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nes1 ? L’une des caractéristiques de notre temps,
c’est
sans doute le besoin qu’il a de mettre en question les questions elle
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ux conceptions s’opposent-elles si radicalement ?
C’est
en ceci que, pour les uns, le salut est transcendant à l’humanité, po
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L’homme étant « séparé » de Dieu sa source, — et
c’est
en quoi consiste le péché « originel » — il en résulte qu’il ne peut
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d’obligation, à priori fondamentale : l’humanisme
c’est
le péché même, si l’on peut définir le péché par la volonté, naturell
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lle à l’homme, d’agir pour soi, et non pour Dieu.
C’est
maintenant au tour de l’humaniste d’endosser le reproche de lâcheté.
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s possible, comme si la vie était le bien absolu.
C’est
ici que nous entrons dans l’ordre de l’éthique quotidienne. L’humanis
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urnir un autre exemple. Un chrétien qui s’écrie :
c’est
providentiel ! chaque fois que lui échoit un « bonheur » imprévu, pou
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pour qu’il fasse beau demain, ce n’est pas prier,
c’est
exprimer un vœu, un vœu d’humaniste. Si je vous donne ces exemples, c
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n vœu d’humaniste. Si je vous donne ces exemples,
c’est
dans l’espoir de provoquer quelques réactions. C’est aussi dans l’esp
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st dans l’espoir de provoquer quelques réactions.
C’est
aussi dans l’espoir de vous faire mieux sentir à quel point l’humanis
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d’assurance-vie que l’humanité ait jamais conçue.
C’est
à ce titre que le « marxisme-léninisme » peut être opposé utilement a
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incontesté de nos critiques du Nouveau Testament.
C’est
l’œuvre d’un savant spécialisé, au premier chef, mais dans un domaine
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rique de la croyance à la résurrection de Jésus ?
C’est
ainsi que M. Goguel définit l’objet de sa recherche, en insistant sur
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dire : « Jésus est vivant au ciel, et la preuve,
c’est
que sa tombe s’est trouvée vide ». Et l’on a spontanément imaginé les
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fiance règne en permanence dans son esprit : mais
c’est
une attitude « scientifique » nullement sceptique ; c’est même, si l’
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e attitude « scientifique » nullement sceptique ;
c’est
même, si l’on veut, une façon paradoxale de donner tout leur prix aux
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e ? Il y a deux raisons d’en douter. La première,
c’est
l’extrême diversité des conjectures formées par les savants contempor
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tre le rôle de l’interprétation psychologique, et
c’est
là le second obstacle. M. Goguel tire des arguments, pour lui décisif
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l’école illustrée par M. Goguel. Il répondra que
c’est
au bénéfice du vrai. Mais il faudrait alors déclarer ses critères. La
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eux raisons. La première, qu’il indique lui-même,
c’est
que, du point de vue de la foi vivante, les postulats critiques de l’
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ues de l’auteur n’ont aucune force de contrainte.
C’est
l’Écriture et le dogme qui les jugent, et non l’inverse, comme l’a fo
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tré Max Dominicé à propos de Calvine. La seconde,
c’est
que M. Goguel, loin d’attaquer les dogmes, ne démolit que les preuves
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e s’y essaie. Dire que « Christ est ressuscité »,
c’est
énoncer une vérité qu’aucune preuve humaine ne peut réellement appuye
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eut réellement appuyer ; car l’œuvre de la chair,
c’est
de refuser Dieu, même alors qu’il se rend visible. Et ce n’est point
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mpte, la justification de la critique historique.
C’est
dire qu’elle triomphe en général au terme des basses époques théologi
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us le type normal. Il tend à devenir l’exception.
C’est
tout juste, déjà, s’il n’est pas un scandale. Quand il se tient tranq
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r la sagesse tout ce qui se fait sous les cieux :
c’est
là une occupation pénible à laquelle Dieu soumet les fils de l’homme.
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cette question ouverte. S’il est un fait patent,
c’est
que nous ne pouvons pas grand-chose… Mais il existe un autre fait qu
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pessimiste : voici ce fait : Dieu peut tout ! Et
c’est
à Dieu que nous disons dans toutes les églises chrétiennes : « Que To
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énumérais tout à l’heure et qui dominent la cité.
C’est
le désordre et l’injustice tolérés, devenus normaux, c’est la presse,
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désordre et l’injustice tolérés, devenus normaux,
c’est
la presse, l’exploitation des pauvres, la raison du plus fort et la l
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la raison du plus fort et la loi du talion. Ici,
c’est
le capitalisme créateur de chômage, là c’est la tyrannie des dictatur
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Ici, c’est le capitalisme créateur de chômage, là
c’est
la tyrannie des dictatures. C’est contre la forme du monde que protes
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de chômage, là c’est la tyrannie des dictatures.
C’est
contre la forme du monde que protestent les socialistes, et avec eux
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rement prisonniers de la forme mauvaise du monde.
C’est
là le fait. Mais notre foi proteste au nom de Dieu contre ce fait ! E
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nnonce une nouvelle patrie. Nous sommes au monde,
c’est
vrai, mais non pas comme étant du monde. C’est là le sens de nos priè
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e, c’est vrai, mais non pas comme étant du monde.
C’est
là le sens de nos prières, de nos angoisses et de l’appel de toute l’
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ut ce que nous pouvions imaginer et souhaiter. Et
c’est
à cette transformation que nous appartenons de droit, dès l’instant o
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non pas comme un désir mais comme une certitude,
c’est
qu’elle a déjà été faite ! Ce que nous annonçons au monde, c’est la p
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déjà été faite ! Ce que nous annonçons au monde,
c’est
la promesse de celui qui a dit : « Prenez courage, j’ai vaincu le mon
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tre ce monde au nom d’une justice triomphante, et
c’est
elle que nous annonçons : ainsi donc, ces deux temps de notre vocatio
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uestion que je viens d’esquisser à grands traits,
c’est
celle des fins dernières de l’action du chrétien. C’est la triple que
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celle des fins dernières de l’action du chrétien.
C’est
la triple question que le peintre Gauguin avait choisie pour titre de
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rappelant que l’origine vivante de notre action,
c’est
l’incarnation de la justice en Jésus-Christ ressuscité. À la question
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ns la cité, que d’une seule et unique manière, et
c’est
en devenant et en restant de vraies Églises, c’est-à-dire des annonci
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e à notre espérance de justice. Vous dirai-je que
c’est
précisément à cause de cette similitude d’espérances, à cause de cett
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lui à la justice, gardons-nous de le condamner !
C’est
lui qui fait, dans l’incroyance, ce que nous aurions dû faire dans la
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vivant ? Car le chrétien n’est pas idéaliste, et
c’est
cela qui le distingue en fin de compte du socialiste. Le christianism
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i je refuse d’adhérer pratiquement au socialisme,
c’est
d’abord à cause du marxisme, et des motifs ouvertement antichrétiens
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ns le cadre du parti. Mais si je refuse ce parti,
c’est
aussi parce qu’il est un parti, précisément. Tout le monde fait aujou
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n est effective. L’homme des masses, le partisan,
c’est
l’homme qui fuit devant sa vocation. C’est l’homme qui accepte un men
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tisan, c’est l’homme qui fuit devant sa vocation.
C’est
l’homme qui accepte un mensonge parce que les intérêts immédiats du p
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immédiats du parti le commandent sans discussion.
C’est
l’homme qui délègue à la majorité le souci de ses décisions. Et dans
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de bourgeoisie. Mais voilà qu’il se convertit, et
c’est
ici que l’aventure commence. Soudain frappé par le contraste odieux e
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on activité ne se borne pas là : prêcher, certes,
c’est
son premier devoir, mais ce devoir en appelle d’autres. Kagawa recuei
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nfants s’instruisent, des misères sont soulagées.
C’est
déjà quelque chose. Mais Kagawa veut davantage. Il fonde les premiers
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l proteste au nom d’une foi sans cesse proclamée.
C’est
ainsi qu’on transforme le monde. Ce n’est pas au nom d’un parti que J
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lenchent la plus grande révolution occidentale, —
c’est
au nom de leur seule vocation. Eux n’ont pas dit que la vocation ne s
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ont les bases culturelles qui sont atteintes ! Et
c’est
pourquoi toute réforme de détail, ou toute œuvre sociale partielle ap
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commune mesure. Donner de la soupe aux chômeurs,
c’est
très bien, mais cela n’atteint pas les racines du mal. Oui, la tâche
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lus pratique, la plus sociale qui s’offre à nous,
c’est
bien une tâche spirituelle : retrouver cette commune mesure de la pen
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a religion. L’histoire des grandes civilisations,
c’est
l’histoire de leur mesure commune, de leur règle centrale de pensée e
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e la morale de ceux qui se croient incroyants. Or
c’est
précisément cette tâche écrasante mais aussi enthousiasmante, cette t
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oins notoires, — le grand principe qui les anime,
c’est
la primauté de la personne. — L’expression paraît bien abstraite. Que
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ine ? Exactement et tout simplement, la personne,
c’est
ce que j’appelais l’exercice de la vocation. Ce qu’on nomme à Esprit
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à Esprit ou à L’Ordre nouveau : la personne,
c’est
cette réalité que tout chrétien connaît : l’homme qui a reçu une voca
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ions doivent être mis au service de l’homme ; or,
c’est
l’inverse qui se passe aujourd’hui ; l’État et les institutions doive
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le plein exercice de sa vocation personnelle. Et
c’est
dans cet esprit qu’il s’agit de rebâtir l’économie et les cadres soci
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et la pensée, et toutes les lois de la cité. Or,
c’est
à bâtir ce système, à développer ses conséquences sociales, à imposer
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croyances et de toutes incroyances. Mais en fait,
c’est
le seul mouvement qui réponde, dès son principe, aux exigences de not
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ique chrétienne, ce n’est pas un parti politique.
C’est
un ordre, une chevalerie ! Et le principe de cet ordre nouveau n’est
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amique qui fonde tout le mouvement personnaliste,
c’est
cette formidable idée que tout homme a une vocation, et peut devenir
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bien que quelqu’un commence. Avoir une vocation,
c’est
oser être celui qui commence, malgré les doutes des suiveurs ; 2° vou
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icale du monde ! Si le but nous paraît trop haut,
c’est
que nous comptons encore trop sur nous-mêmes. Mais le chrétien ne com
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crois ne pas devoir aller. Qu’ils le fassent, si
c’est
là leur mission, et la forme de leur témoignage. Qu’ils le fassent co
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’ils le fassent, qu’ils saisissent cette chance ;
c’est
encore une jeune espérance, mais c’est déjà une exigence directe, une
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e chance ; c’est encore une jeune espérance, mais
c’est
déjà une exigence directe, une possibilité magnifique. Je n’en connai
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ut cela donc nous appelle. Ce qui est impossible,
c’est
qu’un chrétien n’ait pas la vocation d’agir, de faire acte de présenc
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it de la façon la plus directe à cette théologie.
C’est
ainsi que l’Église catholique romaine fut à la tête du mouvement phil
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aliénable dans la mesure où il obéit à cet appel.
C’est
le principe fondamental de tout ordre social que l’on peut appeler ch
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aura toujours les moyens d’accomplir son devoir :
c’est
là sa liberté, il n’en a pas d’autres. Or l’Ecclesia militans ressemb
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né par la doctrine de l’Église en question, comme
c’est
le cas dans les instituts catholiques et à l’Université calviniste de
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n. Et je fonde cette croyance sur quelques faits.
C’est
un fait que le totalitarisme a rompu la paix fausse qui semblait étab
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n défi, une purification, une occasion de réveil.
C’est
un fait que la culture laïque, a-chrétienne ou antichrétienne, qui pr
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n monde plus efficaces qμe ceux du christianisme.
C’est
un fait que « les derniers progrès de la Science » autorisent de moin
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t, etc., paraît bien close, et pour longtemps. Et
c’est
un fait que les trois grandes confessions chrétiennes ont retrouvé, d
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ensive est terminée pour elles, dans notre temps,
c’est
poser aux Églises chrétiennes un dilemme très net : il ne leur reste
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attachements nationaux, politiques et raciaux. Et
c’est
pourquoi ce mouvement œcuménique revêt une importance politique capit
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la pensée protestante sur la littérature moderne,
c’est
celle de Kierkegaard. (Ibsen, Unamuno, Rilke, Kafka, Kassner, Auden,