1 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
1 eau, elle affirme une nouvelle appartenance. Elle annonce une nouvelle patrie. Nous sommes au monde, c’est vrai, mais non pas c
2 ous appartenons de droit, dès l’instant où nous l’ annonçons . Mais qu’est-ce que cette transformation ? Et de quel droit pouvons-n
3 transformation ? Et de quel droit pouvons-nous l’ annoncer  ? Est-ce un ensemble de réformes, un programme révolutionnaire ? Est-
4 uivoque sur les motifs de cette acceptation. S’il annonce , au sens fort du terme, la transformation de ce monde, ce n’est pas e
5 mais qu’il n’aurait aucun droit de prêcher. S’il annonce , s’il prêche cette transformation, non pas comme un désir mais comme
6 ude, c’est qu’elle a déjà été faite ! Ce que nous annonçons au monde, c’est la promesse de celui qui a dit : « Prenez courage, j’
7 d’une justice triomphante, et c’est elle que nous annonçons  : ainsi donc, ces deux temps de notre vocation révèlent un fait uniqu
8 finie par deux mouvements : une protestation, une annonce . Protestation contre la forme de ce siècle, annonce active de sa tran
9 nonce. Protestation contre la forme de ce siècle, annonce active de sa transformation. Ici se posent deux grands problèmes prat
10 ontre le péché, à travers ces abus. Le chrétien n’ annonce pas seulement une justice humaine à venir, mais une justice divine, d
11 en fin de compte du socialiste. Le christianisme annonce une réalité, non pas un rêve. Il annonce le salut pour ceux qui se re
12 tianisme annonce une réalité, non pas un rêve. Il annonce le salut pour ceux qui se repentent et qui croient, non point une thé
13 chec, dans l’espérance et la protestation, dans l’ annonce d’un monde nouveau. ⁂ Je n’ai pas cherché ce soir à vous décrire impa
14 misère du siècle, de protester contre elle, et d’ annoncer sa foi dans la transformation promise de toutes choses. « Ne vous con