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eau, elle affirme une nouvelle appartenance. Elle
annonce
une nouvelle patrie. Nous sommes au monde, c’est vrai, mais non pas c
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ous appartenons de droit, dès l’instant où nous l’
annonçons
. Mais qu’est-ce que cette transformation ? Et de quel droit pouvons-n
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transformation ? Et de quel droit pouvons-nous l’
annoncer
? Est-ce un ensemble de réformes, un programme révolutionnaire ? Est-
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uivoque sur les motifs de cette acceptation. S’il
annonce
, au sens fort du terme, la transformation de ce monde, ce n’est pas e
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mais qu’il n’aurait aucun droit de prêcher. S’il
annonce
, s’il prêche cette transformation, non pas comme un désir mais comme
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ude, c’est qu’elle a déjà été faite ! Ce que nous
annonçons
au monde, c’est la promesse de celui qui a dit : « Prenez courage, j’
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d’une justice triomphante, et c’est elle que nous
annonçons
: ainsi donc, ces deux temps de notre vocation révèlent un fait uniqu
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finie par deux mouvements : une protestation, une
annonce
. Protestation contre la forme de ce siècle, annonce active de sa tran
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nonce. Protestation contre la forme de ce siècle,
annonce
active de sa transformation. Ici se posent deux grands problèmes prat
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ontre le péché, à travers ces abus. Le chrétien n’
annonce
pas seulement une justice humaine à venir, mais une justice divine, d
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en fin de compte du socialiste. Le christianisme
annonce
une réalité, non pas un rêve. Il annonce le salut pour ceux qui se re
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tianisme annonce une réalité, non pas un rêve. Il
annonce
le salut pour ceux qui se repentent et qui croient, non point une thé
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chec, dans l’espérance et la protestation, dans l’
annonce
d’un monde nouveau. ⁂ Je n’ai pas cherché ce soir à vous décrire impa
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misère du siècle, de protester contre elle, et d’
annoncer
sa foi dans la transformation promise de toutes choses. « Ne vous con