1 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
1 et utilisables ; et ceci à tous les degrés de la réalité , dans les grandes choses comme dans les choses de rien. Au lieu de ce
2 sayant de le faire passer d’ores et déjà pour une réalité . Deuxième constatation : il est très difficile d’aimer des hommes qui
3 cile d’aimer ces hommes, et cependant ils sont la réalité vivante et présente du « peuple ». Par contre, il est très facile de
4 Abîme entre la politique des amis du peuple et la réalité du peuple : rien ne le rend plus sensible que cette différence de ton
5 notiers et consommateurs. Le pain, la tombe. Deux réalités fondamentales. Voilà qui est bien dans l’harmonie de cette lande où l
6 antage : tout cela est encore moins clair dans la réalité que dans ce résumé). Quand j’ai projeté sur la paroi blanche de la sa
7 l y a, en France, un divorce angoissant entre les réalités humaines et la terminologie et la doctrine politiques. Les pages qu’o
2 1939, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Âme romantique et le rêve (15 août 1939)
8 re est en incessante communication avec une autre réalité , plus vaste, antérieure et supérieure à la vie individuelle. » Mais q
9 re à la vie individuelle. » Mais quelle est cette réalité  ? Notre nature profonde ou la divinité ? « Plus nous nous retirons en
10 transformant mon âme, m’entraîna au-devant d’une réalité invisible, divine, d’une ineffable splendeur ? Un indicible ravisseme
11 séparé du Tout. Et c’est cela qui constitue notre réalité de tous les jours. Pour rejoindre le Tout et l’Unité, il s’agit donc
12 sur une contradiction irrémédiable entre la dure réalité et les désirs profonds du moi. Blessure si cruelle et intime que sa c
13 lui et à travers lui que la conscience perçoit la réalité extérieure ; comme lui donc, cette réalité apparaîtra blessée et doul
14 oit la réalité extérieure ; comme lui donc, cette réalité apparaîtra blessée et douloureuse. Se détester revient à détester le
15 t oubli, de ce refus, le moi perd peu à peu de sa réalité  : d’où le sentiment si fréquent chez la plupart des romantiques d’êtr
16 à quelque chose qui le dépasse, il se donne à une réalité qui, souvent, ne tient pas compte de nos raisons, il s’impose une sor
17 avenir, cet ersatz de l’au-delà. Nions donc cette réalité qui nous opprime si méticuleusement, tous ces articles du traité qui
18 passionnés), et la volonté de s’enfermer dans une réalité impénétrable, indicible, incommunicable, et qui n’a point de « raison
3 1946, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Tableaux américains (décembre 1946)
19 de l’âme et de la volonté, rejoindrait-on quelque réalité valable, et par la sensation directe du monde tel que le crée l’homme
20 rle plus des lois économiques et de leurs fatales réalités  : car ce sont les réalités d’un monde tout artificiel que nous, les h
21 es et de leurs fatales réalités : car ce sont les réalités d’un monde tout artificiel que nous, les hommes, avons bâti selon nos
4 1949, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Le Mouvement européen (avril 1949)
22 ir incertain, au milieu du xixe siècle, quand la réalité politique de l’Europe était l’essor des grands nationalismes. Il y eu
23 de, éclairant le chemin sous leurs pas, cache une réalité finale qui les surprenne. Christophe Colomb voyait les Indes, ou nomm
5 1949, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Découverte de l’Europe (octobre 1949)
24 trop tôt. Il reste encore à faire entrer dans la réalité le principal : la Constitution fédérale. Les commissions de l’Assembl
6 1950, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Europe et sa culture (novembre 1950)
25 de culture. Où commencent, où finissent ces deux réalités  ? À la fois dans l’espace et dans le temps, elles sont mouvantes et c
26 de macération. Trois idées, devenues de nos jours réalités psychologiques, me paraissent typiquement d’Europe, en ce sens qu’ell
27 action. ⁂ Essayons de saisir maintenant ces deux réalités , l’Europe et la culture, dans leur drame immédiat à nos vies. L’Europ
28 us prétendre un seul instant être à l’échelle des réalités modernes ; encombrée de frontières intérieures ; épuisant sa vieille
29 peut disputer sur les concepts, mais je parle de réalités  : l’Europe et la culture universelle qu’elle a produite sont deux réa
30 culture universelle qu’elle a produite sont deux réalités coextensives. Elles naissent et meurent du même mouvement. Qu’en est-
31 ns nos peuples, suppose la reconnaissance de deux réalités qu’oublient généralement nos « réalistes ». La première, c’est que l
7 1965, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Le Suisse moyen et quelques autres (mai 1965)
32 ent compter et indexer : il y a des forces et des réalités longuement agissantes et soudain décisives que l’homme moyen ne peut
33 peut-être précisément parce que ces forces et ces réalités étaient pour eux problèmes, contestations, conceptions idéales ou nos
34 u dogme, l’autre à l’appropriation personnelle de réalités animiques, collectives (qu’on lui reproche de mal définir) et qu’il a
35 e l’homme, le Tout Autre. Pour Jung, Dieu est une réalité psychique. Le théologien n’a que faire de la psychologie. Il la met e
36 n mythe, d’une situation archétypique, donc d’une réalité de l’âme, — et c’est précisément dans la mesure où ils seraient un my
8 1969, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’avenir du fédéralisme (septembre 1969)
37 ste une situation dans laquelle s’affrontent deux réalités humaines antinomiques mais également valables et vitales, de telle so
38 ’anarchie des individus isolés, qu’il s’agisse de réalités métaphysiques ou physiques, esthétiques ou politiques. Ce qui s’oppos
39 de cette mise en tension, de cette composition de réalités contraires mais également valables, voilà je crois ce qui définit l’a
40 il reste à repérer les principaux domaines de la réalité moderne où l’on retrouve les structures typiques d’un problème fédéra
41 e humaine, c’est l’homme considéré dans sa double réalité d’individu distinct et de citoyen engagé dans la société. Pourvu de l