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ivante, cette communauté où toute pensée et toute
action
se répondaient, où il était normal, salutaire et logique que les chos
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effet, les conditions sont devenues telles que l’
action
du chrétien, comme chrétien, ne vaut guère la peine qu’on en parle. J
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a peine qu’on en parle. J’irai même plus loin : l’
action
d’un intellectuel laïque quelconque apparaît tout à fait dérisoire da
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é et poursuite du vent. » Je plaindrais l’homme d’
action
qui n’aurait jamais eu ce cri, qui n’aurait jamais éprouvé cette détr
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mieux que personne peut-être, la vanité de toute
action
, agit tout de même, non point parce qu’il distingue un succès possibl
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La justice a paru, et nous en témoignons par nos
actions
de grâce — précisément par nos actions ! — et je voudrais mettre l’ac
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ns par nos actions de grâce — précisément par nos
actions
! — et je voudrais mettre l’accent sur ce mot-là, afin que vous ne pe
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as qu’il ne s’agit ici que de pathos sentimental.
Action
, et non pas sentiment, ni piété, ni extase, ni cloître. Voilà pourquo
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itudes chrétiennes ; mais voilà le motif de notre
action
: nous attestons la justice apparue, et dans l’élan de notre action d
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stons la justice apparue, et dans l’élan de notre
action
de grâce, prisonniers que nous sommes de la forme terrestre, nous prê
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de penser cela. Avant d’aborder le problème de l’
action
politique du chrétien, je tiens à dire deux mots concernant ces scrup
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rands traits, c’est celle des fins dernières de l’
action
du chrétien. C’est la triple question que le peintre Gauguin avait ch
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pondu en rappelant que l’origine vivante de notre
action
, c’est l’incarnation de la justice en Jésus-Christ ressuscité. À la q
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éluder si cavalièrement le problème dernier de l’
action
? Et je demande encore : qui donc osera poser ces grandes questions d
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ifs ouvertement antichrétiens qu’il donne à toute
action
dans le cadre du parti. Mais si je refuse ce parti, c’est aussi parce
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l a choisis pour voisins, pour prochains ! Et son
action
apparemment désespérée s’étend mystérieusement sur ces quartiers d’en
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ciment ? Si nous nous mettions tous à faire de l’
action
sociale, à jouer les Kagawa, et à vivre dans les quartiers miséreux,
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n’y a plus de commune mesure entre la pensée et l’
action
. La cité n’est plus dominée par une norme et un but commun. Ce sont l
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trouver cette commune mesure de la pensée et de l’
action
, de la culture et de l’économie ; or, elle ne peut être cherchée séri
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re commune, de leur règle centrale de pensée et d’
action
, ou si l’on veut, pour simplifier, de leur morale. Et toute morale se
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: vous y trouverez toute une tactique nouvelle d’
action
sociale, toute une tactique de rupture avec le désordre établi, jusqu
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que l’homme fait mal. Telle est sa liberté dans l’
action
, dans l’échec, dans l’espérance et la protestation, dans l’annonce d’
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euvent être nos motifs de choix, et le lieu d’une
action
pratique. Il se peut que je me trompe. Il se peut que certains reçoiv
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eur domaine quotidien, celui de la pensée et de l’
action
auquel travaillent les groupes personnalistes. Qu’ils le fassent, qu’
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s montrent, ici et maintenant, des possibilités d’
action
directe. — Tentation socialiste, tentation prophétique, tentation per