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porter un exposé systématique ou historique, mais
bien
pour poser devant vous quelques questions, définir à grands traits de
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signer la culture gréco-latine. Nous n’avons pas,
bien
entendu, à discuter ici la question des humanités. Nous prendrons le
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ieu, — par la foi. Dans les deux cas, marquons-le
bien
, il s’agit de salut. Certains humanistes le nieront. Ils me diront qu
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mots ? Dans l’un et l’autre cas, il s’agit bel et
bien
de savoir quel sens l’homme veut donner à sa vie, comment il doit viv
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tièrement lui-même. Il ne peut plus connaître son
bien
. Il pose les questions les plus absurdes et les plus insolubles, par
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, ni pour quoi ; il se demande parfois ce qu’il a
bien
pu venir y faire ; il se demande à quoi rime cette horrible « Histoir
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prix, le plus possible, comme si la vie était le
bien
absolu. C’est ici que nous entrons dans l’ordre de l’éthique quotidie
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e solution humaine qui lui permettra d’assurer ce
bien
absolu qu’est sa vie. Le chrétien va chercher à obéir aux ordres de s
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, mange du fruit de l’arbre de la connaissance du
bien
et du mal. Humaniste encore, l’homme pieux qui prie pour demander à D
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avail que M. Goguel adopte au départ revêt bel et
bien
la forme d’une explication de cause à effet. On pense couramment, dit
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ne deuxième partie, à défaire cette histoire trop
bien
faite, et à démolir, avec une sorte de minutieuse indifférence, tous
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passages pour la raison qu’ils s’expliquent trop
bien
. En somme, il adopte à peu près l’attitude d’un juge d’instruction qu
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dique suffit à convaincre le lecteur qu’il s’agit
bien
ici d’une science ? Il y a deux raisons d’en douter. La première, c’e
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es « vraisemblances » qui nous paraissent souvent
bien
pauvres. Qu’est-ce que la vraisemblance, en psychologie, sinon le tri
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ns tous les cas, affadi et banalisé. Si l’on voit
bien
ce qui pouvait pousser les auteurs primitifs à colorer leur relation,
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rohistoire, de l’imagerie psychologique ? Je sens
bien
la gravité de ce reproche. Mais M. Goguel semble d’avance l’avoir min
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lés sur leurs contradictions ? N’étaient-ils pas,
bien
plus que nous, capables de voir dans les contradictions mêmes d’un ré
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nche donc. Cela fait, nous dit-il, « le récit est
bien
homogène ». Certes. Mais qu’on imagine un groupe de femmes qui pénètr
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le sentiment d’une grande absurdité. Sommes-nous
bien
des David prêts à marcher contre Goliath, ou simplement de tout petit
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. Nous n’appartenons pas à la forme du monde mais
bien
à sa transformation. Forme et transformation, ce sont là les deux ter
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res dont il souffre ; — pour le chrétien, ce sera
bien
davantage : ce sera tout ce que résume le seul mot de péché — tout ce
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paru, dès le principe, assez abstraite. Me voilà
bien
loin, pensez-vous, des problèmes concrets que pose la cité. Encore un
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isons les plus flagrantes du christianisme. Voilà
bien
la fatalité qui pèse sur notre histoire : une politique chrétienne qu
24
e je vois succomber tant de jeunes chrétiens trop
bien
intentionnés, il faut avouer que la question reste entière : que devo
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l’un ou l’autre des partis politiques existants.
Bien
entendu, je ne puis songer à passer en revue les principaux partis qu
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ation active de sa transformation, — si telle est
bien
la vocation civique du chrétien, beaucoup seront tentés de penser que
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s propose, entre socialiste et chrétien ? Prenons
bien
garde ici au sens des mots : protestation et justice. Oui, ces mots d
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pratiques seront peut-être aussi les mêmes, dans
bien
des cas. Mais les motifs premiers, les buts derniers sont autres. Et
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de ses décisions. Et dans ce sens précis, il faut
bien
dire que les partis sont les agents les plus actifs de la démoralisat
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e en France sous ce titre : Avant l’aube g. Voilà
bien
le chrétien dans la cité : l’homme au service des hommes, bafoué, inj
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aldo Franck, a écrit une phrase qui condense très
bien
la substance de ce que je voudrais vous faire comprendre maintenant.
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sure. Donner de la soupe aux chômeurs, c’est très
bien
, mais cela n’atteint pas les racines du mal. Oui, la tâche la plus pr
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atique, la plus sociale qui s’offre à nous, c’est
bien
une tâche spirituelle : retrouver cette commune mesure de la pensée e
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la primauté de la personne. — L’expression paraît
bien
abstraite. Que faut-il entendre par là ? Qu’est-ce donc que la person
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concrète, une meilleure raison d’espérer. Je dis
bien
, une chance concrète. Certes, le mouvement personnaliste est encore j
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ment personnaliste tout ce qu’exige votre foi, eh
bien
, raison de plus pour l’apporter ! Le chrétien n’est-il pas, en quelqu
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lui seul, il compte sur Celui qui peut faire, et
bien
faire, ce que l’homme fait mal. Telle est sa liberté dans l’action, d
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capital privé dans la mesure où le mouvement des
biens
de la puissance matérielle y est fonction des hasards d’opérations de
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romaines aux premiers temps leur avaient fait de
bien
. Partout, l’on vit au cours du xviiie et surtout du xixe siècle, s’
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: « Avec du sucre ! » Remarque hélas valable pour
bien
d’autres Églises, et qui résume toute une époque. Je pense qu’avec la
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eu, sa Fin, l’existence de l’esprit, etc., paraît
bien
close, et pour longtemps. Et c’est un fait que les trois grandes conf
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te Ans ne ressemble guère à une victoire, il faut
bien
le dire. Les nations qui ont perdu la guerre ont tout perdu ; mais ce
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e des églises et des couvents. Hélas, elle en est
bien
sortie ! Il est temps que nous sortions à sa recherche, pour la ramen
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d’une conduite spécifiquement chrétienne. « Soyez
bien
sages », nous disaient les prédicateurs depuis deux siècles. « Soyez
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otestants, dira-t-on ? Le fait est qu’ils en sont
bien
sortis, tandis que les autres sont entrés (ou rentrés) dans le cathol