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re vous connaissent probablement la biographie de
Kagawa
, le chef du jeune Japon chrétien. Fils d’un conseiller de l’empereur
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ls d’un conseiller de l’empereur et d’une geisha,
Kagawa
appartient à une classe honorable, et jouit à vingt ans de tous les a
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opprimée. Que faire, sinon payer de sa personne ?
Kagawa
n’hésite pas. Il va vivre dans les bas-fonds. Avec un peu d’argent qu
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emier devoir, mais ce devoir en appelle d’autres.
Kagawa
recueille dans sa case, des malades, des chômeurs, des vieillards, de
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es sont soulagées. C’est déjà quelque chose. Mais
Kagawa
veut davantage. Il fonde les premiers syndicats du Japon, il conduit
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tion du chrétien dans la cité. Tout le pouvoir de
Kagawa
se résume en effet dans ce seul mot de vocation. Il n’agit pas au bén
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ie, des Paul, des Luther, des Calvin, ni même des
Kagawa
, ni même des salutistes, — pour ne rien dire de ces deux amis auxquel
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ons tous à faire de l’action sociale, à jouer les
Kagawa
, et à vivre dans les quartiers miséreux, ne serait-ce pas aussi faill
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ent l’ordre d’aller payer de leur personne, comme
Kagawa
dans les bas-fonds ou la prison. Qu’ils le fassent, si la foi leur pe