1 1934, Le Semeur, articles (1933–1949). Sur la méthode de M. Goguel (novembre 1934)
1 récemment, il nous donnait une volumineuse Vie de Jésus 4 dont le succès fut grand et les conclusions vivement discutées. L’o
2 us donne aujourd’hui est la suite de cette Vie de Jésus , et les questions qu’il pose n’apparaissent pas moins passionnantes.
3 et historique de la croyance à la résurrection de Jésus  ? C’est ainsi que M. Goguel définit l’objet de sa recherche, en insis
4 la foi chrétienne est née parce que le tombeau de Jésus fut trouvé vide. Mais il se pourrait qu’au contraire, on ait cru le t
5 cause de la foi qu’on avait en la vie céleste de Jésus . L’Histoire est-elle cause ou effet de la foi ? M. Goguel incline ver
6 e, on avait dit : « Le tombeau est vide parce que Jésus est vivant au ciel », les prédicateurs ont dû dire : « Jésus est viva
7 ivant au ciel », les prédicateurs ont dû dire : «  Jésus est vivant au ciel, et la preuve, c’est que sa tombe s’est trouvée vi
8 ues au sépulcre, n’avaient pas trouvé le corps de Jésus . Cette création s’est faite sans qu’il soit nécessaire ou légitime de
9 ’incroyance (l’assimilation de la résurrection de Jésus au mythe du Dieu mort et ressuscité, en particulier). Pour M. Maurice
10 rahit elle-même quand elle s’y essaie. Dire que «  Christ est ressuscité », c’est énoncer une vérité qu’aucune preuve humaine n
11 ’une note critique de La Foi à la résurrection de Jésus dans le christianisme primitif, de Maurice Goguel, publié à la Librai
12 compte rendu que Rougemont fait de L’Humanité de Jésus d’après Calvin de Max Dominicé.
2 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
13 dit : « Prenez courage, j’ai vaincu le monde. » — Christ est ressuscité. Il est vivant ! Par lui, la forme de ce monde, et sa
14 à un motif unique : la mort et la résurrection de Jésus-Christ . Ni l’attente passive, ni l’ardeur messianique, ne sont plus aujourd’
15 otre action, c’est l’incarnation de la justice en Jésus-Christ ressuscité. À la question : Où allons-nous ? j’ai répondu : le Seigne
16 ut l’abîme qui sépare un idéal moral d’une foi au Christ vivant ? Car le chrétien n’est pas idéaliste, et c’est cela qui le d
3 1936, Le Semeur, articles (1933–1949). Notre foi, par Emil Brunner (janvier 1936)
17 urtes études, des « méditations sur le message de Jésus-Christ  ». Dès l’abord, on est frappé par leur simplicité et leur clarté, qui
18 ions générales paraissent être : Dieu — L’homme — Jésus-Christ — La foi chrétienne — L’Église et les sacrements — L’espérance eschat
19 e sainteté et d’amour, qui s’est révélé à nous en Jésus-Christ , exige que nous prenions les exigences de Dieu vraiment au sérieux, q