1 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
1 respecte toutes, les religions, sauf quand elles viennent m’attaquer dans mon activité professionnelle, que je considère comme
2 n éloquence, s’écrie : « Et, mes frères ! si l’on vient encore vous dire que je suis un empoisonneur des consciences, vous sa
3 Palut, n’est-ce pas, c’est la première fois qu’il vient à A…, mais certainement qu’il va nous intéresser, et je lui donne la
4 is beaucoup ne font plus rien en hiver ? Ils sont venus pour tuer le temps, au lieu d’aller au café. Cette inertie, dès qu’il
5 n’en menais pas large. Comme la mère Renaud était venue nous voir la veille, nous ne cherchâmes pas plus loin la cause du phé
6 peu de jours auparavant, un petit hérisson était venu se mettre en boule dans la plate-bande qui borde la maison, sous ma f
7 qu’au surplus c’était bien dit. Il ne lui est pas venu à l’esprit que la vérité est quelque chose qui peut être réalisé. Et
8 st bien. On va les écouter avec plaisir quand ils viennent faire une conférence instructive avec projections lumineuses. Mais le
9 rs fait comme ça. » Un jour, le père Renaud étant venu retourner une planche d’oignons, je lui ai offert les outils à long m
10 abitude. » Contre-épreuve : un petit propriétaire venu du continent il y a trois ans et qui utilise des outils ordinaires, m
11 udes dont les défauts sautent aux yeux du premier venu . 13 février 1934 La presse. — Je note à l’usage d’un futur historien
12 ’est refait depuis. Quand on veut danser, on fait venir l’orchestre-jazz du chef-lieu : il arrive dans un somptueux car d’exc
13 uer aujourd’hui pour sauver leur pratique ? On en vient à penser que le régime qui convient le mieux à cette vie obscure — j’
14 p de forces grandir contre lui : et alors, qui va venir un beau jour, de Paris, faire la loi dans notre village ? 15 mars 193
15 lignes indiquait qu’on allait à Paris ou qu’on en venait . Tout le reste n’était que tortillards cahotants, jamais à l’heure, o
16 1917, et de l’état actuel de l’URSS. Ils étaient venus par groupes, à bicyclette ou en charrettes, de tous les villages vois
17 nt de prononcer mon jugement sur les faits que je venais d’exposer, afin de voir si mes auditeurs étaient de la même espèce qu
2 1939, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Âme romantique et le rêve (15 août 1939)
18 lle manière que la cause secrète de sa douleur en vient à se confondre avec le fait de vivre en général. D’où l’idée qu’il do
19 de sa vocation, c’est-à-dire en vertu d’un appel venu d’ailleurs mais qui concerne l’ici-bas. Seule une telle vocation peut
3 1946, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Tableaux américains (décembre 1946)
20 ouffles océaniques, chargés de sel et d’aventure, viennent frapper les « faces » argentées de l’Empire State, du Chrysler, du Ce
21 es dalles de granit. Autrefois, les glaciers sont venus jusqu’ici ! Ils couvraient la moitié de l’île, et la moraine s’étenda
22 justent des lunettes noires… Quelques jeunes gens viennent boire un verre, le soir. Un violoniste s’escrime à vingt reprises sur
23 pe. J’en connais par avance la nostalgie. Le soir vient dans un luxe américain d’ocres, de roses, d’argents et d’éclats d’or
24 enfin le peignoir, il fait trop chaud. Des rires viennent d’une terrasse obscure, un cliquetis de tiges de verre dans les highb
25 ant sur la rivière… Une langue de lumière orangée vient râper doucement le crépi des murs bas, sur la terrasse toute voisine.
26 , et que j’en paraissais fort ennuyé, nos voisins vinrent un soir nous en offrir, et c’est ainsi que nous avons fait connaissan
27 énérations ; et leurs épouses, fort plantureuses, viennent d’Irlande. « True average-Americans all ! de vrais Américains moyens 
28 ands longs chiens sortent, le museau bas, et l’un vient vomir à nos pieds des morceaux de cire mal mâchés. Une servante les p
29 s poursuit armée d’une cravache. Elle crie qu’ils viennent encore de manger les bougies du carrosse de George Washington. (C’est
4 1949, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Le Mouvement européen (avril 1949)
30 an et demi ? Cent-cinquante à deux-cents délégués venus d’une dizaine de pays, et représentant une cinquantaine d’association
31 uissés avec les représentants d’autres mouvements venus en qualité d’observateurs. Les envoyés du United Europe Committee nou
32 , lui-même fédéraliste convaincu. Le comte Sforza vint à l’une des séances nous parler comme un militant : « On n’ose plus n
33 me. — On sait qu’une Charte des droits de l’homme vient d’être adoptée par l’ONU. Elle restera malheureusement inopérante tan
5 1950, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Europe et sa culture (novembre 1950)
34 nte qu’à peine 5 % des terres de la planète. D’où vient alors qu’elle ait dominé le monde entier pendant des siècles ? À l’or
35 la vocation transcendante et inconditionnelle qui vient donner à chaque humain, indépendamment de toute qualité individuelle,
36 our toutes par la sentinelle d’Isaïe : « Le matin vient , et la nuit aussi ! » Cette fin de non-recevoir, lyrique et ironique,
37 s’il en est ainsi, si tels sont nos atouts, d’où vient notre faiblesse et notre angoisse ? D’où vient que nous ayons perdu,
38 où vient notre faiblesse et notre angoisse ? D’où vient que nous ayons perdu, ou que nous croyions avoir perdu la puissance e
39 trices et créatrices en général. Cette entreprise viendrait répondre à trois nécessités urgentes, qui en indiquent tout naturelle
40 ec les Russes ou les Américains. L’action dont je viens d’esquisser les trois chapitres principaux, ce n’est rien d’autre, en
41 vement européen, et auquel le Conseil de l’Europe vient d’accorder son patronage officiel. M. Winston Churchill a proposé, de
6 1951, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Inde 1951 (décembre 1951)
42 songe à contester. On nous demande pourquoi nous venons ici. — Pour un congrès. — Quel congrès ? Il y en a beaucoup. — Le Con
43 m’est arrivé de sonner à nouveau n’entendant rien venir , et de m’apercevoir ensuite qu’ils étaient là déjà depuis un long mom
44 poitrine en déclarant qu’il y a de l’indécence à venir parler de culture dans un pays où des millions sont affamés. Ce derni
45 arfois le prêtre en pagne sort d’un coin noir, et vient planter autour d’une fontaine basse, dans la courette, deux minces ba
46 parlerai plus longuement. Devant la soie de fond viennent d’apparaître deux hercules au visage rond barré d’énormes moustaches
47 les bras levés, avec une violence inouïe — s’ils venaient à rater un seul croisement des armes et se touchaient la tête, ils to
48 dans notre action personnelle. Alors la vocation vient remplacer le rôle. Qu’elle fasse défaut, et nous vivons dans l’incert
49 autre.) Sur le visage de Nehru, l’âme affleure et vient en surface. Mais dans son être intime, le regard de l’esprit trouvera
7 1965, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Le Suisse moyen et quelques autres (mai 1965)
50 e rébellion que de désaffection. D’autres indices viennent -ils corroborer cette conclusion ? Nous en trouverons sans doute dans
51 notre aurea mediocritas saute aux yeux du premier venu , tandis que les grandeurs éventuelles de la Suisse restent quelque pe
52 veut-on qu’un étranger le voie ? Si cet étranger vient chez nous et cite l’un des Suisses qu’il connaît par sa réputation mo
8 1969, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’avenir du fédéralisme (septembre 1969)
53 ’est-il pas le même en sa forme que ceux que nous venons d’évoquer, puisqu’il consiste à concilier des confessions distinctes