds dans ce dégoûtant salon ! » Des éclairs illuminent longuement les meu
3 1949, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Le Mouvement européen (avril 1949)
8 , de fédérer l’Europe, c’est-à-dire de mettre sur pied , contre vents et marées, des institutions continentales et de les fai
9 hances de se réaliser. Nous sommes donc arrivés à pied d’œuvre. Ici commence la bataille décisive. Objectifs immédiats
4 1950, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Europe et sa culture (novembre 1950)
10 de la puissance politique. Elle se sent « mise à pied  » par l’Histoire, au profit de deux empires neufs qui menacent d’enga
5 1951, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Inde 1951 (décembre 1951)
11 hommes vautrés dans les boutiques, des passants à pieds nus qui circulent sans nous voir de leurs yeux fixes et ardents. Nous
12 tinte, sans musique. On entend le frottement des pieds nus, des saris roses, violets, vert assourdi. Des yeux brillent dans
13 n plein milieu de la chaussée. Mieux vaut aller à pied le long des étalages, lentement à travers les odeurs d’huile brûlée,
14 sur le rebord, jambes pendantes, me regardent. Au pied de l’arbre, une petite fontaine et un autel, chargé de fleurs et d’of