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activité professionnelle, que je considère comme
sacrée
! » En somme, être laïque, c’est être religieux au vrai sens du mot,
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ure libératrice, mais aussi profanatrice, avec le
sacré
. Rome, c’est la création du citoyen, c’est-à-dire de l’individu réint
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nouveau genre, la civitas fondée non plus sur le
sacré
, mais sur la loi et le contrat. Jérusalem enfin, c’est la révélation
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revêtus à mesure qu’ils gravissent la hiérarchie
sacrée
. Nos mouvements de réforme religieuse n’ont-ils pas toujours commencé
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ns religieux vénèrent jusqu’à la bouse des vaches
sacrées
, dont ils enduisent le four de leur cuisine, ou qu’ils s’appliquent s
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entrer. Mon guide me retient par la manche : lieu
sacré
. Un homme, sur le seuil, fait un signe. Je ne comprends pas. Je passe
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les grandes dalles de pierre, l’urine des vaches
sacrées
se répand lentement en larges nappes. À droite, sous un auvent, des z
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euvoir. À gauche, un énorme pipal — c’est l’arbre
sacré
de Vishnu — dont le feuillage couvre la cour entière. Dans la torsade
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té toute cette cour, avec les vaches et leur mine
sacrée
, le pipal, l’autel, la fontaine, les fleurs offertes et les fidèles m
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rahit l’arrachement de l’individu à l’inconscient
sacré
, au corps magique d’une race ? L’individualité n’est jamais née qu’en
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autres sont assez connus. Des milliers de vaches
sacrées
, d’ailleurs malades, embarrassent la circulation. Des millions de sin
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barrassent la circulation. Des millions de singes
sacrés
pillent les champs rendus à la culture par les tracteurs. La producti